Lettre n°15 - 24/09/20

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Coucou Abuelo,

Me revoici, pour t'écrire une de ces fameuses lettres qui nous lient toi et moi. Ce soir, je t'avoue que je ne suis pas au top de ma forme. Toute la journée j'étais très bien, juqusqu'au moment où j'ai vu la date : on est le 24. Comme d'habitude ce nombre me fait énormément de mal. À chaque fois, il me rappelle que tu n'est plus là.

Je ne sais pas vraiment comment ça se fait, mais après cinq mois passé sans toi je suis à nouveau dans cette phase de déni. Quand je pense à toi, et que je pense au fait qu'on ne se voit pas, je me dit c'est normal de ne pas se voir en tout temps, alors que ce n'est pas ça, tu es définitivement parti. QUand je revois cette date c'est là que tout s'écroule à nouveau et c'est comme si je m'apercevait encore que tu es aprti, définitivement. À chaque 24 s'écoule encore plus de temps, et ce inlassablement.

Dans l'après midi, Mamie G m'a appelée pour me demander si je voulais bien qu'elle vienne un ou deux jours lorsque Tom et Emma viendront en vacances chez moi. Oui parce que le 24 octobre ils viennent en vacances ici, à Lyon. Je suis beaucoup trop contente, ils me manque trop ces deux là !

Donc, pour en revenir au sujet principal que je disais : mamie m'a demandé si je voulais bien qu'elle vienne passer un ou deux jours à Lyon pendant que j'aurais mon frère et ma soeur en vacances. Ce que je vais te dire, va très probablement paraître égoïste : j'ai beaucoup pensé à toi quand elle a dit ça, j'aurais trop aimé que toi aussi tu veinnes.

Enfin, bref ! Pour allez mieux aujour'hui j'ai serré fort contre moi tout en pleurant ta veste chemise à carreau rouge et noire de bûcheron. Celle qui porte ton odeur, cette odeur de sciure de bois, et de savon lègérement. Ça m'a fait énomément de bien de te sentir par cette veste, de sentir cette odeur qui me manque. Doucement, je me suis apaisé, j'ai relativisé. Je me suis rappellé que tu saura toujours quand j'ai besoin de toi.

Ça m'a très réellement fais du bien de te parler ce soir, enfin de t'écrire. Pour de vrai. Voilà, ce que je pense c'est à peu près tout ce que j'avais à te dire, le plus gros de ce que j'avais sur le cœur du moins.

je t'aime Abuelo, tu me manque tellement, tu ne peux pas savoir à quel point !

Ta grande,

Laure

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