Jaina
Retrouver le Prince pour mieux s'éloigner l'un de l'autre. Il fallait me faire à l'idée. Rajaar avait été très clair, je devais avoir d'autres personnes. Avoir une vie sexuelle afin de m'épanouir... Sauf que je ne pensais pas qu'il me jetterait dans les bras d'une princesse. Me prêter ainsi... Quelle horrible sensation ça me filait... Jeter en pâture comme un vulgaire animal. Pas le temps de me plaindre et de me rebeller, je devais rejoindre la fameuse princesse Jaina qui m'attendait à ses appartements. Fais chier. Fou de rage, je quittais la pièce pour me rendre à la salle de bain pour y prendre une douche rapide. Je file dans ma chambre pour me vêtir d'un boxer et un sarouel noir. Je jette un œil à mon reflet et observe un moment mes yeux. Puis, je vérifie que je suis bien rasé avant de me décider à bouger de là. Faire attendre la princesse n'arrangeait pas mon cas. Et Rajaar allait finir par venir me chercher, le traître. Je passe dans le salon et enfile mon t-shirt avant de me marmonner entre mes dents. "Tu me le paieras" La porte claqua derrière moi. Un garde m'attendait. A croire que le Prince pense que je vais m'éclipser... C'était tentant, faut bien l'admettre. Je suis le garde dans le dédale de couloirs et arrive vite à destination. Trop vite à mon goût.
J'inspire une bouffée d'air et me décide à donner deux coups à la porte devant moi. Une voix féminine m'indique d'entrer, ce que je fais. *Allez Sio, ça ne sera pas forcément si terrible* J'essaie de me rassurer mais ça ne fonctionne pas vraiment. J'aperçois une silhouette assise dos à moi. "Bonsoir" dis-je, par pure politesse. De longue secondes s'écoulent qui me paraissent interminables. Je déglutis attendant la suite, me forçant à ne pas rebrousser chemin. La princesse choisit ce moment pour se lever et venir jusqu'à moi. Je croise son regard "Siobhan... mmh... quel délicieux minois. Rajaar a un goût très sûr." J'oublie la règle et continue de fixer les yeux sur elle. "Jaina.. Princesse de Turquie. Rajaar m'a parlé de toi.. et il semble que tu aies besoin d'un peu de.. comment dire .. dressage." Effectivement, j'étais au courant... Et j'avais les nerfs mais je le cachais. Enfin, pour l'instant, pas certain que je parvienne à me contenir encore très longtemps. Sachant pourquoi j'étais ici. Je peinais à conserver mon calme. Je me contente de répondre. " En effet, Rajaar m'a expliqué avant ce qui m'attendait." Saleté de Prince. Il osait me prêter à d'autres client(e)s. Je n'aurais jamais cru qu'il me ferait un coup pareil. Il est différent. Je n'aime pas ça du tout. Concentre-toi sur le présent. Oublie le Prince, il n'est pas là. Il faut gérer la situation actuelle. Chaque chose en son temps. Procédons par étapes. J'appréhende pour la suite avec la princesse Jaïna. Je n'ai clairement pas envie de me trouver avec elle et ça doit se voir à ma tête. Je ne cache jamais longtemps mon ressenti. Et je suis toujours du genre à balancer ce que je pense. Je jette un œil à la décoration autour de moi l'espace d'une minute avant de reporter mon attention sur la jeune femme. J'ai tellement pas l'habitude de me retrouver devant des princesses. Il n'y avait eu que Anya jusqu'à présent. La promise de Rajaar. Qui était Jaïna par rapport à lui? Pourquoi avait-il accepté de me laisser auprès d'elle ? Je me sentais bien seul à cet instant. Je n'aime pas non plus la façon dont elle me regarde. Qu'avait-elle en tête ? Ça m'intriguait. Ah non, maintenant que j'y pense, j'avais aussi croisé la sœur de Rajaar. Je chasse mes pensées et me concentre sur le présent.
