Chapitre 46. Liens familiaux
Le couple prit le petit-déjeuner dans la salle commune avec les enfants et les parents de Rachel.
Rachel allaita Clément.
— Ça s’est bien passé hier soir ? Vous avez trouvé un bon restaurant ? Et la chambre elle a une literie correcte ?
— Oui, ça s’est bien passé au pub hier soir, c’était bon, maman. Nous avons pris le traditionnel fish & chips, très bon, c’est une bonne adresse. Et pour répondre à toutes tes questions, oui, la literie est bonne.
La mère de Rachel sourit. Elle était rassurée de voir sa fille épanouie.
— Eh bien nous, nous allons nous balader dans Hyde Park aujourd’hui. Prenez votre temps avec Mme Adams, ne vous inquiétez pas pour les enfants, on gère ! Donne-nous juste ton lait pour la journée.
— Oui, je vais voir ce que je peux faire… J’ai l’impression d’en avoir de moins en moins, je pense que le sevrage ne va pas trop tarder.
— Oui, il y a des chances ; en tous les cas, les petits adorent manger ce qu’on leur fait goûter, ce sont des petits gourmets ; Maddy, elle les laisse goûter avant de tenter l’affaire, elle me fait rire, elle me fait penser à toi, quand tu étais petite.
Rachel sourit, ce qui n’échappa pas à sa mère qui renchérit,
— Oui, même si tu ne l’as pas mise au monde, tu es sa mère et je suis sa grand-mère… tu lui as refilé tes mimiques.
En soupirant, elle lui confia,
— Merci maman… Ça me fait du bien d’entendre ça, tu ne peux pas savoir.
— Tu as encore des cauchemars ?
— J’en ai eu un, cette nuit… Tu te souviens, quand je disais que j’entendais un bébé pleurer, eh bien, j’ai compris cette nuit qu’il s’agissait de Maddy ; j’ai peur qu’Ambre ne me l’enlève.
Sa mère se rapprocha et lui mit une main sur l’épaule.
— Rachel, Maddy est légalement ta fille… Et émotionnellement aussi. Moi je suis sereine par rapport à ça.
Sa mère continua à la rassurer. De son côté, Louis discuta avec son beau-père, tout en nourrissant Adrien. Maddy descendit des genoux de son grand père pour se coller aux jambes de sa mère.
— Maman, genoux…
Elle tenta de monter sur les genoux, sa grand-mère l’y aida, une fois installée, elle dit,
— Merci nany !
— Mais de rien ma petite.
Maddy se colla à sa mère qui l’enlaça et lui donna un baiser sur le front.
Une fois tout le monde repu et prêt, grands-parents et petits enfants filèrent au parc tandis que le couple se rendit au lieu de rendez-vous donné par Mme Adams.
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