Maternelle : La nouvelle

Une minute de lecture

 D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours eu une mauvaise mémoire. Le meilleur exemple et le premier de ma vie qui me vient en tête est cette rencontre avec un nouvelle camarade en classe de maternelle. Sa chevelure frisée me fascinait et j'ai tout de suite voulu devenir son amie. J'ai dû lui demander une vingtaine ou une trentaine de fois son prénom avant qu'elle ne râle et me le répète en bougonnant :

— Roh, mais c'est Judith !

 La peur d'énerver quelqu'un m'a fait imprimer ce nom à tout jamais. Elle devint depuis ma meilleure amie durant tout le primaire.

 Tout était nouveau en ce temps-là et je me souviens de ce sentiment de découverte qui me mettait souvent dans un drôle d'état émotionnel. Cela m'arriva régulièrement jusqu'au collège. Les prénoms qui ne m'étaient pas encore connus me paraissaient des plus étranges mais ce n'était rien comparé aux visages des élèves d'autres écoles qui eux avaient l'air plus méchants ou plus bêtes que mes camarades de classe. Je me demande si cela faisait le même effet aux autres ou si c'était moi qui était simplement bizarre à l'époque...

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