Me voilà confronté à une princesse que je ne connais pas. Je ne savais pas vraiment comment elle est avec les gens de ma condition mais si Rajaar m'a envoyé sans problème, j'imagine que ce n'est pas forcément bon signe. Il veut que je me soumette, que j'apprenne sauf que ça va être compliqué de changer. Je ne suis pas fait pour courber l'échine. Et alors que je confirme qu'il m'avait prévenu, je me rends compte un peu tard de mon erreur. Jaïna le souligne aussitôt. J'avais appelé le prince par son prénom, j'étais tellement habitué à le faire en sa présence. Et merde! Je commençais bien cette entrevue. Elle ne me laisse pas le loisir de répondre levant son index. À vrai dire, je n'aurai pas répondu car elle me tape déjà sur les nerfs et si je l'avais fait, je me serais davantage attiré ses foudres. Elle me regarde durement et je soutiens son regard. Je me fiche pas mal que je n'ai pas le droit de le faire. Si elle voulait un gentil toutou, elle n'aurait pas fait appel à moi me semble t-il. Je croise les bras alors qu'elle me fait comprendre que je devais dire maître au sujet de Rajaar ou le nommé par son titre. Je me retiens de lui dire que j'en ai rien à faire de son ordre. Quant à elle, je me devais de l'appeler Princesse. Pathétique. Je sais d'avance que je vais trouver le temps long en sa compagnie. Elle me demande de la suivre. Je suis tenté de refuser mais je pense que Rajaar allait être encore plus sur mon dos après ça. Je décide donc d'obéir, enfin pour le moment.
J'arrive à la hauteur de la porte de sa chambre. La princesse s'installe sur le lit alors que je jette un coup d'œil à la décoration. J'aperçois du coin de l'œil Jaïna qui m'observe en silence. Pour ma part, je reste près de la porte. Je n'ai aucune envie de poursuivre. Aucune envie de lui obéir et de la satisfaire. Puis, son ordre claque dans l'air. Je pose mon regard sur elle et je déteste ce que je lis dans ses yeux. Je n'ai pas l'habitude non plus de me retrouver dans ce genre de situation.. être confronté aux ordres d'une femme. J'en avais croisé tellement peu jusqu'à maintenant. Heureusement, je n'étais pas novice côté femmes mais je n'avais pas non plus une très grande expérience. Je suis mitigé, pris entre deux flots. Que faire? Obéir gentiment ou attendre de voir ce qu'elle allait faire si je n'obtempérais pas. Ah ce que je peux haïr Rajaar à cet instant. Je n'ai toujours pas décidé et je savais que le temps jouait contre moi. Je me mords la lèvre, indécis. Je suis près de la porte et il me suffit d'un pas pour sortir.
J'ai vraiment envie de m'en aller plutôt que d'obéir aux ordres donnés par la Princesse de Turquie. Je ne dis pas un seul mot parce que je bouillonne intérieurement. Je sais pertinemment que je vais avoir des ennuis. Que je reste muet ou pas, c'est une question de temps avant que la sanction ne tombe. Jaïna allait devoir sévir parce que je ne suis pas du tout d'humeur à coopérer, pas du tout envie de lui obéir et de céder si facilement. Pourtant, je devrais. Rajaar avait raison sans nul doute sur le fait que pour survivre, je devais me soumettre. Etre caméléon. Mais, c'est au-dessus de mes forces. Ce n'est pas dans ma nature. Je ne suis pas du tout du genre à suivre les ordres. Je ne détache pas mon regard de la Princesse. Je ne baisserais pas les yeux. Je me contente de rester immobile attendant que la sanction vienne. Je savais qu'elle n'allait pas tarder à tomber. Jaïna finit par se lever pour venir se planter devant moi, et avant de dire ouf, elle m'avait giflé avec violence. Son regard est dur, noir et sans appel. Je sens ma joue chauffer. Je dois avoir une belle marque mais je m'en fiche. Je ne dis rien et la fixe toujours le regard mauvais. Punaise, elle a de la chance d'être une femme et par surcroît d'être une Princesse. J'aperçois une lueur dans ses yeux, un éclat qui montre que cela ne semble pas tant gênée par le fait que je ne sois pas obéissant.
