Délectations

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— Qui va là ?!

— C’est moi Nikos, ouvre !

Le demeuré Nikos Kamal, l’un de mes oncles, m’ouvre la grande porte timidement. Je le bouscule violemment, jubilant d’interrompre une réunion. Je n’ai jamais aimé être au pouvoir, seul, imposer mes tortures me suffit. Enfin, je crois…

Pourtant, je repense au premier Maître de l’Enfer, Nalius qui me disait pendant ma formation « Ton talent, ne le laisse jamais s’endormir comme tes ambitions. Place tes pions, tu as le don de voir tes rêves devenir réalité ».

Mes parents ont étaient toujours détesté la politique, préférant s’occuper du rejeton des Din. Je me souviens aussi de cette réunion de famille lors de l’accueil de Taurin.

«

Gorgin ?

Oui père ?

Vient dans le salon.

Je laisse à contre-cœur mon opération du foie sur un rat vivant, pour trouver dans cette grande pièce, mes parents et une vingtaine d’autres membres éloignés dont trois sièges au pouvoir. Et parmi notre unicité, au pied de ma mère, une chose qui me repousse.

Nous te présentons ton petit frère Taurin.

Quoi ?! Mais Frik ! Il n’est pas des nôtres !

Je sais, il était le fils de Cail.

Ce traitre ?!

Exactement continu mon parrain.

Pourquoi ne pas le laisser aux deux autres ? Ou pire, sa mère ?

Il s’approche de moi et m’invite à mieux observer l’intrus.

Si on a bien exécuté publiquement son père, les deux autres l’ont été mais empoissonner.

Qui siège ? C’était quand ? Enfin comment…

Doucement, je vais tout t’expliquer. Depuis une semaine, pour éviter de croire que notre famille tente de gagner entièrement le pouvoir, on laisse les Din, donner six noms publiquement, pour les élections qui auront lieu dans un mois. Sauf que menace ou chantage aide à éloigner les proches.

Pourquoi ce n’est pas plus simple de s’imposer comme d’habitude pour avoir pas à les supporter ?!!

Calme toi Gorgin. La politique c’est complexe et tu comprendras plus tard. Surtout que depuis toujours, il y a deux familles. C’est la principale règle. La deuxième précise que les six élus restent en place pour dix ans, renouvelable une fois. Souvent, on est tous à nouveau en place.

Ok et j’imagine qu’il y a une troisième ?

Oui, lors du régénération, il faut que les candidats soient le plus éloigner. Cousins germains par exemple.

Je n’ai pas tout compris…

Ne t’en veux pas. Pour revenir à notre sujet, nous demandons donc des candidats qui ont eu le moins de relation possible avec les condamnés. Pour ça, une enquête est réaliser. De plus, pour marquer la punition, ils seront plus que surveiller et on a retiré Taurin pour éviter qu’il ne soit élever dans une optique de vengeance.

Je me penche vers mon nouveau jouet et une quantité de possibilité s’offre à moi. Il ne sait pas ce qu’il attend et pourtant, mon parrain coupe mes pensées :

Le but de l’avoir chez nous c’est de ne pas le punir. Il doit grandir dans notre amour la plus pure.

Ouai…

Essaye de lui montrer le bon exemple. Non Gorgin ! Pas tes fascinations morbides bien que tu as du potentiel. Soit un grand frère, joue avec lui, apprend lui la vie.

Et s’il apprend ses origines ?

Ne lui dis rien. On s’en occupera si on sent qu’il se pose des questions.

D’accord…

Ce qu’on a fait n’est pas bien sauf que c’est nécessaire étant le seul enfant du trio et un bon moyen de faire comprendre qu’on gouverne en accord avec d’autre famille. »

Je n’ai jamais été d’accord avec ça et mes deux autres oncles aussi. Ils ont réussi à contourner la loi sauf que mon passage va leur montrer qu’il faut accélérer les choses :

— C’est important Gorgin ?

— Oui Jun.

