Chapitre 5. La soirée du mariage

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Le repas de noces n’en terminait pas. Rachel pris la main de Louis et se pencha vers lui pour lui dire,

— Mon amour, si j’avale encore une bouchée, je vomi !

En pouffant de rire, il lui proposa,

— Je t’en prie ma chérie, soulage-toi !

Ils rigolèrent puis elle avoua sa frustration,

— Ces bébés me compriment l’estomac, je ne sais plus rien manger… Et je rêve de goûter au vin que nous avions choisi ensemble, grrr !

— J’ai demandé de garder quelques bouteilles pour après la naissance.

— Merci d’avoir pensé à moi, mon amour !

Elle se tassa sur sa chaise, puis se redressa, elle ne trouva pas de place confortable. Inquiet de la voir gigoter de la sorte, il s’enquit de son état,

— Ça ne va pas Rachel ? Tu ne te sens pas bien ?

En lui adressant un clin d’œil, elle le rassura,

— J’en ai marre d’être assise en fait !

Il sauta sur l’occasion pour lui suggérer,

— Si tu as envie de marcher, je te proposerais bien de faire un tour des tables, cela pourra clore ce repas interminable et te permettre de te dégourdir les jambes.

— Je suis preneuse, viens, accompagne-moi, mon cher époux !

Ils entamèrent le tour de toutes les tables, recevant les meilleurs vœux de tous les invités, certains les retenant plus que d’autres, le couple répondit aux demandes de tout un chacun ; pour les photos, pour les commentaires concernant le repas, la robe de mariée et autres petits détails du même genre.

Après avoir vu tous les invités, le couple déclara la soirée dansante ouverte et alla s’installer dans un divan confortable.

Rachel se colla à Louis et ferma les yeux l’espace d’un instant. Louis passa son bras autour d’elle et posa sa main sur le ventre de sa femme.

— Tu as l’air épuisée, tu veux rentrer ? Maddy passe la nuit chez Capucine, nous pourrons faire une grasse matinée.

— Oui, je suis lessivée, c’est vrai. Mais avant de reprendre le chemin de l’appartement, je vais m’allonger avec les jambes surélevées sur ce divan, avec toi comme coussin dans le dos, si tu veux bien.

— Viens, installe-toi.

Il l’accueilli contre lui et appliqua ses mains dans le bas du dos de sa femme ; un peu de chaleur apaisa l’endroit qui était devenu particulièrement sensible ces dernières semaines.

Alex les repéra et s’approcha d’eux avec des boissons fraiches,

— Alors les jeunes mariés, déjà fatigués ?

— Oui Alex, mes deux passagers me fatiguent de plus en plus… Je crois que j’arrive au bout là !

— Eh ! N’accouche pas cette nuit hein ! Vous devez d’abord consommer votre mariage !

Les trois éclatèrent de rire. Ils discutèrent encore un bon moment puis Alex leur proposa,

— Dites, si vous voulez un chauffeur pour rentrer, j’ai toujours la limousine. Un mot et je vous ramène chez vous.

Louis interrogea sa femme du regard et décida pour elle au vu de sa mine.

— Eh bien, justement, Alex, je pense que nous n’allons pas traîner.

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