L'instant suivant, elle s'en prends à l'un de mes tétons et je grimace légèrement à sa poigne. "J'ai horreur de me répéter" Pas la première à me dire ce genre de phrase et ce ne sera pas la dernière. Je serre les dents pour ne rien laisser paraître alors qu'elle tire encore sur mon téton. mais cette fois elle y va bien plus fort. -Quand je te donne un ordre, tu l'exécutes. Ceci est un avertissement ... dernière chance... je te conseille vivement de la saisir. Je me mords l'intérieur de la joue pour me forcer à rester muet. Elle me tord encore le téton avant de me lâcher et de reculer d'un pas. Je pourrais me réjouir qu'elle se soit reculée mais je savais que ce n'était que le début des hostilités. Elle ne s'arrêterait pas là et elle avait été clair à ce sujet. -Je vais compter jusqu'à trois, si à la fin du compte, tu n'es pas nu, je te punirai en conséquence. Je la regarde de travers. Punaise, j'en ai marre de devoir me retrouver nu en permanence, marre de servir de jouet. Marre de devoir plier pour avoir la paix. Marre de cet endroit. Marre de ne pas pouvoir vivre ma vie comme je l'entends. Jaïna se mets à compter jusqu'à trois. Je ne bouge pas pour autant. Je me fiche éperdument qu'elle me corrige. Je me fiche d'être maltraité. Elle ne pourra pas me faire plus de mal que Wyatt... enfin, je pense. Mais, je pouvais peut-être me tromper, je la sous-estimais peut-être. Pourtant, ça ne me fait pas réagir pour autant. Je refuse de me plier aux caprices d'une princesse qui sous prétexte d'un titre se croit permis de faire ce qu'elle veut des autres. Je ne veux pas lui rendre la tâche facile. Je ne veux pas me soumettre. Je m'y refuse. A vrai dire, j'aimerais surtout retourner vers Rajaar et le pousser contre un mur et le frapper, qui est-il pour oser me filer à cette princesse. Et d'ailleurs, que faisait-il pendant ce temps? Passait-il du bon temps avec Alexander? avec Julius.. nouvel esclave qui vient d'arriver.. il avait éjecté Anais pour prendre un putain de soumis? Était-il en train de passer du bon temps pendant que je me coltinais la mauvaise humeur de Jaïna? Penser à cela n'allait pas m'aider à me calmer, et je ne suis pas sûr de vouloir me calmer. J'ai envie d'exploser, d'envoyer sur les roses, cette princesse à la noix. De lui dire ce que je pense... que je n'ai pas peur d'elle, ni des gardes et ce malheureux fou, propriétaire des lieux. Que mourir m'est bien égal! Je suis déjà mort.... mort depuis que je suis au complexe et surtout depuis mes sentiments avoués et échangés avec Rajaar. Je ne suis qu'une coquille vide. Je finis par dire "Va falloir que vous le fassiez vous-même." Voilà, je n'ai pas tenue longtemps avant de balancer quelque chose, et encore, je trouve que je restais assez soft. Comment allait-elle réagir, qu'allait-elle m'infliger comme sanction? J'avoue j'étais un peu piqué par la curiosité... maso? peut-être bien dans le fond.
Je vois le sourire de la Princesse qui n'annonce rien de bon. Je m'en fiche. A vrai dire, je ne suis pas du tout apeuré par sa personne. Mais, je devrais sans doute arrêter de sous-estimer la gente féminine et en particulier dans ces lieux. Je l'observe alors qu'elle se décale et qu'elle sort une boîte. Elle en sort une paire de menottes. Je ne suis guère surpris. Je reste toujours à ma place alors qu'elle s'avance vers moi. Sa main sur mon visage est loin d'être agréable et la princesse ne tarde pas à refermer les menottes autour de mes poignets. Elle semble décider à me faire mal car je sens qu'elles sont bien serrées. Nul doute que je ne pourrais pas m'en défaire et qu'elles me couperaient surement si je tentais la chose. Je déglutis alors qu'elle annonce « J'espère que tu vas apprécier cette punition autant que moi. » Mon Sarouel tombe dans la foulée tout comme mon boxer. Je me retrouve nu comme un vers en moins de deux. Je sais pertinemment que je ne vais pas aimer la suite. Je sens sa main claquer mes fesses et je me mords la lèvre. Punaise, ce genre de choses m'excite de plus en plus depuis que Rajaar avait commencé cela avec moi. Fais chier! Je tâche de me concentrer et je sens la Princesse me pousser et je me retrouve le buste sur le lit, les fesses à l'air, mes mains liées dans le dos. « Ne bouge pas, ça va bien se passer. ». Mon cul oui.. et c'est le cas de le dire. Je ne crois pas un seul mot sortant de sa bouche. « Je vais te fesser jusqu'à ce que tu me présentes tes excuses... si jamais tu t'avises de ne pas le faire convenablement, je m'assurerais que cette punition soit beaucoup plus douloureuse et de même si tu me fais trop patienter. » Le fouet claque sur mes fesses sans attendre. Je commence à être habitué à ce fichu objet de malheur. Je serre les dents aux coups qui tombent sur mes fesses. J'imagine aisément qu'elles doivent être déjà bien rouges. Je sais qu'à force, le sang allait s'écouler... la peau était fragile à cet endroit et allait craqueler au point de saigner. La dernière fois que j'ai subis