Échos de l'Enclos : Xelopet et Paver, Une Idylle Subtile
Après une longue journée passée au sein de l’entreprise, Pandoro se hâtait auprès de son chef afin de récupérer ces 100 ani, fruit de sa journée de travail acharné. Pandoro envisageait de remettre ces 100 ani à sa femme et lui confiait les biens mobiliers patrimoniaux tel une gardienne du trésor familial, pour assurer la pérennité de leur train de vie
Avant d’être accueilli par sa femme dans sa résidence, il se dirigeait d'un pas déterminé vers son terrain, où l'enclos de sa poule et de son coq l'attendait paisiblement. Malgré les crampes d'estomac sévères causées par la faim, son dévouement inébranlable le guidait jusqu'à l'habitat de ses précieux animaux et défiait toute adversité.
Alors qu'il ouvrait la barrière de l‘enclosure du coq, Paver, il lui adressait avec émotion ces propos : « Aujourd'hui, je t'offre la possibilité de rencontrer ta future compagne en la personne de Xelopet. Prends soin d'elle et permets moi d'accueillir prochainement quelques poussins que je pourrai élever avec soin.
À l'appel du coq, Paver, tel la vibration d'une vigueur mélodieuse, une harmonie s'éveillait alors qu'il rejoignait Xelopet dans l'enclos et scellait ainsi un destin partagé. L'observation vermeil de Pandoro capturait chaque détail du pas empressé de son coq et témoignait d'une connexion profonde entre le maître et son noble compagnon.
Alors qu’il guidait avec bienveillance Xelopet hors de la basse-cour, Pandoro incarnait la quintessence de la compréhension et de l'empathie et tissait des liens au-delà des espèces.
Enfin, dans cet instant magique, le temps semblait suspendu alors qu'ils se découvraient mutuellement, unis par une énergie palpable et une promesse de nouveaux commencements. Le coq Paver saluait d’un roucoulement Xelopet et cette dernière faisait un bond en avant pour saluer son nouvel compagnon.
Pandoro était aux anges et espérait que cette nouvelle relation serait fructueuse et qu'elle contribuerait à l'harmonie de leur petite communauté animale. Malgré ses maux d'estomac, un sourire illuminait son visage pour ces moments simples mais précieux de sa vie quotidienne alors qu'il reprenait le chemin de sa demeure.
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« Eluna, ma chérie, est ce que nous allons bientôt nous attabler ? » s’exclamait Pandoro d’un ton happé par les douleurs d'estomac.
« Non, pas encore ! Pourquoi autant d’impatience ! Fouille dans l’armoir à pain, tu trouveras ton bonheur ! »
Pandoro se hissait vaillamment au niveau de l’armoire de la cuisine, obtenait le pain frais à l’intérieur et se tartinait deux tranches au chocolat blanc pour apaiser sa faim.
« Ah ! J’ai bien dégusté, maintenant, je fais te raconter mon expérience d’aujourd’hui : J’ai passé ma journée à fournir des prestations remarquables au travail, vu qu’on m’avait donné un nouvel instrument pour râper les légumes. Je n’ai pas été conscient de ma dépense d’énergie et je me suis retrouvé à la sortie de l’usine avec une fringale bien bétonnée. » disait Pandoro d’un air éloquent, calme et rassasié.
« Arrête deux minutes ce que tu es en train de faire ! Nous pouvons passer à table. N’oublie pas d’enlever tes vêtements tâchés par la souillure de ta journée et de les mettre dans la penderie. Je les repasserai demain matin. »
Pandoro s’agrandissait de son appétence d’en découdre avec le repas copieux après avoir quitté son refuge douillet : le canapé. Il mangeait plus que de raisons et devait défaire un point de sa ceinture pour laisser son estomac respirer.
Après ce délicieux repas, ils décidaient de se coucher : aucun câlin, pas de signes de tendresse mais ils pensaient tous les deux que l’autre voulait un peu de tranquillité dans son intimité́ afin d’aborder la journée suivante de manière optimale. Une routine quotidienne !
Le lendemain matin, Pandoro se réveillait aux aurores, toujours bâillonné de la veille, preuve du très bon repas et de l'amplitude de son estomac : lui, un homme vigoureux et athlétique. Ils avaient décidé pendant la nuit de se retrouver avec ces deux compagnons animaliers avant de se rendre à son travail. Il laissait Eluna dormir et choisissait de repasser lui-même ses vêtements de travail. Il était muni d’un sac imposant en tissu dans lequel il y avait sa paire de chaussures de secours, un repas copieux de tartines de charcuteries, de chocolats. Il y avait assez de variétés dans la nourriture pour faire une étincelle dans son estomac quand il sortirait du travail car il ne voulait plus avoir la même mésaventure que la veille.
