Une nouvelle peau
— Salut mon coquin.
Dans notre chambre d’hôtel, pour une étape, je le surprend en sortant de la salle d’eau en jouant avec mon string. Depuis deux trois jours, une nouvelle force presque magique m’anime.
Mon dynamisme surprend tout le monde. Même le premier jour de l’échange, tandis qu’une tension commençait à monter, j’avais réussi à calmer le jeu avec fermeté et diplomatie.
En repos pour deux semaine, dans ce lieu gardé par des alliés, je reste plus énergique. Hyperactive, je ne tenais plus en place ayant besoin d’aller courir. Je m’échappe tout les matins, dès quatre heure pour quarante minutes dans le parc à côté puis, je rentre faire des squats et des pompes. Personne ne connait les gestes et le concept du sport. Et leur expliquer, fût assez drôle.
— On peut dire merci à ces boules de feu !
Il dépose son journal de rapports sur les missions et projets sur la petite table, pour venir m’embrasser.
— Tu es bien trop en forme toi, Donisop se demande même ce que contient ton sang !
— On n’a pas encore tester la combi et c’est vrai, je ne pense pas en avoir besoin !
— Il veut bien essayer de l’analyser.
— On s’en fiche pour le moment ! Vient là toi, tu mérites une petite leçon.
Je le pousse pour le laisser s’assoir sur le lit en lui liant les mains avec mon string dans son dos. Coquine, je m’agenouille pour sortir son pénis. Voilà quelques temps qu’on n’a pas couché.
— En quoi je suis punis Madame ?
— Hum, tu es un bien vilain garçon.
— Je pensais que je devais être le dominant ?
— Dominant ? Toi ? Tu as encore du travail pour ça.
— Ah oui ? Et pourquoi Madame ?
Je le suce lentement pour le laisser réfléchir. Il ferme les yeux pour prendre son pied.
— Tu as trouvé mon garçon ?
— Je pense que oui Madame.
— Si tu réponds juste, je te libère et tu fais ce que tu veux de moi. Sinon, je continue à m’occuper de toi.
Je me lève pour l’embrasser avec ma langue, je lèche un peu sur son visage tout en le masturbant. Son sourire et son souffle augmente encore plus mon envie de le monter.
— Alors mon petit ?
Mes mots, mon autre coup de langue à son oreille droite, je lui donne bien de l’effet. Il cherche a accrocher sa langue et me mordille les lèvres.
— J’ai laissé la place à Férin. Il gère avec les autres, toutes les prochains objectifs.
— Hum, pourquoi tu as fait ça mon vilain ?
— Il a plus d’expérience que moi. Je m’étais trop isolé pendant des années que dehors tout a changé.
Je m’installe à califourchon pour m’insérer de plus en plus vite. Ma peau contre la sienne, brûle sans douleur.
— J’ai répond juste non ?
— Les règles sont là pour les enfreindre. Tu a été trop seul, trop faible. Tu as peur de mal connaitre le monde alors que tu m’apprivoise moi, une simple mortelle. Tu compte laisser les autres bombarder le Vinis ?
— Le siège est sous contrôle et ce salaud doit bien se terre quelque part !
— Tu veux le faire souffrir ?
— Oui !
— Pourquoi ?!
— Il me traitait comme un jouet, un cobaye ! Puis, il a tué cette pauvre humaine qui ne demandait que de l’amour ! J’ai appris ou du moins, tenter de lui ressembler….
— Pourquoi être comme lui ?!
— Pour le comprendre !
— Tu veux le faire souffrir avec ces méthodes ?
Mes différentes intonations accompagnés de pincement dans son dos, donne ce que je continue d’attendre de lui. Il doit comprendre un changement, s’affirmer, poser des actions après de belles promesses.
Faire du mal, ne me ressemble pas et pourtant, ça me procure du plaisir. J’ai hâte qui reprenne le dessus dans ce jeu de rôle.
— Oui Dorine ! Doucement ! Tu me fais mal !
— Chut, tu le sais qu’on joue, tu le sais que je suis là pour te remettre sur le droit chemin ! Sans doute que l’âme de Belina vit en moi ! On est morte pour t’aimer ! Comment était-elle ?!
— Belle, attentionné, sexy, coquine, bonne cuisinière et dominatrice !