Nikos de son handicap physique se faufile jusqu’à sa place à côté de Farin et Jun. Derrière moi, à l’autre table, Quin, Bonias et Maik Din. Des jeunes dans leur première expérience de pouvoir depuis trois ans et mon sourire fait taire leurs possibles reparties.

Je pose mon document du Pacte entre moi et Suza, la sorcière officielle, rencontré pendant mes jeunes années. Jun, le lit et se décompose.

— Tu n’es pas sérieux Gorgin ?!

— Si. Je t’en ai déjà parlé que s’il brise la règle, il va le payer cher. Il va chercher querelle mais pas que.

— Je t’avais expressément exigé de ne pas aller voir Suza ! Et ce n’est pas parce que tu es le Maître de l’Enfer que tu peux décider de tout briser ! Mais, ce qui est fait est fait, vous ferez votre guerre entre frères !

— Tu ne comprends pas !

— Ho si ! Tout est clair Gorgin ! Tu as réussi à le rendre fou en jouant avec la magie sur des humaines ! Tout ça pour quoi ? Que Taurin s’énerve ?

— Non ! Non ! La loi est clair. Il a pêché, le seul moyen de le faire sortir de son antre c’est de venir se battre !

Je me tourne vers les Din qui ne comprennent pas de qui je parle :

— Taurin vient de chez vous. Fils de Cail. Et oui ! Ce petit morveux à finit par comprendre ses vrais origines et il a un faible pour l’injustice. Il n’a jamais osé se battre comme moi.

— Tu penses qu’il veut se venger ?

— Nikos, tu me dégoutes…

— Gorgin ! Il n’y aura pas de guerre ! Nous sommes en paix et…

— Jun, Jun. Quand on m’a déposé cette ordure, j’ai senti que je devais l’utiliser. Avouer que notre famille arrive à être plus ferme que ces pauvres merguez derrière moi.

— Hey ! s’offusque le plus jeune de vingt ans Quin.

— Vous ne servez à rien pauvres oiseaux morts.

Je me déplace de table en table comme sur un scène. Farin, essaye d’argumenter lui aussi :

— Gorgin. Tu as certes raison sauf qu’on ne comprend pas clairement tes intentions.

— Hum…c’est vrai qu’un conflit ne servirez à rien sans idées cependant beaucoup pense qu’il faut changer les choses. Un seul clan, le plein pouvoir et moi, si possible. J’ai malheureusement, rallier du monde à ma cause. Il se prépare à bousiller femmes et enfants des Din et ceux de notre famille ou proche qui ne sont pas d’accord.

— Tu ne peux faire ça !

— Ho si Jun. Mes chers oncles, des furoncles conservateurs ayant la peur dans le sang. J’en ai marre de stagner, torturer, violer dans mon coin…je tourne en rond à vrai dire. Nous sommes des milliards et des milliards de créatures de toutes mondes. Et je précise qu’il n’a pas que mes alliés dans ce futur guerre. Non, d’autres clans désirent aussi du pouvoir, seul ou à partager. Tiens, par exemple les Hisins propose un grand gouvernement avec un représentant de chaque race, un peu comme chez les pauvres humains.

Je reviens vers lui et plus on se fixe, plus il est paralyser. Plaisir, sadique je compte l’achever.

— Jun, ce gouvernement est finit. Aucun retour en arrière. Tu pourras tenter tout ce que tu voudras, j’ai plus de ressources que l’été le père créateur !

— Gorgin…s’il te plaît… si tu veux le pouvoir, prend le maintenant avant le carnage !

— Je n’aime pas la facilité et j’aime la souffrance.

— Si Taurin ne vient pas ?

