Eluna et Pandoro sur l'astre impétueux des ébats amoureux
Ils partageaient leur repas dans un silence paisible et les fourchettes s'affairaient autour des délicieuses pâtes à la carbonara. Les échanges précédents avaient été un festin et une consécration pour les deux amoureux. Ils les rassasiaient dans leur soif de communication.
Pandoro rayonnait de bonheur et savait qu'il pouvait désormais garder ses compagnons à plumes. Il pouvait agir librement, avec la bénédiction d'Eluna pour veiller au bien-être de ses amis à plumes.
De son côté, Eluna observait un Pandoro plus mature, ouvert à de nouvelles perspectives dans leur relation. Jamais elle ne l'avait vu aussi déterminé à fonder une famille. Et ses excuses ! Quel délice ! Il ne manquait plus que les mouchoirs pour émouvoir Eluna dont les sentiments n’étaient plus celle d’une jeune femme blessée mais celle animée par son devoir et ses préoccupations de conjointe attentive. !
Ils se dirigeaient vers le canapé, où Pandoro ressentait une certaine appréhension, ces jours passés en solitaire l’avaient quelque peu déstabilisé. Cependant, il chassait rapidement ces tourments de son esprit. Sa bien-aimée était à ses côtés, prête à s'engager dans cette tâche sacrée et universelle : essayer d'avoir des enfants. Sur un ton taquin, elle lui lança : « Alors mon chéri, es-tu fatigué ou souhaites-tu prolonger ton plaisir ? »
Pandoro répondit avec entrain : « Je suis prêt à te combler de bonheur ce soir. Mon esprit et mon corps sont entièrement dédiés à te rendre heureuse ! »
Ils entamaient doucement leur nuit et veillaient à ne pas perturber le fluide corporel de la beauté de leur union.
Dans l'obscurité du salon, ils se livraient à des étreintes dont la décence de ce récit ne permet pas de dévoiler davantage. Mais retenez ceci : cette nuit-là deviendrait le jour de la conception de leur précieux enfant tant attendu. L'amour pur, vibrant et impétueux entre ces deux amoureux emplissait l'air d'une énergie électrisante. Ils n’avaient de yeux que pour leurs propres desseins d’échanges corporels
Jamais auparavant ils n'avaient mis en exergue une telle communion dans un lieu aussi peu propice aux ébats amoureux.
C'était une toute première pour eux deux, un instant où ils se sont pleinement plu, où les soucis et les tracas rencontrés au cours de leur aventure semblaient s'évaporer devant le désir charnel. Ils aspiraient à ce que même la déesse Aphrodite elle-même donne son consentement à l'expansion de leur famille, où Maman et Papa résonneraient à travers un parcours amoureux des plus singuliers et ombragés par cette attente devenue infiniment longuet.
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