— Et moi ?!
— Belle, salope, attentionné enfin tu es comme elle ! Puis, aussi battante, une force de caractère, impulsive et qui ne juge jamais ! Tu as accepté rapidement qu’on baise, être dans mes fantasmes simplement parce que ton mec ne couchait jamais avec toi ! Tu es une belle putain qui adore prendre du bon temps et ça j’apprécie !
Je retire mes doigts pour l’embrasser tandis que je commence à lui défaire les liens tranquillement.
— Tu étais là, j’avais peur évidemment. Mais, morte pour morte, autant libérer mon cul avant de flipper ! Il m’a tué ! Il me fallait passer rapidement à autre chose. Tu as été honnête, avouant imiter un type comme Gorgin ! Tu n’as pas besoin d’être comme lui, ça va te pourrir le bon que tu as en toi. Enfin, disons, que, parmi tout nos moments au lit, tu n’as jamais pris les devants pour me soumettre. Ce temps est révolu !
— Tu veux être soumise ?
— Fouette moi en pensant à lui ! Baise moi à en pensant à sa défaite ! Tu seras le chef de toutes les races ! Traquant chaque rat lié à lui !
— C’est vrai que je n’ai pas encore eu l’occasion de passer à la sodomie. Ça ira avec ton traumatisme de l’auberge ?
— Félinda m’a donné des conseils pour passer à autre chose ! Ils sont mort en plus ! C’est principal !
— Alors tu risques de le regretter !
— Je ne suis plus Dorine mais lui !
La culotte à peine sur le côté qui soulève pour m’installer à terre à quatre patte. Il retire son pantalon pour prendre sa ceinture et me fouetter une dizaine de fois.
— Pourquoi tu arrêtes ?
— Tu es rouge, c’est qu’un jeu. Je refuse d’aller plus fort.
— Je suis plus puissante que jamais Taurin ! On est seul ici ! Les autres sont en repérage ! Je peux crier autant que je veux ! Alors, si tu compte devenir le Maître du grand bouleversement, si tu m’aimes, si tu veux rendre hommage à Belina et toutes les victimes, vas-y !
— Ok !
Il reprend plus violement pour le même compte avant d’humidifier mon anus et mon vagin. Enfin, il s’insère avec joie comme moi, même si c’est douloureux. Dès l’éjaculation, une lumière nous éblouis, on s’évanouis en entendant ces mots.
« La loi est la loi Taurin. Dans l’ombre, je dicte les bonnes manières et seul, moi, est tout les droits. Le Pacte, tu l’as bien brisé, ton amour mielleux pour ces jouets sans cervelles et ta capacité de soumis en sont la preuve. Enfin, toutes les races cherchent une part du gâteau pour enfin, dominer. Sauf, que vous serez tous à mes pieds. Tu es le fils d’un traite, et le peuple, avait horreur qu’un autre sang d’une famille du pouvoir, est le malheur de suivre de tel traces. Tu es marqué à jamais comme elle. Vous pensez vraiment gagner ? Vous allez simplement tuer de pauvres otages, femmes et enfants. C’est votre choix et je viendrais seulement me battre quand tu auras prouvé que tu mérites ta place. Pour le moment, vous perdez des terrains, vous êtes peu nombreux. Je ne vous embêtes plus, continuez de baiser, c’est bien le seul spectacle qui me dégoute. »
Le réveil fût difficile à tel point que je vomis sur le parquet. Taurin s’en est allé pour fumer une pipe dans le grand salon. Après deux grands verres d’eau, je viens en face de lui. Il a sifflé une partie d’un alcool sans nom, à la couleur noire douteuse.
— Taurin, tu as entendu comme moi ?
—…..
— Mon cœur, écoute, hum, je ne voulais pas te brusquer. Tu voulais ce type de jeu pour être comme lui. J’en ai aucune idée du moyen qu’il a utilisé pour nous parler. Je peux comprendre ton silence mais j’aimerais que tu te confies. Je….
Il détourne son regard de la forêt pour se plonger tristement dans les miens. Je déglutis en y décelant de la colère. Pour mieux me parler, il termine de tout boire, cul sec, repose sa pique, essuie ses yeux.
