Chapitre 56. Vengeance sur embryon
Ambre avait réussi à se procurer, petit à petit, des feuilles de sauge, qu’elle ingéra sous forme de tisane pendant toute une journée, le soir, elle fut prise de malaises et eut des contractions.
Elle fut transférée à l’hôpital, sous bonne garde et menottée à son lit, le diagnostic tomba, les médecins repérèrent l’intoxication à la sauge.
Effrayés par le petit poids du fœtus, les médecins la prenant en charge réussirent à obtenir son maintien à l’hôpital pendant une semaine, afin de vérifier son alimentation, voire de la gaver si nécessaire, ceci afin d’éviter de trop importantes carences à l’enfant.
Cette demande fut soutenue par Louis, en tant que père, qui put aussi plaider la mise en danger volontaire du fœtus par sa mère, son avocat contacta le procureur pour lui en faire part et ce fut une pièce de plus à ajouter au dossier contre Ambre.
Louis sollicita aussi un check up complet de la santé de l’enfant ; à sept mois, le fœtus ne pesait que 850g alors qu’il aurait dû dépasser le kilo. Louis était inquiet, Rachel aussi.
— Elle n’en a vraiment rien à faire de cet enfant… C’est horrible.
— Je sais Rachel, cette petite est déjà maltraitée in utero, j’espère qu’elle n’en gardera pas trop de séquelles.
— J’ose espérer que le juge de la jeunesse pourra entendre cela, tu as porté plainte ?
— Oui, le service de protection de la jeunesse est sur le coup, elle va bientôt recevoir leur visite.
Rachel secoua la tête,
— Quand je pense qu’elle traite son enfant de crasse et de saleté… J’ai envie de vomir.
— J’espère que la petite prendra un peu de poids en une semaine et que cela se maintiendra.
Le couple la regarda au travers de la vitre sans teint de la chambre d’hôpital, Rachel prit la main de Louis et posa sa tête sur son épaule.
— Vient Louis, rentrons, allons retrouver notre petite famille.
— Oui, rentrons.
Annotations
Versions