Montagnes Russes

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— C’est magnifique Taurin.

— Merci, j’ai tout donner dans sa construction.

— J’ai bien compris et le jardin sur la terrasse est joliment travaillé. Sinon, si ton frère est en Enfer, toi, c’est quoi ta fonction ?

— Aucun métier, je vis ici et m’occupe de ce paradis.

— Mais, il y a bien de la nourriture à payer ? Enfin, qu’elle idiote !

— Hé oui, ici, tout est gratuit et infinis.

— Vivre éternellement me fait peur.

— On meurt aussi sauf que c’est extrêmement rare. Et toi ?

— Quoi moi ?

— Pourquoi avoir rapidement décidé d’accepter d’être soumise ? Certes, j’ai bien saisi le fait de ne plus vouloir écouter ton enfant sage…sauf que je ne comprends pas tout.

Je me penche sur le muret donnant sur une vaste campagne verdoyante. Ecoutant de drôles bruits comme des oiseaux.

— Mon homme n’était pas porté sur le sexe. Alors, au début il y en avait mais c’était simple quoi que romantique. Quelque fois, j’ai osé lui proposer de pimenter les séances, il m’a traité de salope, de bonnes à rien et que si je devais être soumise, le sexe n’est pas sur sa priorité. Pour lui, mon rôle était autre.

— Assez étrange qu’un homme aussi brutal n’a pas usé de son pouvoir pour soumettre son épouse.

— Oui enfin…je voulais…

— Oui jouer. Cependant les hommes violents désirent tout contrôler. Sait-tu pourquoi il n’aimait pas le sexe ?

— Non et ce n’est plus ma priorité.

Je me surprend à l’inviter dans la chambre. Proche du lit, il devine qu’on va franchir le pas le plus tôt possible. Il prend quand-même des réserves :

— Je ne veux rien précipiter Dorine. Bien que j’ai hâte, je…

— Cinq ans que je me masturbe, cinq ans que j’ai le feu au cul. Et oui, à peine morte que j’ai envie de sexe. Tu me proposes une porte de liberté, quelque chose qui me manquait. Montre-moi la passion unique entre une créature, Dieu et une humaine.

— Dorine…

— Chut, ferme-là et accepte de me délivrer ! Pour la première fois, je me sens bien. J’ai pourtant peur au-delà de la maison mais avec moi, je perçois de la protection.

Je l’embrasse délicatement et le même courant électrique qu’il a ressenti me parcourt. Il m’imite et on déshabille dans la même patience. Pour ne rien regretter de la première fois. Une fois assise et lui debout, sa queue tendue m’appel et j’ai hâte de faire sortir son sperme.

Je vais avoir mal c’est sûr et pour le moment, je le suce et il aime ça. Qui m’a envoyer ici ? Peu importe, on apprécie, on oublie nos genres et on s’abandonne. Sans un mot, cela est inutile.

Puis c’est à son tour, il devine que pour ce moment, on continue la découverte dans ce cocon. Mes cuisses écartées, je ferme un peu mes yeux pour laisser cette grande main jouer avec mon vagin. Il le goûte, le lèche et me doigte.

Je gémis, je me cambre et pleure de joie. Il teste aussi ma poitrine et je l’accompagne. Enfin, il me pénètre et je me laisse hurler comme jamais. Pendant de longues minutes ou de longues heures, on arrive au final. Le sperme est bleu, plus épais et d’un coup, Taurin se lève pour pleurer dans le salon.

Je le suis pour le rassurer et essayer de comprendre. Il me repousse légèrement :

— Je peux te rendre enceinte !

— Et alors ? C’est mal ?

— Tu supposer que mon frère viol mais c’est interdit. Enfin, violer oui.

— Je ne comprends pas. On a couché, tu as en voulu et maintenant tu parles de viol ?!

Il serre ma main et parle à voix basse :

— J’en ai toujours voulu de coucher avec une humaine…en fait, ce qui est interdit, c’est de faire tomber enceinte une humaine. On se doit de se protéger. On ne l’a pas fait. La prochaine fois, on le fera.

— Ok…mais…

— La loi parle d’interdit sauf qu’à ma connaissance, ce n’est jamais arrivé qu’une mortelle soit enceinte, ni qu’elle a eu des relations consentis avec…

— J’ai compris ! Alors on fait quoi ? Tu penses que je tomberais enceinte ?

— Je pense que quelqu’un t’a envoyé ici pour prouver que j’ai enfreins la loi suprême.

— Et alors ? On s’en fiche ! La passion avant tout !

— Oui, moi aussi je m’en…enfin, va prendre une douche, j’ai besoin de remettre les choses au clair. Je pense que tu es aussi quelqu’un de spéciale et…va te doucher. On se retrouve dans la chambre.

— D’accord….

Je file inquiète avec plus de questions…j’aimerais l’aider et faire comprendre à son monde, qu’on peut faire ce qu’on veut de son corps. Et puis, il a raison…qui m’a envoyé ici ? En quoi je puisse être une personne unique ? Sur Terre, j’avais rien d’exceptionnel.

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