Chapitre 5 : Souris et Oiseau

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  Elle me regarda en souriant et je lui rendis son sourire, je savais qu’elle adorait les armes. C’était son passe temps notament d’en prendre le plus grand soin. Elle aimait tout particulièrement les pistolets Luger de 1900, elle en avait une collection dont j’étais secrètement jalouse. Nolwenn était une jeune femme impressionnante, une cyborg hors du commun, aucun autre model ne l’égalait. Elle était constituée en intégralité d’un métal très rare, aussi souple que de la peau et aussi dur que du blindage. Ses membres étaient motorisés et reliés à sa carte cérébrale. Son corps était recouvert de gravures en forme de longues feuilles de Saules s’entremêlant. Même si les cyborgs étaient monnaie courant en 2371, Nolwenn était très différente de par ses capacités, mais aussi parce que ses émotions sont restées humaines.

  Malgré son fort caractère qui n’était pas toujours facile, elle était franche et avait un esprit d’équipe hors du commun. S’était une combattante qui ne lâchait jamais sa proie avant de l’avoir achevée. En plus de cela, elle était une mécanicienne en or, et réparait l’aéronef, les droïdes et les automates de combat. C’était une amie qui m’était cher et avec laquelle j’entretenais une relation très fusionnelle.

  Yaccine se dirigeait vers l’holo-cran pour démarrer l’entrainement en immersion. Il contourna le poste de commande de la salle d’entrainement et ramena deux automates, pour calibrer le pourcentage d’immersion de l’entrainement. Ses poursuivants étaient ses propres créations. Il portait toujours une ceinture en cuir marron, à laquelle étaient accrochés un compas et un monocle. Et comme d’habitude, ses vêtements étaient recouverts de cambouis et d’huil.

  Souris et Oiseau s’étaient faufilés dans la poche avant de son gilet, laissant sortir leur frimousse à l’air libre. C’est petits animaux me fascinaient, ils étaient très affectueux et j’aimais beaucoup leurs donner des caresses.

  Yaccine était un Orfèvre de très grande renommée. Il fabriquait de nombreux automates et androïdes pour les Colonies de l’Est. Son talent était reconnu dans le monde entier,  mais il effrayait d’avantage ses confrères à cause de son Don. En effet, il pouvait créer des automates de diverses natures et leur insuffler une part de son âme, une conscience en fonction du but qu’il leur donnerait.

  Souris était l’une de ses premières créations, c’est avec elle qu’il a pris conscience de son Don d’orfèvre. La ressemblance de souris avec une véritable souris était stupéfiante. Ces yeux d’automate étaient de petits rubis polis et vifs, sa peau était faite de cuivre soigneusement travaillée, avec des beaux reflets argentés. Ses moustaches étaient faites en fibre de verre, elles lui permettaient de se déplacer. Ses petites oreilles étaient pourvues de petits micros lui permettant d’enregistrer ce à quoi elle assistait. Elle pouvait se faufiler dans les moindres recoins et nous était vraiment très utile pour espionner les ennemis.

  Oiseau quant à lui, était un petit rouge gorge automate. Il avait les mêmes fonctionnalités que Souris mais pour aller à l’extérieur. Il se fondait à merveille avec les autres oiseaux automates dans les grandes villes. Ses yeux étaient deux petites topazes noires, ses plumes étaient taillées à la perfection dont les extrémités étaient recouvertes de gravures pour imiter le plus possible une vrai plume.

  Nous nous entrainâmes durant trois longues heures, on répétait nos coups et nos combos ensemble. Tout était une question de synchronisation, on suivait le même schéma à chaque mission. Yaccine était en arrière avec Luna, leur rôle était de déstabiliser l’ennemi pendant que Nolwenn et moi les achevions sur le front. Yaccine lançait ses automates sur le front, Luna invoquait Sir qui courrait dans le ciel en crachant de la lave. Quant à moi, Je fendais les hologrammes, repoussais les automates vers Nolwenn qui leur logeait une balle en pleine tête. L’ordinateur nous proposait des entraînements de plus en plus difficiles pour nous habituer aux innovations des colonies de l’Ouest. J’aimais bien, ça nous évitait de nous relâcher même si le combat était de courte durée. Quand nous avions fini l’entrainement et que nous étions à bout de souffle, des applaudissements retentirent dans la salle. C’était Jeff et le docteur Mckellen

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