Les Œufs de la Réconciliation : Pandoro en Quête du Compagnon Parfait pour Xelopet

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Pandoro prenait les œufs, laissait la poule à ses pleurs et repartait chez lui où l’attendait Eluna. Il était 20h30 et le ciel s’était déjà obscurci de ses flambées sombres. Eluna, quand elle le vît, lui disait : « Bienvenue, mon chéri, tu as passé une bonne journée ? » Pandoro reprenait : « Oui, formidable, je suis passé voir Xelopet et regarde ce qu’elle m’a donné ! » Il lui tendait 6 magnifiques œufs et Eluna ajoutait : « Bien, dis donc ! Voilà une bonne nouvelle ! Finalement, j’avais tort de ne pas te faire confiance. La poule a son utilité. Excuse-moi ! »

Ils mangeaient et tout de suite ils lavaient la vaisselle main dans la main. Eluna d’un ton satisfait disait : « Merci, pour ton aide Pandoro, maintenant, je sors la tête de l’eau. » Pandoro, un peu pensif rajoutait : « Epura avait raison. Il suffisait de savoir se parler. Maintenant, nous voguons sur le navire de la douceur et de la romance. J’apprécie que tu acceptes ma volaille » Eluna, reprenait d’un ton désintéressé : « Mais oui, mon chéri, je l’accepte. Je n’avais rien contre elle. Mais j’en voulais un peu à moi-même de ne pas savoir comment me faire comprendre : »

Après cette discussion, ils partirent se coucher. Mais ce que Pandoro avait omis de dire à sa femme, c’est ce que, ce samedi, il allait se mettre à la recherche d’un candidat coq pour sa belle cocotte. Il ne souhaitait pas en parler car il avait l’impression que cette décision lui revenait et en aucun cas, il devait mettre Eluna dans les secrets des Dieux.

Une chose était sûre : c’est qu’il gambadait sur la prairie du bonheur mais au loin il voyait les falaises épineuses de son tracas quotidien à savoir trouver un compagnon avec une personnalité digne de complémentarité pour sa poule Xelopet. Il devait baser ces recherches sur l’intuition, un aspect où il excellait.

Il se réveillait et avec cet éveil l’évaporation de ces rêves tortueux et pleins de prémonitions pour un Pandoro enclin à affronter sa journée comme les précédentes.

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Pandoro entamait sa journée avec une sérénité remarquable, libéré des tourments nocturnes de son incessant combat intérieur entre la raison et l’affect. Chaque matin, il trouvait une joie particulière à combler sa femme Eluna de bonheur et à respecter avec une rigueur impeccable ses multiples engagements. Une fois arrivé à son poste, après avoir vaillamment accompli les tâches domestiques, telles que la lessive méticuleuse et le repassage soigné, avoir échangé des moments tendres avec son épouse et avoir fixé un rendez-vous à l'ombre d'un soleil indolent en ce mois d'hiver, Pandoro se consacrait corps et âme à sa journée de labeur.

Cependant, en ce vendredi marquant la conclusion d'une semaine bien remplie, une atmosphère plus légère prévalait et annonçait ainsi le début d'une récréation bien méritée. Conscient que ses responsabilités professionnelles seraient terminées après le petit déjeuner d'entreprise, Pandoro abordait ses tâches avec une décontraction toute particulière. Les livraisons, réservées aux lundis, créaient une ambiance propice à la détente, En effet, on était libéré du poids des obligations professionnelles.

Les comparses de Pandoro, Cornélu et Frédulo, le sollicitaient une fois de plus et proposait : « Pandoro, que dirais-tu de célébrer la fin de la semaine avec nous ? Ta femme ne s'y opposerait certainement pas, n'est-ce pas ? » Comme ils connaissaient l'attachement profond de Pandoro envers sa femme, ils étaient conscients qu'il ne voudrait jamais la mettre mal à l'aise dans la mise en route des festivités sans elle. Pandoro déclinait donc poliment l'invitation, préservait ainsi son intégrité et exprimait sa volonté de demeurer fidèle à ses engagements.

Malgré la déception visible chez ses collègues, Pandoro ajoutait avec assurance : « Vous savez bien que je ne peux me passer de ma femme. Après le travail, je me consacre entièrement à elle. Même si le vendredi offre moins de pression et une sortie plus précoce, je préfère passer du temps avec elle. Cependant, je vous promets de vous rejoindre un jour et de savourer la vie avec vous, dans la mesure de mes possibilités. »

Les compères, bien que déçus, comprenaient la loyauté inébranlable de Pandoro envers sa famille. Interrogé sur le hamster qu'on lui avait montré récemment, Pandoro répondait : « Pas encore d'accord de ma femme, mais lundi, je vous donnerai ma réponse. » Frédulo et Cornélo, convaincus de la réponse positive à venir, s'apprêtaient à partager leur nouvel animal de compagnie.