ce châtiment, c'était avec Rajaar. Et je l'avais déjà vécu à plusieurs reprises. Wyatt avait eu également la brillante idée de m'infliger ce genre de punition. A vrai dire, ce n'est pas la pire des tortures. Certes, ce n'était pas agréable, mais ce n'était rien en comparaison de ce que j'avais déjà pu traverser depuis mon arrivée . Faudrait qu'elle monte la barre plus haute pour obtenir de quelconques excuses de ma part. Et m'excuser de quoi au juste? ah oui... de ne pas avoir obéis.. de ne pas m'être mis à poil à son ordre. Sauf que les ordres, je ne les exécute jamais ou presque. Je fixe un point sur le mur et me concentre dessus alors que Jaina s'acharne sur mon fessier. Je sens que je ne vais pas tarder à saigner cette fois-ci. Je me retiens de lui dire quoi que ce soit, je ne lui dirais pas qu'elle perdait son temps avec son fouet. Je n'allais pas non plus l'aider et me tirer une balle dans le pied. Qu'elle se débrouille, et je suis certain qu'elle ne va pas manquer d'imagination pour me punir comme elle l'entends. Je me force à rester le plus calme possible bien que la douleur était tout de même présente. Rajaar et ses idées. Le prince savait que je n'aimerais pas ce genre de traitement..
Encaisser... Il faut dire que je commence à être un pro dans la matière. Le fouet ne me fait quasiment plus rien à force de recevoir des coups de cet engin de malheur. C'est affolant aussi de constater comme on finit par s'habituer à certaines choses. Mon corps encaisse tout comme mon mental sans que je n'émette le moindre mouvement pour m'extirper de la situation. Mais, je savais d'avance que la princesse trouverait autre chose pour me faire flancher. Ils ne manquent pas d'imagination au sein du palace. Et cela se confirmait alors qu'elle ajoutait: " Passons à un autre niveau.. tu as une bonne résistance au fouet..sans conteste un habitué" Elle s'éloigne et j'aperçois la jeune femme près de son placard avec des fils dans les mains, au bout desquels se trouve des électrodes. Je sens mon cœur faire un bond dans ma poitrine. Qu'est ce je disais... Elle ne manque pas d'imagination. Je sens les électrodes sur mes fesses et je suis contraint de soulever mon bassin pour qu'elle puisse placer les suivantes. L'instant d'après, elle m'arrachait un baiser. Je ne dis rien parce que je suis en mauvaise posture. Mais, je bouillonne intérieurement alors que sa main me caresse tel un animal qu'elle accompagne des mots "Brave Bête" ponctué d'un sourire sadique. Saloperie de princesse. Elle disparaît derrière moi. Je regarde le mur une nouvelle fois alors que je tente de me préparer au pire. Ma respiration est déjà plus rapide alors que mon cœur cogne dans ma cage thoracique. " Un petit conseil, respire" A peine le temps de réaliser ces mots que je sens un objet s'introduire dans mon antre. La douleur est là tandis qu'il écarte mes chairs avec violence. Sans préparation, c'est une véritable torture. Un juron s'échappe de mes lèvres. "Putain" mon corps se contracte automatiquement à cette intrusion forcée. Je me mords la lèvre jusqu'au sang. Non seulement, j'étais dans une position inconfortable, mais en plus il fallait que j'endure de nouvelles tortures. Encaisser... encore... Je serre les poings et inévitablement les menottes vrillent ma peau. Bordel ! Je n'arrive pas à passer outre la douleur. Mon fondement me fait atrocement souffrir avec ce gode fourré à l'intérieur sans ménagement. Si j'avais obéis, pourquoi continuais-je à me rebeller ? Parfois, je me le demande comme maintenant. Ah oui, parce que j'aime pas me soumettre. Et parce que je ne suis pas un objet. Je maudis cette sale princesse de malheur. "J'aime voir ton petit cul plein et rougit de la sorte Siobhan! C'est excitant!" Ses remarques m'agace d'autant plus... Je sens la colère me parcourir les veines. "Je devrais prendre une photo pour ton maître"
Je blémis à sa remarque. Elle ne va pas oser faire une telle chose. Zappé. J'ai zappé les électrodes sur le moment et lorsque je reçois la décharge ... Mon corps se contracte et un hurlement... Que dis-je ... ce fut même plusieurs hurlements qui se répercutent dans la pièce. La douleur était bien présente et traversait mon corps de toute part. Je ne sais pas combien de temps, j'allais parvenir à tenir. Faut dire que je commence tellement à en avoir marre d'être malmené. Mon corps commençait à dire stop. A force, j'allais finir par être brisé avec leur connerie. Dieu, que j'aimerais m'enfuir d'ici. Ce genre de choses, ce n'est pas une vie. Je serre les dents alors que la douleur me vrille le corps. Je suis tellement énervé de me retrouver ainsi bloqué. Ayant les mains liées dans le dos, je ne peux pas faire grand chose. C'est tellement frustrant. Tellement humiliant d'être dans une telle position de soumission forcée. Et il serait judicieux de faire mes excuses afin d'arrêter cet enfer. Mais, je n'ai pas envie de lui donner ce qu'elle demande parce que ça m'emmerde de devoir obéir.
