Auberge Williams

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— Tu en veux pour combien ?

— Six milles dorius Lamil !

— Elle vaut plus la putain ! Regarde sa chatte aussi douce que ma vache !

— Hum !!

Attachée en croix debout et nue contre un mur, je fixe avec horreur l’hôtelier barman qui nous a accueilli, il me semble depuis une heure, entrain de me toucher. Un homme chauve, petit mais donc son coup de massue pendant notre commande dans ce lieu vide, m’a cloué ici.

Ma tête est en feu et d’un regard je cherche Taurin. Il reste assommer, lui aussi attaché mais plus fermement et dans une cage. Il doit se sentir confus de nous être arrêter ici, pensant retrouver de bons vieux amis, les frères Williams…S’ils ne cherchent qu’à me baiser, je pourrais peut-être négocier une sortie, sinon, on est mort et l’aventure s’arrêtera là.

— Ce monstre lui a déchiré comme un obus ! D’où le prix mon salaud ! Il n’est pas rechercher lui d’ailleurs ?

— On s’en fiche Lamil, elle sera notre pute.

— Vorik ! Et si, on négocie avec Gorgin ?

— Retourne boire Hans, oust !

— Ecoutez moi les frangins, ça fait tellement longtemps que je rêve de niquer une humaine !

— On doit se parler Hans ! File !

— Vorik, laisse-moi au moins la doigter !

Vorik, plus athlétique mais plus sadique, aussi sale que son petit frère, se lèche les lèvres avant de me serrer un peu le cou tout en commençant par rentrer ses grands doigts crochus pour me faire pleurer. Son odeur me répugne et je pris pour que Taurin se réveille.

— Ta chatte a déjà été souillé deux fois par une créature reclus, dont personne ne veut. Si on doit gagner de l’argent avec toi, crois-moi que tu vaudras rien. Je te laisse malgré tout prendre du plaisir avec le meilleur buveur de vin de la région de San, fidèle depuis plus de quarante ans. Tu verras dans ses vieilles mains, l’art du sensualité.

— Hum !!

— Chut, pendant ce temps, on va réfléchir à ta mort. Gorgin serait heureux de notre capture surprise ! T’imagine la somme monstre et la reconnaissance éternelle Lamil ?

Ils rient tous puis le client prend le relais pendant plusieurs minutes. Sortant sa queue d’homme flasque pour se masturber. Les frères s’éloignent vers la cage pour admirer le spectacle.

— Un jeu ça vous dit bandes de traites ?

Taurin ! Il s’est réveillé et sa colère est bien dissimulée. Pitié ! Sauve moi de l’horreur !! Les deux se retournent comme d’un seul homme en ricanant plus doucement.

— Un jeu mon cher Taurin ? Bien sûr, nous on s’amuse déjà avec ta salope ! Tu ne perds pas de temps mon salaud à t’affranchir des règles. Personne ne baise les humaines, en plus elles ne donnent rien de vraiment croquant et seul Gorgin peut se le permettre !

— Vous la donnez comme une esclave Lamil ! C’est pareil !

— Tu lui trouve quoi à elle ?

— Tout ce que vous n’avez pas Vorik ! La tolérance, la curiosité, l’esprit cultivé, les bonnes manières !

— Tu veux la retrouver en vie ?

— Lamil, appel mon frère, je me ferais un plaisir de lui parler ici. Cependant, en échange…

— En échange quoi ?

— Laisse-moi lui écrire une lettre, ne la toucher plus jusqu’à notre rencontre.

Septique, ils acceptent. Hans se soulage entre mes cuisses puis s’en va avec les autres de la cave. Lamil revient avec de quoi écrire et Taurin rédige d’une seule main.

— Tu peux relire si tu veux.

— Je n’ai jamais su.

— Ton frère ?

— Non.

— Tant mieux, demain, mon frère sera là, je te le garanti.

Il ne répond pas pour remenotter sa main et referme la porte. Taurin est un peu hilare et il s’explique même si je peux le deviner :

— Ils sont stupides, brutaux et illettré. Les comptes sont géré par un nain, Brikos. Enfin, bref, demain, mes amis seront là. Férin et Félinda sont capable de thérianthropies. Une capacité de transformation pour le coup, infini en animal. Lion en priorité. Cette auberge ne paye pas de mine donc peu de chances de faire des victimes. Une fois libre, on verra avec eux la suite. En tout cas, je pensais trouver les mêmes amis, comme quoi, la vie se fout de notre gueule. On va sortir, soit forte. Je crois en toi. Moi, mes liens sont trop serrer pour essayer quelque chose. Je t’aime.

On pleure ensemble et j’ai froid, j’ai mal, j’ai soif, j’ai faim et je pense à son corps chaud pour tenir le coup ainsi qu’à demain.

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