Voici un premier chapitre sur Marielle, les chapitres de Marielle sont facultatifs et difficiles. Si vous ne vous sentez pas de lire,ne le lisez pas et les informations importantes que pourront contenir les chapitres de Marielle, seront repris dans les chapitres de Mickaël. Vous ne raterez rien. Je tenterai de toujours en poster un, avec un de Mickaël pour que vous ayez au moins un chapitre à lire. Bonne lecture.

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Ça recommence…quand est ce que ça s’arrêtera.

- Comment ça se fait qu’elle soit encore en vie !

- Barbera est arrivé au moment où elle était en train de crever, je ne pouvais pas perdre mon boulot ! Déjà qu’il a fait un rapport et que j’ai du m’expliquer, je suis passé à ça de la radiation.

- Elle va se réveiller quand ?

- On ne peut pas savoir mais voyons les choses du bon coté, on va pouvoir continuer.

Non !!!!!

- Ça sert à quoi si elle ne sent rien.

- Elle sent, regarde son pouls comment il accélère. Elle nous entend, et je suppose même qu’elle ressent tout.

La douleur qui mord mon ventre, me fait hurler mais personne ne m’entends.

- Tu vois elle sent la douleur. C’est parfait. Je suis sacrément chanceux. Dit la voix du médecin

- Tu lui fais quoi ?

- Il arrive parfois qu’on oublie un instrument dans le corps de la patiente. Ce qui serait une faute de la part de Barbera et qui risque de lui couter son poste. Il aurait jamais du me foutre un rapport sur le dos ce connard.

Pitié aimez-moi !!!

- Mon frère, t’es brillant.

- Je sais.

Je ressens la douleur qu’on m’inflige mais je ne peux pas bouger, je suis bloquée dans mon corps qu’on torture encore.

- Putain, elle est belle quand même. Dit Gramont

- Tu veux te la faire ?

- Je peux ?

- Ouais, on est la nuit là, y a personne dans le service, vas-y fais toi plaisir, je fais le guet.

- Elle saigne encore.

- Normal, passe par derrière si c’est trop dégueulasse pour toi.

Je reconnais le râle du proviseur qui est collé à mon corps qui me fait tant souffrir.

- T’aurais du mourir ma jolie, t’as pas finis d’en chier.

J’aimerais pleurer mais mes larmes ne coulent pas. Enfin ça se termine et je replonge dans mon enfer où ma dernière journée recommence en boucle.

- Coucou ma puce, je…

La voix brisée de ma meilleure amie me donne un peu de réconfort dans les ténèbres.

- J’espère que tu m’en veux pas, je ne te vole pas ta place mais…elle était si mal, elle ne mangeait pas et se laissait mourir. Elle va tellement mieux depuis que je lui donne mon lait. Pardonne-moi Marie.

Comment lui en vouloir de s’occuper de ma fille. C’est sa marraine, elle fait ce qu’il faut. Elle pleure contre moi et ça réveille une douleur qui vient parasiter ce moment.

- Je t’aime fort, je reviendrais te voir, promis.

Pars pas !!! Reste encore un peu !!! Ju’ !!! Elle est partie et je me retrouve une nouvelle fois seule. Je sens mon corps réagir à l’instrument qui est en moi. Ça me fait mal !!! Enlevez-le-moi !!!!

- Bonjour Marielle, je suis le kinésithérapeute qui va s’occuper de vous. Dit un homme

- Ça sert à quoi de lui parler alors qu’elle est dans le coma ? Demande une jeune femme

- Ce sont des êtres humains, même si ils dorment, on se doit de rester respectueux et ça commence par un bonjour.

Je sens qu’on prend ma jambe et qu’on la bouge et ça réveille la douleur dans mon ventre. Arrêtez !!!!

- Marielle, je vais vous mettre sous stimulation électrique pour que vos muscles ne fondent pas.

Non !!!!

- Combien de temps on met une personne dans le coma sous stimulation électrique ? Demande la femme

- On fait des stimulations pendant 20 minutes, 3 fois par jour.

Pourquoi on ne me retire pas ce qu’on m’a mis, c’est en train de me ronger. Personne ne le voit mais moi je le sens.

- Bonjour Marielle, nous sommes les aides-soignantes, on va faire votre toilette.

Enfin un peu de confort, je me sens si sale. On me lave avec douceur, malgré la douleur je profite de se moment de répits.

- C’est normal qu’elle perde ça ? Demande une des femmes

- Non, c’est bizarre, faut le noter dans le dossier et on en parlera à Gladysse.

Oui !!! Parlez-en !!!

La voix de celui que je redoute me fait revenir du néant où je me plonge quand je ne supporte plus la douleur. Je sens qu’il appui sur mon ventre et réveille la douleur.

- Non, tout est normal à la palpation, ça suinte un peu mais c’est la cicatrisation, on va attendre encore un peu voir comme ça évolue.

Aidez-moi…

- Bonjour bébé, comment tu te sens ce matin ?

Mal, par ta faute Mick’ !!!

- On devrait ne plus tarder à partir d’ici, je viendrais te voir aussi souvent que je pourrais. Jennie t’a fait un très beau dessin, tu le verrais, il est magnifique. Tu me manques tellement. Miny se porte de mieux en mieux, elle est magnifique. Je t’aime bébé, repose toi je m’occupe de tout.

Aide-moi, protège-moi de leur cruauté. Non pars pas !!!

- Le docteur Gramont a dit d’attendre.

- Et moi je vous demande de passer un scan ! Et vous la mettez sous antibiotique immédiatement !

Oui !!! Merci !!!

- Mais…qu’est ce que c’est… Faut l’opérer immédiatement !!!

…

- Barbera t’a encore sauvé la mise ma belle, mais sache qu’on ne met pas les comateuse sous anesthésie.

Non !!!!

- Bon courage.

…

- On ouvre.

Arrêtez !!!!

- Voyons ce qu’on a. Aspirez. L’utérus est complètement infecté. Bordel mais qu’est ce que c’est !!!

- Une paire de ciseaux à clamper docteur ?

- Comment ça atterri là !

- Vous avez peut être…

- Je recompte tous les instruments après mes opérations ! C’est impossible !

Je sens tout, arrêtez…pitié.

- On nettoie, et on referme.

Je replonge dans mes abysses. Mais à chaque fois il me ramène à la surface, juste pour me faire souffrir. Son imagination est sans limite. Sortez-moi de là !!!