Les Faucheurs
Trois mois qu’on a pas bougé, trois mois que notre clan les Faucheurs mène des combats contre les Dragons Sanglants. On a décidé d’accepter le nom donné par Gorgin. Ce dernier cherche sans doute à continuer de déstabiliser le monde suite à l’échec de l’attentat chez les Cunis.
Félinda a pu s’infiltré chez les Endormeurs pour rester en contact, l’une des membres assez hauts placés. Elle est par ailleurs ici pour me m’éclairer une dernière fois sur les quelques chefs de notre alliance. Ils sont tous là dans le grand salon et je déguste l’élixir divin offert par l’un d’eux : Du Mikos. Du champagne plus prononcé avec des notes d’orange et de noisette. Un mélange que je n’aurais tenté si je devais l’avoir inventé mais venant de Dieux, c’est exquis.
— Santé Mademoiselle ?
— Appelle moi Dorine et toi ?
— Nayla. Donc, tu voudrais que je te refasse les présentations parce que Taurin s’amuse au bundo avec Férin et Olin ?
— J’aimerais bien oui. Disons que depuis qu’on est ici, je me suis volontairement mise en retrait car je suis humaine et la guerre plus les stratégies, je suis vite perdue….
— Je peux comprendre.
— C’est fou que vous ayez tous l’apparence humaine enfin, remarque chez nous, quand on pense à des Dieux, ils nous ressemblent en majorité.
— Sauf ma couleur bleu nuit et mon crâne chauve.
— Ouai.
On rit et je continue de l’apprécier alors qu’on se connaît depuis à peine vingt minute. Elle est venu me parler et m’a questionner. Tandis que les autres sont partit en petits groupes. Sans doute que son mystique travail solitaire l’habitue à justement être en retrait.
— Bon, alors, si ton cher Taurin n’a pas eu le temps pour les présentations, on va commencer.
— Première question, vous êtes ici pour représenter un peuple ou communauté, j’imagine. Sauf que votre monde est si infini, combien il y a-t-il de races, enfin peuples ?
— Personne ne le sait car tout est sans cesse en mouvement. Disons qu’on peut voir notre monde en forme d’œuf. Divisé en quatre coins dont le Nord et le Sud concentre en moyenne une centaine de race. L’Est et l’Ouest sont des régions dangereuses, parfois inexplorées en raison de bêtes ou des plantes féroces. Bref, parmi tout ces vastes vies, beaucoup qui ne veulent pas être emmerder, ont quand même décidé d’être sous la bannière d’une mégalopole.
— Ouai, je te suis. On a eu ça par chez moi aussi.
— Il t’a expliqué comment marchait avant la gestion de tout ça avec deux familles ?
— Oui.
— Gorgin veut être le Maître et les autres sous sa coupe. L’échiquier géant est redistribuer et tout le monde veut finalement trouver une place. Les neuf chefs ici, sans que je ne sois horrible dans mes propos, ne sont jamais allés sur des gestions diverses autant sur la guerre que pour une histoire entre deux commerçants. Pourtant, ils ont été élus tous en même temps suite à un vote des peuples voulant une grand paix et croyant la version de Taurin. Olin qui est en vert avec Zad en rose, sont cousins germains. Ils ont deux régions proches. Le premier était vendeur de Xin, du thé et l’autre, artisan dans le domaine des bougies. Leurs talents ? Ils improvisent à merveille, aucune erreur de mise en place de leurs plans.
— Ils se sont donc tous présentés ?
— Tous car les votant ont conclut que la vrai force d’un guerrier n’est pas dans sa violence mais dans son humanité. Ensuite, parmi le trio qui jouent aux cartes, Kazou, le plus vieux, un chanteur prodigue capable de paralyser avec sa voix, si besoin. Utile pour les gardes, finalement. Juste à droite, Caquin, la vingtaine, grand joueur de Wili, un jeu de balle et dix fois champion suprême. Il est donc rapide et précis. Enfin, Vikia, la deuxième femme ici. Je sais juste qu’elle était marié à un ex dirigeant d’un service de renseignement. Une calculatrice froide qui ne laisse rien passé.
— Quel service ? C’était au gouvernement ?
— Malheureusement, comme j’ai précisé, je n’en sais pas plus. Vers la piscine, les petits cinq derniers. Le costume blanc à fleurs rouges c’est Hyrinos, un collectionneur d’arts. Celui à sa gauche, en robe beige c’est Donisop, un célèbre sorcier. Celui qui rentre s’appel Hasus, de ce que j’en sais jusqu’à présent, car il a souvent changé de casquette, est un éleveur de chevaux. Pour finir à côté de notre couple Férin et Félinda, un autre couple, Bonin et son épouse Suza, tout les deux anciens grands restaurateurs.
— Bé, tu en sais des choses !
— C’est aussi mon rôle bien que Férin m’avait déjà envoyé une liste.
— Taurin m’a raconté qu’ils étaient tous des fidèles amis. Lui qui s’est tant isolé…
— Tu en discutera avec lui.
— Et toi Nayla ? Être Endormeurs, ça consiste en quoi ? Pourquoi être avoir pris parti pour Taurin et pas pour son frère ?
— Ho tu sais, Félinda m’a rapidement convaincu que notre institution peut leur être utile. En fait, à notre création, on était une unité d’élite capable d’assassiner dans l’ombre pour le compte de l’Etat. Puis, des très hauts placés, fortunés, nous payer pour des services privés. Je suis dans l’institution depuis déjà cent ans, je dirige un pôle sur une partie d’un territoire. Ma section est resté pour le compte du gouvernement. D’autres continuent pour les comptes privés qui sont à la limite de nos règles. On se cherche assez souvent. Enfin, bref, les ordres sont les ordres et j’avais que la version de Gorgin. Quand Félinda est venu pour la première fois sonné chez nous, mes collègues voulaient l’arrêter mais j’aime toujours avoir un avis.
Elle sirote les yeux dans le vague et je prends le temps de bien tout cerner.
— Des preuves, elle est avait surtout sur les actions déviantes que se vantait Gorgin. En plus, elle est une as de l’ombre comme moi, comme nous. Alors, on s’est revu plusieurs fois et je sais bien que ce fou cherche à me nuire. Pour moi, tuer des montres n’est pas un soucis, sauf que ces derniers temps, les missions pleuvaient et tout notre service commence à souffrir. On est prêt évidemment à répliquer. Pour moi, il est évident que lorsque la paix sera enfin arrivée, j’abolirais les Endormeurs. Contrairement à Félinda qui sauvent plus qu’elle élimine par nécessité. Enfin, elle extermine les animaux et sauve donc les Dieux. Des questions ?
— Une partie de bundo ma chérie ?
— Une partie de quoi ?
— Un jeu de dès à dix sept tours où il faut faire le plus de série de pair de couleurs et de chiffre.
Il rit avec les mini dès dans sa main droite et je lève les épaules en signe d’accord. D’un œil, j’invite Nayla qui préfère rester en retrait. Taurin m’invite d’abord à une partie d’essai sur une table au bord en bois et tapisser d’une vrai mousse :
— C’est Olin qui a ramené sa plus belle version. Dommage que tu n’as jamais voulu tester.
— Il me fallait d’abord réviser votre monde mon cœur et merci Olin.
Je lui sourit et Taurin commence à s’agacer faussement moqueur que je ne l’écoute pas alors que fais connaissance avec le vendeur de thé. Pendant la première partie, ma nouvelle amie est finalement venu me voir et me met au défis. Finalement, une partie de la soirée, juste avant le dîner, se joue en tournois tous ensemble.
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