— Il est unique, puissant, destructeur et ces mots sont simplement des intimidations. On ira vérifier s’il y a des otages, on ne sait jamais. Dans tout les cas, je ne pense pas qu’il nous traque. Nos premières missions ont été réussie sans que personne ne contrattaque. Non, je pense, que ta nouvelle puissance à déclenché un lien mental furtif avec lui. Nos corps liés ont pu facilité cette étrange expérience, de là, il nous a vu et donc, parlé.
Je reste coi pendant plusieurs minutes. Soudain, des voix nous interpellent et c’est le retour de nos amis. L’horloge indique que deux heures se sont écoulés depuis ma surprise. Je suis resté si longtemps nue ? Sans qu’en plus, il vienne me secouer ?
On habille nos plus beaux masques pour écouter leur rapport tout en se promettant silencieusement d’un regard, de conclure le sujet. De retour son sous la couette, le dos tourné, je me colle à lui pour le forcer à le faire avant de dormir.
— Non mon cœur, je ne veux plus en parler….
— J’ai le sentiment alors que tu m’en veux. Je ne suis pas responsable de ça.
Il se retourne indécis avant de mieux s’installer, le dos contre le dossier. Continuant à fuir mon regard, je continue à argumenter.
— Tu sais, cette nouvelle vigueur, cette deuxième peau, donne quand même des supers pouvoirs !
— Hum….
— Je ne suis plus une mortelle ! Bé oui ! Je me sens comme vous ! Après, certes, il me faudra du temps pour découvrir l’étendu de mes possibles dons ! Comment de simples balles de feu ne m’ont pas tuée ? Est-ce parce que j’ai pris le déparalysant ? Donisop le saura s’il il tient !
— Tu ne comprends pas.
— Expliques moi alors !
— Imaginons que tu le manipules, tu n’as aucune expérience en la matière. Il est doué, très doué. Alors, à l’avenir, quand il s’agira de jouer, je t’en prie, oublie d’être lui, de me forcer à le battre. Moi, maintenant, quand je domine, c’est plus comme Férin et Félinda. Plus coquin, ok ?
— Bien sûr, pas de problème.
— Et puis…
Il sert mes mains avant de les baiser puis d’embrasser tout mon visage jusqu’à mon cou.
— Et puis, sache que je t’en voudrais jamais. C’est vrai que je me suis laissé allé au rôle de soldat, j’ai peur de mal faire, de pas mobiliser les troupes. Gorgin nous ment, on gagne plus de terrains, des clans sont adhérés à nous, lui mente jusqu’à qu’on l’encercle pour les battre. Quand, où, combien seront nous ? Aucune putain d’idées. Pour le moment, on se repose ici quelques jours, avant de partir. J’ai la chance d’avoir quelqu’un qui croit en moi. Belina était comme ça aussi, bon, elle voyait en moi, un grand chef cuisto. Elle voulait même partir avec moi dans une autre planète, loin de son mari toxique. Elle se confiait beaucoup sur ses peines. Sur Terre, elle était une jeune étudiante, enfin je ne sais plus ce que cela voulait dire.
— Elle apprenait un métier, tout simplement. Quel domaine ?
— Oui, c’est ça. Je crois quelque chose dans la justice…
— Tu m’as jamais dit qu’il avait assassiné devant toi. Et j’imagine pas, où il a placé son corps.
— Quelques articles sur moi, parle du Pacte avec Suza. Une sorcière peu fréquentable. Si une part de son âme vit en toi, Suza a forcément usé de ses pouvoirs pour l’a transplanté en toi. En fait, je connais sa réputation de nom. Ces méthodes, je ne le sais pas et ne souhaite pas le savoir. Oublie donc, tout ça. Tu lui rends hommage, sache le. Sa mort ne restera jamais dans la poussière. Bon, on va se reposer, je t’aime ma chérie. Je t’aime, je te promet que je reprends le flambeau dès demain avec une petite réunion. J’aurais toujours besoin de temps, de bienveillance et de ta présence.
— Je t’aime aussi Taurin. Tu es ce qui me manquait là-bas. Je dévoile enfin, ma véritable nature. Tu pourras toujours compter sur moi.
Un dernier baiser avant que je dépose ma tête sur son torse. Sa chaleur m’apaise comme lui apprécie, cette fois, ma fraicheur.
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