Les décharges finissent pas se stopper et je reprends mon souffle. Je sens encore la douleur parcourir mon corps alors que la princesse prend un certain plaisir à venir caresser mon dos et mes fesses du bout des doigts. Je sens même un frisson me parcourir lorsqu'elle m'embrasse au niveau de ma peau qui doit être dans un bel état à cet instant. Le sang a coulé, c'est certain. Le gode dans mon fondement est incroyablement inconfortable et me gêne et je n'ai qu'une envie, c'est le retirer. Alors que j'ai un peu de répit et que je reprends mes esprits, je me demande bien ce qu'elle attend pour poursuivre... je ne doute pas une seconde que ce n'était qu'une courte pause avant qu'elle ne recommence et qu'elle trouve même d'autres façons de me torturer. Ses mains glissent sur mon torse et je sens les électrodes qu'elle y dépose. J'inspire tentant de rester calme autant que possible. La princesse prend un malin plaisir à me torturer et elle vient délibérément devant moi, retirant le peu de tissu qu'elle avait encore sur son corps, dévoilant ainsi sa poitrine. Je déglutis alors qu'elle retourne près du boitier. Je serre les dents d'anticipation lorsqu'elle prononce "Prêt?" Et la douleur réapparaît soudainement comme elle avait soudainement disparue. Je sens la douleur traverser tout mon corps et je peine à rester muet. Je sais que je ne vais pas mettre longtemps avant de hurler encore.. et ce qui se passa ensuite n'allait pas aider. Jaïna prend l'initiative de venir dans mon champ de vision et de se toucher devant moi. Je vais vraiment devenir fou. Quelle saleté de Princesse! La situation est hors de contrôle. Etre torturer et souffrir alors qu'elle se caressait juste sous mon nez. Y a malheureusement aussi un point excitant de la voir faire. J'y peux rien, je reste un homme et les femmes m'attire autant que pouvait m'attirer les hommes. Perturbé, et souffrant le martyr, j'ai l'impression que ma tête va exploser à cause de la douleur. Les cris sont présents et je ferme les yeux pour arrêter d'être obligé de la voir sauf que ça n'enlève rien car je vois les images malgré tout. J'inspire un coup et me concentre pour dire: "C'est bon, je suis désolé. Je vous.. présente... mes plus plates.... excuses." Avec la douleur, pas facile non plus de parler. Et j'abandonne, je ne peux pas continuer à ressentir la douleur. Mon corps ne le supporte plus tout comme mon mental. Je rends les armes. ça m'ennuie de le faire mais je n'ai pas le choix si je veux que tout s'arrête. De plus, Jaine semblait être le genre à aimer voir souffrir les autres. ça semblait également l'exciter vue la façon dont elle se touchait. Bordel, je n'ose même pas réouvrir les yeux. Je sens mon corps tout contracté dû à cette fichue douleur. J'ignore totalement si mes excuses vont suffire à la princesse. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle attendait exactement. Mais, elle ne semble pas vouloir arrêter car les électrodes fonctionnent encore. Je déglutis puis ajoute " S'il vous plaît, veuillez accepter mes excuses, Princesse" peut-être mieux dit? Ah ce que ça m'énerve de devoir demander pardon alors qu'il n'y avait aucune raison que je le fasse. Tout cela parce que je n'avais pas eu envie de me dé-zapper. Quel con! Je songe à Rajaar et je soupire me disant qu'il fallait vraiment que je fasse des efforts afin de devenir un "caméléon". Je n'ai pas le choix si je veux parvenir à obtenir un peu de tranquillité. Obéir éviterait ce genre de mauvais traitements, non?