Pandoro réfléchissait à haute voix et se disait : « Un hamster ? Un coq ? Des poussins ? Ma demeure se transforme en véritable ménagerie. Je dois trouver les moyens nécessaires pour prendre soin d'eux, car ils méritent tous une vie digne et heureuse. Avant de faire tout dans le dos d’Eluna, je vais m'assurer de l'approbation de mon vétérinaire pour le coq et le hamster. Je leur trouverai des habitats adaptés pour les protéger des dangers de la nature. »

Comme il avait achevé sa journée de travail, Pandoro se préparait avec enthousiasme à rendre visite à son précieux compagnon à plume.

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Il se glissait habilement à travers les ruelles parsemées d'une neige froide et glissante, prenant soin de ne pas trébucher. Arrivé à son point de chute, il aperçut son animal : un salut de caquètements enthousiastes et des allées et venues incessantes sur un petit périmètre. Elle attendait l'arrivée d'un nouveau compagnon, mais elle ne s'attendait certainement pas à accueillir à la fois un hamster et un coq. Dans l'esprit de Pandoro, l'idée de planifier était étrangère ; il suivait simplement les impulsions de son esprit et laissait l'affrontement interne trouver sa résolution.

Il se précipitait vers sa poule, manquait de peu de glisser, et lui disait : « Eh bien, c'est glissant par ici ! Xelopet, bonjour. J'ai de bonnes nouvelles pour toi. Tu peux déjà deviner, non ? Mais je vais quand même te le dire. Dans les prochains jours, tu auras de nouveaux compagnons dans la basse-cour. »

Comme si elle comprenait, elle s'approchait de Pandoro pour recevoir des câlins. Elle adorait cela, et Pandoro n'était pas avare de douceurs. Il lui offrait encore des graines pour maintenir sa forme physique et réfléchissait : « Combien d'heures supplémentaires devrais-je travailler pour prendre soin d'une communauté plus importante ? Les œufs pourraient être vendus, les poussins loués aux cirques et aux forains. Le coq doit être jeune et prolifique. Cela représentera une perte financière, mais je pourrai leur enseigner des astuces, tout comme pour Xelopet. Quant au hamster, il faudra que je lui trouve une occupation. »

Alors que le temps s'écoulait en compagnie de sa poule, il était déjà temps de rentrer chez lui. Bien qu'il ressentît de la mélancolie à l'idée de laisser sa poule, il trouva la force de se relever et savait qu'il irait chercher un coq le lendemain. Cela lui insufflait le courage nécessaire pour affronter le déchirement de laisser sa poule seule et se consolait avec l'idée des nouveaux compagnons pour une basse-cour enrichie.

Pandoro regagnait le foyer où l'attendait sa femme bien-aimée, Eluna, qu'il chérissait par-dessus tout. Alors qu'il s'apprêtait à engager la conversation avec elle, Eluna se mettait à préparer le dîner, une tâche qu'ils accomplissaient ensemble, combinant les talents de chacun.

Elle lui dit avec gratitude : « Merci, mon chéri. As-tu passé une bonne journée ? » Pandoro répondit : « Oui, je suis vraiment heureux que la fin de semaine mette fin à l'épluchage des légumes. À la longue, cela devient monotone et provoque des nausées à l'estomac. »

Après avoir partagé un repas délicieux et accompli les corvées de la vaisselle, ils s'installèrent sur le divan en cuir pour réfléchir à l'avenir. Eluna exprima son enthousiasme en disant : « Si nous avions une famille, qu'en penserais-tu ? » Pandoro, avec un ton incrédule, reprit : « Une famille ? Oui, en effet, ce serait formidable. Mais pour le moment, je suis occupé à te fournir le meilleur confort possible. Attends encore un peu. »

Ils se préparèrent à dormir, et Eluna, avec sérieux, envisagea sérieusement de donner à Pandoro un fils ou une fille pour sceller leur amour continu et profond. L'idée d'agrandir leur famille les emplissait d'espoir et de projets pour l'avenir et renforçait l’union et les liens déjà solides.

Le lendemain se profilait et Pandoro se levait de son lit avec enthousiasme et se disait : « Enfin ! Le jour tant attendu ! Aujourd’hui, je vais me renseigner pour un coq ! Il n’avait pas besoin d’un coq trop agressif avec son bec ouvert et son regard fixe tel un roi assoiffé de richesses mais un coq docile, calme et avec une propension à s’occuper de ses affaires tel des races comme le cochy, le sussy ou encore le wymoulo.

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