Au sein du foyer, Eluna, tandis qu'elle s'attelait à la tâche de repassage avec une concentration paisible, partageait avec son époux des réflexions et des vérités profondes : "Les paroles que tu as prononcées continuent de résonner en moi tel une cloche d’une église. Je ne cherche point à restreindre ton entourage, car je reconnais que ta générosité envers eux est une vertu inestimable. Tu peux conserver leur amour. Cependant, je désire ardemment que tu cesses d'agir en secret. J'aspire à une transparence totale, afin que je puisse être informée de toute modification significative dans les aspects de ta vie susceptibles d'impacter ou de mettre à mal notre cocon familial. Mon intention n'est pas de te dicter des règles, mais plutôt de t'offrir des enseignements, dans le but de préserver l'équilibre délicat et subtile entre générosité et excès. Acceptes-tu cette démarche ?"

Pandoro, animé d'une immense gratitude, ne pouvait résister à exprimer à quiconque voulait bien l'entendre l'amour qu'il portait à sa femme, plus profond que tout. Sa voix, brisée par l'émotion, tremblait légèrement lorsqu'il disait : « Es-tu certaine ? Je suis pleinement conscient des souffrances que je t'ai infligées. Je suis prêt à te suivre et à écouter tes précieux conseils. Rien ne m'importe plus que le bonheur de notre famille. Merci, du fond du cœur, pour tes paroles. Je te suis éternellement reconnaissant. Merci, encore une fois. »

Pandoro interrompit ses préparatifs de repas pendant quelques minutes, saisi par une profonde émotion alors qu'il prenait conscience de son droit de garder ses animaux. En tant que conseiller habitué à donner des avis, cette réalisation le bouleversait profondément, et il exprimait : « Ta décision me touche en plein cœur, tel une flèche perçant ma cuirasse de chair. »

Eluna, le regard empli de tendresse, restait profondément attachée à son mari, dont une joie ineffable et un bonheur sans pareil lui traversait l’esprit des émotions.

Ils se sentaient au sommet de l'Everest, convaincus que leur bonheur se matérialiserait bientôt par l'arrivée de nouveaux bambins. Leur union n'avait jamais été aussi solide et enthousiasmant, et bien que Pandoro s'inspirât grandement de sa femme, il demeurait libre et responsable de ses actions au sein des liens sacrés du mariage qu'ils avaient prononcés cinq ans auparavant.