Férin et Félinda
— Vous allez le payer cher ! Bandes de fistes de putes !
— Ferme là !
Il reçoit un grand coup de massue ce qu’il le fait taire de la part de Lamil. Son arcade saigne d’une couleur violette. La nuit avait passer sous la surveillance alternée des fous. Pourtant, si j’avais l’espoir qu’on allé être libre, ils n’ont en pas finit de me démontrer toute leur puissance.
Lamil place des drôles de chaines qui électrocute Taurin et une fois assurée une deuxième fois qu’il ne bougera pas, il referme à la clé. Les deux sourient et je cherche le meilleur moment pour leur donner des coups. Ils posent leurs mains sur chacun de mes liens :
— Comme on a finalement décider de profiter de toi, je te conseille de nous laisser te dominer. Les humaines sont de bonnes esclaves sexuelles.
— Hum….
— Chut sale putain. Vorik a raison, par ta sécurité, ne pas bouger sinon tu va le payer très cher. Et si on ne peut te tuer, Gorgin a ce don donné par le créateur. Enfin bref, prépare ta queue petit frère et goûtons le cul d’une mortelle.
— Hum !!
Ils continuent de s’amuser et ils arrivent rapidement à me plaquer sur la terre battue. Vorik bloque mes poignets au sol tandis que Lamil m’installe à quatre patte et s’insère rapidement dans mon anus brutalement. J’hurle encore plus, je pleure et les humiliations continuent :
— Alors mon frère ? Tu sembles prendre plaisir !
— Son cul est minable ! Ma queue pourtant jubile de la punir ! Et des siècles que j’en ai pas niquer ! La dernière fois c’était Zaika ! Dire que son père n’avait pas apprécier !
— Et nous avait décapiter pour le simple amour qu’on procurer à notre demi-sœur !
— Depuis, on a apprécier les sirènes, les fées et les créatures aux corps si moelleux qu’une simple mortelle à la peau basique, à la chatte fade de couleurs et à l’odeur si reconnaissable des poubelles pleines de rats !
— Hum !!
— Tu veux quand même y rentrer ?
— Tu t’es vider ?
— Bientôt !
— Arrête de t’agiter sale vaurienne ! Vous ne servez à rien, pourquoi certains vous aiment ? Vive Gorgin ! Vive sa loi dominante vous concernant ! Vous ne servez rien à part subir la punition divine du plaisir !
— Hum !!
D’une main il maintient sa poigne et de l’autre me doigte tout aussi violement. Puis, je sens une drôle de substance et les rôles s’inversent. Lamil me force à le sucer en profondeur. Tellement prise dans leur jeu, ils ne remarquent pas qu’un rat s’est infiltré accompagné d’un aigle. L’oiseau toise les environs depuis le haut de la cage.
Je perçois un sourire qui me confirme l’identité. D’un coup de tête, il signale l’attaque. Le rat d’une taille moyenne monte jusqu’au coup de Lamil pour le mordre violemment. Les brutes se transforment en peureuses.
Ils me relâchent et la confusion permet à l’aigle d’attaquer Vorik qui se défend comme il peut au sol tandis que son frère est cette fois debout en tentant de retirer l’animal. De mon côté, je profite aussi de ce temps pour prouver ma force de me battre. J’enlève mon tissus et vole les clés dans la poche de Lamil.
Hésitante un instant, j’essaye de soulever la masse sauf qu’elle est impossible à prendre. Sans continuer à perdre de temps, je libère Taurin. Mes claques, mes cris mettent du temps à l’atteindre. Par contre, sa chaleur atténue mon premier et j’espère dernier traumatisme.
Dans la pièce, je me fige devant la carrure d’une femme portant les couleurs de son animal, l’aigle. Un pantalon marron velours et une chemise dentelle blanche donnant de la valeur une forte poitrine.
A ses côtés, aussi grand qu’elle, son homme, dans un autre style vestimentaire. Plus discret, presque effacer, il repasse de ses mains sa tenue de poils gris. Derrière, les corps inertes des gérants.
Je ne bouge toujours pas attendant que le couple disent un mot. Elle s’avance vite devant nous, s’agenouille pour entrouvrir la bouche de Taurin, sors une fiole de sa poche et lui donne quelques gouttes.
