La mère de Kael, Elena Xenakis, resta un moment sans bouger.
Elle le regarda avec une intensité étrange, presque comme si elle était en train de lire une page invisible dans ses yeux.

Puis, après une longue pause, elle se leva lentement.

> — Très bien, Kael.
Mais sache une chose : ce n’est pas un simple test.
C’est un engagement. Un vrai test. Et ça compte.
Si tu veux passer à l’université, tu ne vas pas juste passer des examens.
Tu devras prouver que tu comprends ce que ça implique.



Elle se tourna vers le mur de la cuisine, où un tableau électronique s’alluma.
Elle commença à écrire une équation complexe. Puis un problème de physique.
Kael n’avait pas bougé, ses yeux fixaient la scène comme un prédateur observant sa proie.

> — Résous-moi cela, Kael. Tout de suite.



Elle croisa les bras, attendant.

Kael s’approcha doucement, ses doigts effleurant la surface du tableau.
Il n’avait même pas besoin de réfléchir. Il connaissait déjà chaque ligne, chaque concept.

En quelques secondes, il compléta l’équation. Puis résolut le problème de physique.
La réponse était correcte. Précise. Parfaite.

> — C’est… c’est exact, Kael.
Mais… tu sais, ce n’est pas seulement une question de chiffres et de mots.
L’université, c’est un parcours de vie. Un parcours humain.
Tu vas devoir t’intégrer à un monde qui ne t’attendra pas.



Il la fixa, son regard calme mais déterminé.

> — Je sais.
Et je n’ai pas peur.