Chapitre 4 : Invocations

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Le grimoire était épais, ses pages étaient jaunies usées par le temps et l’utilisation. Son épaisse couverture était faite de cuir et une pierre noire aux reflets argentés y était incrustée. Je n’ait jamais vu le manuscrit ouvert, Luna le gardait comme son trésor secret. Cependant, elle avait passé des semaines enfermée dans le laboratoire de l’aéronef à le lire et le déchiffré. Quand elle était ressortie, elle nous avait annoncé qu’elle savait pourquoi ses objets étaient avec elle. Elle nous avait alors annoncé qu’avant son réveil elle devait être une alchimiste. Pour elle, il s’agissait d’une évidence, elle avait compris le fonctionnement de sa montre à gousset et l’utilité du gros grimoire. Quant à nous, nous étions resté perplexe par cette nouvelle, mais chacun de nous était particulier alors nous l’avions cru. Par la suite elle a donc appris tous les sorts et les cercles d’invocations dont elle parvenait toujours avec beaucoup de facilité à les exécuter.

A vrai dire nous n’étions pas très surpris, chacun de nous disposait de certaines aptitudes toutes plus étranges les unes que les autres. Et puis Sir étaient un familier très agréable. S’était un petit dragon, long et fin, sans ailes, avec quartes pattes à chaque extrémité de son corps. Ses écailles étaient rouges oranges aux reflets dorés. Ses yeux reptiliens étaient noirs ébène et ses dents tranchantes come des lames de rasoirs. Après beaucoup d’entrainement, elle avait réussi à lui rendre sa forme originelle pour les combats. Je me souviens qu’elle était encore restée durant des semaines enfermée afin de trouver la bonne incantation.

Lorsqu’elle devait invoquer Sir sous sa forme originelle, elle devait tracer un cercle d’incantation avec de la craie, tenir le grimoire dans une main et la montre dans l’autre. Pour le côté pratique elle avait compris que seule la pierre était nécessaire pour l’incantation, alors elle s’était confectionnée son gros nœud rouge et y avait accroché la pierre du fameux grimoire.

Sir était alors un dragon immense sous, beaucoup plus imposant et effrayant qu’avec sa petite taille. Du feu et de la lave coulait le long de ses dents, il pouvait aussi en cracher, et l’aéronef en avait d’ailleurs fait la malheureuse expérience. Par conséquent, Luna avait compris que les douze heures de la montre à gousset représentait Sir. Durant les trois dernières années elle s’était donc efforcée de trouver la bonne incantation et le bon cercle d’invocation pour appeler les dragons restant. Son travail avait porté ses fruits car elle avait réussis à invoquer le dragon d’eau, qu’elle avait appelé Lady.

Luna était donc particulière en raison de ses prouesses en alchimie, en dehors des invocations, elle pouvait faire bien d’autres choses. Elle concoctait des remèdes, des potions, des armes comme des bombes-fioles avec de l’explosif que j’appréciais particulièrement. Sur le terrain elle était particulièrement efficace même si elle ne pouvait invoquer qu’un dragon à la fois. En effet, dessiner les cercles d’invocations lui prenait beaucoup de temps et les dragons ne pouvait la servir qu’un certain temps, une ou deux heures pas plus. Nous étions tous fascinés par le travail que Luna avait fournit pour connaitre son pouvoir, ce qui nous avait motivé à trouver le notre aussi. Rosa lui a toujours assuré qu’il n’y avait aucune ressemblance entre sa magie et l’alchimie que Luna développait.

  • C’est quoi le programme du jour ?
  • Corps à corps, il me semble.
  • Désolé d’être en retard !

Luna et moi nous retournions, c’était Nolwenn qui venait d’entrer Yaccine à sa suite. Ils nous rejoignirent, Yaccine venait, à première vu, de se réveiller quelques secondes auparavant. Nolwenn s’avança jusqu’à Luna et caressa tendrement Sir qui gémit de satisfaction. Yaccine laissa s’échapper un long bâillement tout s’ébouriffant les cheveux.

  • On fait quoi aujourd’hui ? Lui demanda Nolwenn.
  • Du corps à corps, j’ai déjà programmé les automates et changé l’hologramme du décor. Par contre, j’ai augmenté la difficulté de deux niveaux pour chacun d’entre nous. Lui répondit-il des larmes aux coins des yeux à force de bailler.
  • C’est quoi cette grosse caisse là bas ? Demanda Nolwenn.
  • Des petits joujoux pour nous, livraison express depuis l’Yummed. Lui répondis-je. Tu sais qu’ils sont experts dans l’innovation en matière d’armement, y a des trucs qui pourraient te plaire.
  • Génial ! S’écria Nolwenn en se dirigeant vers la boite en question. Eh ben, du calibre 22, du 320 à cinq balles, des L327 le page Target, et des fusils à pompes poursuivit-elle après un sifflement impressionné.

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