— Pardon pour ce début de silence. Notre lutte a dû réveiller les deux poivrots. Félinda pour vous servir.
— Do, Dorine. Merci, merci d’être venu si vite ! Vous lui avez donner quoi ?
— Un petit remontant, recette secrète. Férin ?
— Oui ?
— Va chercher ses affaires. La pauvre ne doit pas rester nue.
— On ne sait pas où ils les ont cachés….
— On saura les trouver Dorine.
Elle me rassure au mieux et pendant que Férin est partit, Taurin revient un peu à lui.
— Ils sont mort ?
— Oui, mon mari possède un très bon venin. Taurin ! Comment tu te sens mon ami ?
Il prend son temps pour répondre ce qu’il me permet de retrouver de quoi m’habiller. De dos, je reprends une nouvelle robe et mes bonnes chaussures. Taurin est aidé pour remarcher et on s’enlace. Il prend la parole :
— Merci de votre rapidité. Je me sens idiot de mettre arrêter boire un coup ici. Le temps change les amis sauf que vous, vous êtes unique. Jamais vous m’avez juger.
— Les frères étaient des amis tardif.
— Ouai Férin. Au fait, elles sont passés où votre couleur ocre ?! Signe de force ?!
— Deux ans reclus que tu oublies qu’on évolue mon frère. Le lion est bien trop prévisible, on change de tactique.
— Alors gardez là ! Bon, le plan ?
— Ton frère prépare la guerre à l’Est contre Cunis.
— Ils sont neutre Félinda !
— Je le sais bien ! En attendant, il semble faire un diversion.
— Comment ça ?
— Par des informateurs, on sait que c’est lui et sa nouvelle armée, le Dragon Sanglant qui attaqueront dans un mois, le jour des morts chez les Cunis. Mais, il fait croire qu’il va contrer ton armée supposé appeler, le Faucheur. Cette diversion le moment venu, va lui permettre de déployer dans la confusion, son vrai plan. Déployer la terreur par des soldats de l’ombre. Tu vois de qui on parle ?
— Les Endormeurs….
Il grince des dents et apprend à se calmer. D’un coup, je manque d’énergie et je flanche. Taurin me soutient :
— Allons chez vous discutez de tout ça. Un mois c’est aussi long que court pour préparer une guerre. Et si en plus des innocents meurent c’est qu’il est prêt à tout pour m’attirer.
— Il faut rallier du monde, monter notre armée. S’il nous a inventé notre unité, alors formons là !
— Du calme Férin, du calme. On va éclaircir tout ça, Dorine à besoin de reprendre des forces. Et malheureusement, on est a pied…vous êtes venus comment ?
— Avec ce bon vieux Hiscarius ! Suivez-moi !
Férin amorce le mouvement suivit de sa femme qui l’aide avec les bagages. Taurin me porte et je découvre dans la brume, une calèche attelé par un seul cheval. D’une robe sombre, d’une musculature puissante et d’un regard noble. Il semble me saluer d’un rapide signe de museau. On monte vite au chaud avec Félinda et Férin conduit.
— En deux heure on y est. Tient, reprend des couleurs. Et surtout, repose toi. Je sais combien c’est dur de subir ça. Ils m’ont jamais touchés mais d’autres oui. Sur Terre, je ne connais pas vos moyens de vaincre, ici, on retrouve rapidement la détermination, la fureur de vaincre et l’appétence pour la violence. A user avec escient bien sûr.
J’acquiesce en silence et mange une pomme puis m’hydrate heureuse d’être rapidement comprise. Taurin lui, je suis persuadé qu’il pense à la guerre. Et moi ? Qu’elle rôle vais-je avoir ? Surtout que notre passion pour le BDSM consenti, s’effrite pour laisser place à cette inconnue. Il avait une vie bien rangée, il a fauté…Moi, j’avais une vie chaotique, rien de va vraiment changer…
Je me repose plusieurs minutes jusqu’à arriver dans un palace sécurisé par deux Géants en pierre. Le temps est encore brumeux et je ne peux pas tout admirer. A l’intérieur, on s’installe de suite dans un grand salon chaleureux, colorés et la décoration est comme chez Taurin. Le canapé rouge vif me réconforte et j’admire la peinture du plafond représentant la rencontre du couple.
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