— J’irais le chercher mais je l’ai déjà prévenu de mon plan. Je connais son nouveau jouet, elle s’appelle Dorine, il va tenter de passer toute sa haine sur elle en m’imitant cependant il devra sortir me voir et regarder ce qu’il a enclencher. Si vous compter rester en vie sans perdre votre famille, à vous six, j’exige que dans quelques minutes, sortent un article sur lui. Ecrivez ! « Taurin, fils du traitre Cail, reproduit une honte universelle en ne respectant pas deux fois la nouvelle loi suprême. Coucher avec une humaine est passible de la peine de mort et son frère Gorgin le punira avec joie. Quiconque ne le remet pas à la justice, engendrera un jour de plus de chaos. » Et le deuxième, « Par ces mots, nous allons dissoudre le gouvernement. Nous avons écouté vos vœux les plus cher lors des dernières enquêtes ces quatre cents dernières années. De plus, nous serons conscient que le coupable amènera à des soulèvements en raison de son opinion qui nous diviseront. Nous serons d’avance incapable de trouver une solution de paix, là aussi pour des raisons d’avis personnels. C’est pourquoi nous préférons en attente d’un nouveau régime, accorder l’habileté à Gorgin pour remettre de l’ordre. Lui seul a la capacité de réaliser des futurs élections à une condition, livrer son frère. Avant de vous quitter, soyez sur vos gardes, on a eu échos par Gorgin, qu’une nouvelle armée, la X, préparait des attentats. Aucune intention n’a pu être clairement établis et l’ajout de cette menace inconnue, nous conditionnent dans un cataclysme sans précédent. Merci de votre courage, on espère que le sang sera peu coulant et que l’un de vous trouvera la nouvelle clé à la paix éternelle. »

— Mais…les lecteurs vont comprendre que…suppose Bonias

— Si dans moins d’une heure, le journal ne sort pas, je vous brûle vif. Et bien sûr que certains ne sont pas idiots ! Le but n’est pas l’union bande de spores !

— Oui…oui, compris...acquiesce Jun

— Vous avez tout ce qu’il faut, au boulot ! Et inutile d’appeler à l’aide, les gardiens sont morts.

Je ressors en bloquant la sortie et rit pendant au moins vingt minutes. L’heure passée, on toque avant que je ne rentre et Bonias, le papy me remet le journal. Fier de moi, je le pousse avec les autres jusqu’au fond.

— Merci pour tout ça. Si je n’avais pas eu Taurin, la loi n’aurait pas existée et je n’aurais jamais pu enfin enclencher un renversement pour cette raison stupide ! Nous voilà donc à l’heure des doutes, des peurs et de ma tyrannie ! Comme vous avez officiellement quitter vos fonctions…

— On est libre hein ?

— Non, non Maik. Libre serait signe de ma faiblesse. Plutôt vous mourrez, mieux c’est.

— Pitié Gorgin ! Pitié !

— Pardon Jun. Je n’ai aucune pitié, tu m’as vu grandir comme les autres.

Je sors de ma veste, une boule de feu plus pratique que la fourche dont je renie depuis des lustres son utilité. La balle de tennis s’arrête à leur pied et explose pour les cramer. Puis, je mange mon orange de mon autre poche pour me délecter du spectacle.

Une fois dehors, je passe par la salle d’impression où j’ai séquestré les deux salariées. Une intimidation de mort plus tard, le papier s’envole par milliers. Taurin a sa photo partout en seulement quelques heures.

Je lui laisse du temps pour venir me voir et en attendant, je retrouve ma victime, un homme d’âge moyen dont je me fiche de sa peine et qu’il patiente depuis deux jours sur une chaise assis sur un pique dans son anus.

Pourtant, je le libère, préférant justement pendant ces jours de calme, préparer mes plans et essayer de deviner ceux de Taurin. Et que va faire la pauvre Dorine ? Je sais que son nom par Suza qui a trouver un corps pour sceller celle de Belina. Et puis, je pense qu’ils vont tomber amoureux…et j’ai bien envie de m’amuser sur elle pour tester la pression artérielle de ce faible. Pour m’imaginer, je pars en quête d’une de son âge et trouve rapidement mon bonheur parmi la nouvelle fournée de salopes mise à disposition par mon personnel. Elle a peur et je commence le travail par une sodomie, histoire de lui faire comprendre.

Chez moi, tous les coups sont à l’infinis et se régénèrent. Seul l’esprit ancre l’horreur et être le Maître ultime est génial ! L’ancien était trop doux…j’ai dû rattraper tout ça.

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