Quand il atteignait l’enclos de couleur verte et suffisamment haut pour éviter des surprises pour ses animaux, il était sept heures du matin. Il le savait car une horloge en forme de chronomètre était pendue à son cou. Il avait pris cet instrument de mesure pour mesurer sa rapidité à bien effectuer son travail à l’entreprise dans laquelle il était embauché. Il appelait d’une voix puissante ces deux volailles. Alors qu’elles ne répondaient pas, il allait vérifier si tout se passait bien. Il fut agréablement surpris par le spectacle offert par un Paver torse bombé et par un Xelopet un peu naïve dans sa nature ! En effet, les deux gallinacés étaient blottis l’un contre l’autre et sommeillaient encore. Il n’osait pas les perturber et leur disait : « Tenez ! Une poignée de graines pour satisfaire votre appétit quand vous serez réveillés ! »
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Il rejoignait son travail de conditionnement des légumes à pied à la fois fier de percevoir l’amour naissant entre sa poule et son coq et abattu de ne pas avoir pu parler à ses animaux.
Il agissait à son aise dans le vestiaire impersonnel de l’usine pour se changer en son bleu de travail muni de gants de protection. Une fois préparé, il se munissait de son éplucheur et atteignait son poste de travail décidé à ne pas se laisser vaincre par ses émotions. Aujourd’hui, elles étaient contrastées entre la peur de ne pas être à la hauteur et la satisfaction de se retrouver en fin de journée pour rendre visite à ces volailles.
Avec le concours favorable de son chef au four et au moulin, de ses collègues soucieux de l’état mental de Pandoro, il enchaînait farouchement sa besogne sans rechigner sur les efforts consentis. Il épluchait, de manière adroite, les légumes, deux par deux, et ils étaient dans un état impeccable.
Ces collègues et amis de travail dans le même atelier lui demandaient : « Comment fais-tu ? Quel est ton secret pour allier efficacité et rapidité ? » Pandoro, un peu embarrassé, que ses copains ne puissent pas satisfaire à la difficulté d'enchaîner les légumes défaits de leurs emballages répondait : « Regarde bien, tu prends ton légume et tu épluches les parties les plus plates avant de continuer sur les parties les plus rugueuses. Sept secondes suffisent pour éplucher une pomme de terre et la déposer dans le bac. C'est l'équivalent du temps nécessaire pour parcourir 60 mètres lors d'un sprint.
Conscient de ses habilités à faire son travail bien au-dessus de la norme, Pandoro prenait le temps d’expliquer comment il faisait avec des démonstrations de ses mains. Avec une expérience de cinq ans dans la routine quotidienne, il aspirait à surpasser ses performances précédentes à chaque instant. Donc, l’expérience jouait un rôle crucial dans l’apprentissage véloce de la méthode.
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Dans le rôle confié et empreint de dévouement de l'enseignant, il se défendait avec une éloquence désintéressée et offrait à quiconque était disposé à écouter des conseils précieux pour exceller dans son travail.
Après une journée remplie de labeur et de succès en monnaie sonnante et trébuchante, soucieux d'éviter tout trouble gastrique, il saisissait ses sandwichs et les engloutissait tel un ogre vorace et dévorait l'intégralité de son encas préparé avec soin dès le matin. Maintenant rassasié, il se dirigeait vers ses compagnons à plumes.
Alors qu’il arborait une sacoche débordante de graines, il se délectait du panorama offert par Xelopet et Paver. Leur interaction était empreinte d'une compassion palpable, où Paver, la force animale du poulailler, laissait généreusement Xelopet picorer en premier lorsque Pandoro disposait les graines dans une gamelle commune.
C'était une approche tout à fait différente de la norme. Ces deux êtres avaient partagé la nuit ensemble et découvrait bien plus que de simples instincts, mais aussi le respect profond que chaque créature devrait arborer.
Maintenant apaisé, il s'approchait du tas de foin laissé par Xelopet. Une pointe de déception l'envahissait alors qu'aucun œuf n'apparaissait. Cependant, il considérait cela comme une simple parenthèse et restait convaincu qu'il découvrirait les précieux trésors le lendemain. Il savait également que Xelopet le préviendrait de tout changement dans sa fécondation. Sur ce point, il pouvait avoir une confiance absolue.
Etant donné qu’il priait ses deux précieux animaux de le suivre, il les installait confortablement dans leur nid. Tel une famille un tant soit peu atypique, il se mettait à la recherche d'un livre intitulé : "Les délices d'une vie à deux".
Pendant qu'il se plongeait dans sa lecture, les deux gallinacés écoutaient attentivement, captivés par les récits de Pandoro. Ils avaient appris à rester calmes et à se perdre dans les mots qu'il prononçait avec tant de passion.
C'était l'histoire merveilleuse d'une jument et d'un âne, de leur compréhension mutuelle et de leur amour, qui donna naissance à un merveilleux mulet, enveloppé dans l'amour indéfectible de ses parents.
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