Lâcher prise... Obéir pour ne plus ressentir cette souffrance. Mon corps ne supporte plus ce que je lui inflige, il a besoin de tranquillité... Il a besoin de répit. Je suis tellement fatigué... Épuisé de toute cette situation. Épuisé de lutter en permanence. J'ai tellement encaissé, enduré de coups divers et variés que je commence vraiment à fatiguer. J'ai besoin d'une pause. Je rends donc les armes et abdique. Je présente mes excuses envers la princesse comme demandé. Je cède. Par deux fois. Jamais je n'aurais cru en arriver là. Elle avait réussi. Quel soulagement lorsqu'elle finit par retirer les décharges. Je pensais qu'elle ne ferait rien, qu'elle attendrait encore avant de stopper. Je reprends mon souffle alors qu'elle retire les électrodes, après avoir retiré le gode de mon fondement. Je me sens beaucoup mieux dès l'instant où elle me l'enlève. Ma respiration redevient normale et je suis bien content qu'elle retire les menottes qui m'entaille la peau tellement elles étaient serrées. Je sens ses mains sur ma peau et je sursaute légèrement à son contact. Elle m'informe que je peux bouger si je le souhaite et je ne me fais pas prier deux fois. Je frotte doucement mes poignets rougis par le métal alors que je m'étais redressé pour être debout. Mes fesses sont encore bien douloureuses. Je profite de cette pause autant que possible pour me dégourdir un peu les jambes et faire circuler le sang dans mes poignets. Elle m'ordonne à nouveau de venir au bord du lit. J'obtempère n'ayant pas la force de subir d'autres mauvais traitements dans la foulée. Je me retrouve assis au bord du lit et tâche d'ignorer la douleur au niveau de mon fessier. La Princesse annonce: " Je vais t'offrir un peu de douceur Siobhan, mais, seulement si tu écoutes bien, je ne tolèrerais pas le moindre petit écart." Je sens mon corps se tendre à ces mots. Je n'ai tellement plus l'habitude d'être en compagnie d'une femme. Ça m'arrive tellement peu depuis mon arrivée à l'Eden. Et je ne pensais plus me trouver devant une Princesse. En tout cas, pas de cette manière. Avec Anya, c'était rien de sexuel et je m'étais habitué à ça. Et faut l'avouer ça m'allait très bien ainsi. Je regarde la princesse turque s'emparer de ma verge et le plaisir ne mets pas longtemps à se pointer tout comme l'excitation. Mon érection grandit rapidement alors qu'elle me branlait. Je me mords la lèvre pour étouffer un gémissement. J'ai beaucoup de mal de me lâcher et de me laisser aller comme je pouvais le faire avec Rajaar.
Je suis loin d'être rassuré par ce qui se passe. Je me retrouve à quatre pattes sur le lit, ignorant ce qui va suivre. La Princesse ne mets pas longtemps à revenir devant moi et je vois un gode dans sa main. Je sens mon coeur accélérer dans ma poitrine. Pourvu qu'il ne me fasse pas aussi mal que l'autre, songeais-je. "Celui-ci est moins conséquent ... ça sera plus facile." Cette phrase ne me rassure pas pour autant et le stress est bien présent. Je n'ai pas le temps de stresser davantage qu'elle m'attire et m'embrasse langoureusement. Je me laisse faire. Y a pire comme châtiment. Je croise son regard alors qu'elle mets fin à ce baiser passionné tout en mordillant la langue puis la lèvre. "On va s'amuser un peu, mais interdiction de jouir sans mon autorisation. " Je sens mon coeur faire un bond à ces paroles. S'amuser... je crains le pire. Et je déteste ce qu'elle annonce. Devoir demander l'autorisation de jouir. Elle me tape sur le système. Déjà Rajaar quand il m'avait contraint avec son objet avait été une véritable torture. Et je détestais le fait de devoir demander pour ce genre de choses. Je prends malgré tout sur moi et ne dit rien me contentant de hocher la tête. Je me fais de nouveau embrasser avant qu'elle n'aille derrière moi. Je sens mon corps se raidir à l'idée qu'elle puisse introduire le gode vu ce qui s'était produit juste avant. Je me mords la lèvre alors qu'elle glisse celui-ci dans mon antre.
