Une fois de retour chez eux, Louis voulu la porter pour lui faire passer le seuil de la porte, mais Rachel l’en dissuada,

— Mais non, tu le feras une fois que j’aurais accouché ! Viens plutôt m’aider à enlever cette robe.

— D’accord, ce sera après l’accouchement alors !

Il la suivit vers la chambre, en prenant déjà l’étole qu’elle avait laissé traîner derrière elle, une fois dans la chambre, elle l’attendit et lui tourna le dos afin qu’il puisse ouvrir la fermeture éclair de sa robe et l’aider à l’enlever. Ce fut assez laborieux, il y avait beaucoup de tissu.

Une fois ôtée, Louis vit ce qu’elle cachait ; Rachel se retrouva en petits dessous de dentelle rose pâle avec porte jarretelle et bas assortis. Elle sourit en voyant la tête qu’il faisait et lui lança,

— Surprise !

— Ah oui, c’est une belle surprise ça !

Il se dépêcha de se déshabiller et la rejoignit dans le lit où elle s’était installée.

— Madame désire-t-elle quelque chose de particulier ce soir ?

— Baise-moi !

Interloqué par sa demande, très franche, il balbutia,

— Euh, Rachel, mais, les bébés, ton col ?

Elle se jeta sur lui, à califourchon, en l’écrasant avec son ventre,

— Crotte, je ne sais même plus t’embrasser avec ce ventre !

Elle s’allongea sur le flanc, plaçant l’une de ses jambes sur son corps à lui et en lui caressant la main qu’il avait posé sur ses hanches, elle lui développa la chose.

— Je veux te sentir en moi, Louis, pour notre nuit de noces… Mon col n’a pas bougé en huit semaines, les bébés sont bien portants.

Elle lui caressa le bras et continua à argumenter.

— Je suis à 36 semaines et les bébés ont tous les deux un poids compatible avec une naissance, c’est bon quoi ! Ce n’est pas une pénétration qui va déclencher l’accouchement… Et puis, même si cela le déclenchait, ce ne serait pas plus mal, j’en ai marre des coups de pieds dans l’estomac !

Il la regarda détailler ses arguments, elle avait les yeux brillants et plein de désirs. Lui aussi, débordait de désir. Il obtempéra,

— Ok, tu m’as convaincu… Mais t’es sure, vraiment ?

Pour toute réponse, elle le regarda en haussant son sourcil droit et lui prit la tête entre les mains afin de l’embrasser passionnément.

Louis se détendit et commença à la caresser tout en lui enlevant sensuellement les petits dessous qu’elle portait encore. Après un moment, il passa derrière elle et retrouva le chemin de son sexe, il évalua sa lubrification… Elle était prête. Rachel proposa,

— Une levrette ?

— Ça ira avec ton ventre ?

— Oui, avec les coussins et si je me retiens au ciel de lit, ça ira… Viens.

Elle s’installa et s’offrit à Louis qui savoura l’instant et s’introduisit en elle. Elle poussa un soupir de contentement. Il entama des mouvements de va-et-vient, elle alla chercher ses mains pour l’inciter à la caresser, puis elle orienta l’une de ses mains vers son sexe à elle pour qu’il la stimule aussi… Avec son ventre, elle avait quelques difficultés à le faire elle-même.

Avec la grossesse, ses orgasmes étaient plus lents à venir, mais Louis y fit attention et prit son temps pour être sûr qu’elle ait du plaisir. Une fois ce dernier obtenu, elle lui intima de venir en elle, profondément, ce qu’il fit, avec beaucoup de plaisir.

Après son orgasme à lui, il se laissa aller sur elle, lui caressant tout le corps puis se coucha à ses côtés, Rachel se coucha contre lui et lui caressa la joue en soufflant,

— Que c’était bon, Louis !

— Oui c’était bon, mais est-ce que ça va ? Pas de contractions ?

— Non, rien, à part les deux qui gigotent, comme d’habitude ! Je t’aime Louis…

— Moi aussi je t’aime, Rachel !

Il s’installa de façon à avoir la tête de Rachel sur son torse et lui enlaça le haut de son corps. Il se rendit compte que Rachel devait être épuisée lorsqu’elle s’endormit dans les minutes qui suivirent. D’habitude, c’est lui qui s’endormait en premier.

Il continua à lui caresser les épaules et finit par s’endormir lui aussi.