Belle prise de rampe
Le lendemain soir, Pierre souhaite venir s’assurer que l’inspection s’est bien passée, comme il le prédisait. Il rejoint Iris à la fin de son dernier cours de la journée. Il est 17h et il fait déjà sombre, heure d’hiver oblige. Et là, il tombe sur une scène amusante : Iris, sifflotant l’air de la BO d’Amelie Poulain, est debout sur un bureau d’élève, et est en train d’essayer de régler le vidéoprojecteur au plafond, directement avec les boutons de commande de l’appareil. On sent qu’elle est d’humeur fantastique.
Elle porte des talons, et la table sur laquelle elle est montée sans réfléchir est complètement bancale, ce qu’elle a d’évidence choisi d’ignorer, c’est tout elle. D’ailleurs Iris la sent trembler cette table, sous ses pieds, mais n’en a que faire. Pierre ne le sent pas et se dépêche de la rejoindre. Elle ne le regarde pas, mais lui demande de bien vouloir la tenir pour lui éviter de tomber, lui assurant qu’elle n’en aura que pour une minute. Pierre n’attend pas la fin de sa phrase : le voilà les mains déjà posées sur ses jambes. Pour son plus grand plaisir, Iris a une jupe ce jour-là. Sous cette jupe, elle a des collants transparents noirs, laissant voir un boxer tout aussi noir, qu’il ne peut s’empêcher de regarder. Cette vue du dessous est si sublime que Pierre se pardonne l’image de voyeur, au nom de la beauté féminine qui s’offre à lui et à laquelle on ne peut que rendre grâce par l’admiration visuelle. Il a tout loisir d’observer les beaux dessins qui ornent ces collants, en arabesques qui montent jusqu’au haut de ses cuisses. Le galbe de ses jambes ravit les yeux de Pierre, qui pense qu’Iris peut bien prendre tout son temps.
Elle baisse la tête vers lui et rougit, mais son sourire laisse entendre que la situation improvisée et incongrue lui convient très bien. Elle n’a certainement pas prémédité cette scène, mais est la première à accueillir de tels petits épisodes sexy qui peuvent ponctuer et gratifier le quotidien. Lorsqu’elle parvient enfin à faire se rallumer le vidéoprojecteur, elle sait qu’il lui reste quelques manipulations à faire. Sans prévenir Pierre, elle s’accroupit alors pour prendre la télécommande posée sur la table à ses pieds.
Les mains de Pierre restées sur l’arrière des genoux d’Iris, se retrouvent alors prisonnières sous la jupe tendue par la position accroupie : les mains de Pierre sont même pincées par les cuisses d’Iris pressées contre ses mollets. Elle lui demande si elle lui a fait mal ; il sourit et fait non de la tête. Quand Iris se lève une ultime fois, Pierre retire ses mains, afin de ne pas trahir l’excitation qu’elle venait de faire naître chez lui, mais c’est à ce moment précis qu’Iris perdra l’équilibre et chutera de la table, tout juste rattrapée par Pierre. Cette fois, à la façon de jeunes mariés en route vers la chambre nuptiale, Pierre tient Iris dans ses bras entiers. Il affiche sur son visage un air plutôt fier et la repose sans mal, merci à ces innombrables séances de muscu : ça a du bon dans des moments comme celui-ci ! À y penser, quelle incroyable et bonne sensation que de sentir dans ses bras le poids d’une femme dont on a envie ! Elle est là, accessible, tout à soi, cueillie mûre à souhait… Ça donne à des chimères une soudaine dimension concrète. Mais d’évidence, ce jour-là en resta là…
Pierre et Iris comme tout le monde en lycée, arrivent tous les matins sur temps scolaire et quittent l’établissement chaque fin de journée, se croisant très peu souvent. Entre eux pourtant, une faveur sera un jour promise, après un énorme service rendu... Facile à se l’imaginer…
Il se trouve qu’Iris s’est un jour faite arrêter dans la cour par Pierre, alors qu’elle quittait les toilettes. Elle s’était rhabillée trop vite vraisemblablement puisque sa robe longue était coincée dans son sous-vêtement, laissant voir l’entièreté de sa jambe, offerte à la vue de tous, jusqu’à sa fesse découverte. Heureusement il n’y avait personne dans la cour et Pierre venait tout bonnement de la sauver d’une catastrophe assurée si elle avait mis ne serait-ce qu’un pied dans sa salle de classe comme ça. Iris lui était tellement reconnaissante que très sérieusement ce jour-là elle lui promit de ne jamais l’oublier et lui rendre aussi un fier service le jour venu où ça serait nécessaire…
Mais avant qu’arrive ce jour où Pierre lui demanderait un service, un deuxième épisode de rescousse va sceller leur rapprochement…
C’était lors d'un rendez-vous parent, à la fin de l’hiver. Iris recevait un père d’élève qui souhaitait la voir. C’était un vendredi soir plutôt tard et tout le monde avait quitté l’établissement. Seul le directeur était certainement encore dans son bureau, mais à l’opposé de l’établissement. Iris recevait donc ce monsieur dans la salle de classe de son fils. Dès les premières minutes de l’échange un malaise était palpable. Cet homme n’était vraisemblablement pas venu discuter gentiment de son fils. Il semblait avoir d’autres plans avec Iris, qu’il déshabillait non discrètement du regard tout en déplaçant régulièrement ses jambes sous le bureau de façon à toucher du pied Iris, toujours plus mal à l’aise. Une fois les lourds sous-entendus passés, ignorés par Iris et le discours très professionnel d’Iris, il se lève au moment de partir mais au lieu de quitter la pièce, il éteint la lumière et attire brusquement sa proie à lui. Elle crie « Mais qu’est-ce que vous faites ? Lâchez-moi ! »
C’est alors que Pierre, qui venait d’arriver en bas du bâtiment pour prendre son service de surveillance de l’internat, entend la voix d’Iris. Il capte immédiatement que quelque chose ne va pas. Il monte les escaliers quatre par quatre et déboule dans la salle de classe qu’il voyait clignoter… C’est Iris qui rallumait plusieurs fois de suite la salle pour reprendre le dessus de la situation, en tentant d’échapper aux sales pattes du père d’élève : mais ce dernier à chaque fois ré-éteignait la lumière.
Iris pousse un soupir de soulagement à la vue de Pierre, se sentant immédiatement mise hors de danger. Il la retrouve donc là, debout, essoufflée, les trois premiers boutons de son chemiser arrachés. L’agresseur prend alors la fuite par la deuxième porte de la classe, et alors que Pierre s’apprête à le prendre en chasse, Iris lui crie : « Non ! S’il te plait, me laisse pas. Reste. » Et elle se met à pleurer.
Annotations
Versions