La douleur est toujours présente et je savais qu'il me faudrait du temps pour que ça passe. Je grimace donc alors qu'elle continue d'introduire l'objet, j'ai envie de m'éloigner, de retirer le gode de mon antre. Je me force à rester à ma place essayant de ne pas penser à la douleur. Je sens ses doigts sur ma peau et ferme les yeux un instant me concentrant sur autre chose. La douleur est beaucoup trop présente, je n'arrive pas vraiment à faire abstraction. Je suis focalisé dessus alors que je sens le gode progresser. Mon corps tout entier est tendu comme pas possible, je me suis raidis par réflexe et je n'arrive pas à me détendre, pas pour le moment en tout cas. Sa main vient sur ma verge et mes testicules ce qui me fait sursauter légèrement. Et ses caresses me font oublier la douleur laissant place à l'excitation. Je frémis à ses caresses ne songeant plus au gode sur le moment. Et lorsqu'elle commence à faire des va et vient avec, un gémissement s'échappe finalement de mes lèvres. Bon sang, je me sens tellement mal à l'aise, et je suis sûr que je rougis à cet instant. Je ne voulais pas lui montrer mon plaisir, mais je reste un homme et je suis incapable de résister à ses provocations surtout qu'elle me branlait avec vigueur. Je me mords la lèvre, je soupire encore de plaisir et sens le gode dans mon fondement. Le plaisir envahit mon corps et je suis incapable de rester indifférent. Mon corps réagit à ses assauts et je me sens trémousser. Je me surprends même à en vouloir davantage. Ah punaise... et je sais qu'à force de me provoquer, j'allais finir par jouir. Le pire, c'est que j'allais devoir lui demander son avis et ça me tuait rien que d'y penser. J'allais devoir me soumettre car je n'ai pas envie de souffrir. Pas maintenant.
Jaïna prend un malin plaisir à me provoquer. Elle me branle sans la moindre pudeur et avec vigueur alors que le gode continue ses va et vient dans mon antre. Je ne peux contenir mon plaisir plus longtemps. Je gémis malgré moi. Je sens l'excitation monter, le plaisir s'emparer de tout mon corps et la chaleur s'insinue dans tout mon être. Je sais qu'elle arrivera à ses fins. Qu'elle parviendra à me faire jouir à force de me provoquer. Et ce n'est pas le plus dramatique à vrai dire... juste que j'étais forcé de lui demander son autorisation pour en arriver à ce stade et ça me rendait fou. Fou est le mot. Elle arrivait à me faire perdre la tête avec ses provocations. Je suis soulagé lorsqu'elle retire sa main. Sauf que je sais que ça ne va pas durer pour autant. Ce n'était qu'un répit avant la suite. La Princesse ne me lâcherait pas aussi facilement. Son but était de me faire craquer. Elle me demande de me mettre sur le dos et je m'exécute et regarde le plafond une seconde avant qu'elle ne reprenne là où elle s'était stoppée. Je me mords la lèvre alors que mon excitation revient au galop. Bon sang, mais ce ne fut rien en comparaison de ce qui suivit... C'est sa bouche qui remplace sa main et j'agrippe les draps avec mes mains alors que je me cambrais poussant un gémissement de plaisir. Je ne pouvais pas lutter contre les sensations et la Princesse était vraiment douée, faut l'admettre. Et déterminée aussi vu l'intensité avec laquelle elle me suçait. Je soupire encore essayant de me concentrer pour ne pas jouir. Sauf que dans ce genre de situation, se concentrer est compliqué. Je savais que je devrais lui demander pour que ça se finisse mais qui me disait qu'elle accepterait?
ça semble tellement facile ce qu'elle demandait, trop facile même. Je ferme les yeux, me mords la lèvre, étouffe tant bien que mal d'autres gémissements. Punaise, sa langue me fait un tel effet. Je tiens toujours fermement les draps entre mes doigts. C'est une torture mais contrairement à celle d'avant, elle avait le mérite d'être agréable. Je sens que je vais craquer... je pousse un autre gémissement alors que j'essaie de me concentrer sur mes mots, sur ce que je vais dire. Ah ce que je peux maudire le Prince à cet instant. Me retrouver à devoir supplier pour ça, à me soumettre.. Je serre encore davantage les draps entre mes doigts. Cela devenait vraiment de plus en plus intenable. "Princesse" Déjà un bon point, je n'oublie pas la première consigne. A vrai dire, se rendait-elle compte des efforts considérables que j'effectuais? C'était vraiment un supplice d'en arriver-là. "Princesse, je... ne vais pas tenir... encore longtemps." soupirais-je. "S'il vous plaît - autre gémissement de ma part - laissez-moi jouir" Le plaisir est omniprésent. Je ne peux plus éviter l'inévitable. Bien entendu, j'étais encore en mesure de tenir mais je préfère anticiper un peu histoire d'être en mesure de me retenir encore si jamais elle refusait. Faut savoir aussi être malin, parfois. Bon, je n'étais pas sûr que ça fonctionne. Et puis, vu sa détermination à me faire plier, et sa façon d'aimer jouer à ce que j'ai compris, je suis presque certain qu'elle va me faire encore attendre. Mais la question est de savoir combien de temps? Allais-je réussir à tenir jusque-là? Jusqu'à ce qu'elle daigne me dire que je pouvais me laisser aller. Mon corps est cambré, il est clair que je ne peux plus prétendre que je n'aime pas ce qu'elle me faisait. Mon corps parlait pour moi. J'ai qu'une seule envie, enlever cette tension, évacuer tout cela, jouir et retrouver mes esprits.
"Pas encore..mon joli." Et merde! Mais, je ferais en sorte de tenir. Pas question que je lui fasse ce plaisir de succomber avant qu'elle ne me l'autorise. Pas que j'aime l'idée d'obéir et de me soumettre à sa demande. Sauf que mes fesses sont encore en feu et que je ne suis pas en mesure d'endurer autre chose. Cependant, je ne suis pas à l'abri d'une nouvelle surprise de sa part. Je m'attends à bien des choses. Je doute qu'elle en ait terminé avec moi.
Jaïna reprend avec vigueur et je serre les draps. Ah bon sang. quelle garce! Je soupire de nouveau et ferme les yeux, je lutte de plus en plus difficilement à ces assauts alors qu'elle s'amuse avec sa langue sur ma verge tendue. Je fais un mouvement et craint de me laisser aller alors que Jaïna me rappelle à l'ordre et je serre les mâchoires me crispant. C'est une vraie torture de ne pas pouvoir me soulager comme je le désire. Je repense soudainement à la séance avec Rajaar. Je déglutis. Je sens la douleur dans mon corps au bord de la rupture. Je commence à me dire que j'allais craquer avant qu'elle ne me dise que c'était bon. Sauf que je suis sauvé par le gong. La Princesse finit enfin par prononcer les mots. Je me laisse donc totalement aller, la vague me happe et je me déverse dans la gorge de la Princesse en plusieurs jets. Bon sang, je me sens déjà beaucoup mieux. Alors que je reprends mes esprits, la Princesse revient sur moi. Je soupire. A peine jouit qu'elle continue de me provoquer. Je ne sais pas ce qu'elle a en tête et j'aurais préféré ne pas le savoir. En effet, elle me fait ouvrir la bouche et me verse mon propre sperme dans la bouche. Putain! C'est encore pire que ce que je m'étais imaginé. "Va-y avale, sois mignon" ose t-elle dire alors qu'elle venait de me faire fermer la bouche. Je la fixe dans les yeux avec intensité, une lueur de défi passe dans mon regard, puis ni une ni deux, je lui recrache tout à la figure. "va te faire foutre" clamais-je. Oups, j'ai complètement disjoncté.
Ouais, je me suis soumis et j'ai déjà rendu les armes. Je reprends déjà mes bonnes vieilles habitudes. Je savais que je venais de signer mon arrêt de mort enfin pas à ce point mais c'est tout comme, elle allait me le faire regretter. Je savais que j'allais souffrir une nouvelle fois. Avec ce qui s'était produit juste avant, pas de doute. D'autant plus que j'avais encore très mal aux fesses. Sauf que ce qu'elle venait de faire était juste inconcevable. Je ne pouvais pas accepter. Pourtant il y a sans doute pire que de devoir avaler son propre sperme, mais me faire ainsi humilier. Punaise, j'en avais tellement marre de devoir subir ce genre de choses, et pourtant, je ne suis pas au bout de mes peines. D'ailleurs, j'allais devoir rester combien de temps en compagnie de Jaïna? Je n'ose pas imaginer la prochaine fois que je croise le chemin de Rajaar. Je vais le massacrer de m'avoir fait subir tout ça. Vraiment, j'étais en colère. Je m'essuie la bouche du revers de la main alors que je sens le stress monter. Qu'allait faire Jaïna après un tel geste? Je n'allais pas tarder à le savoir à mes dépends.
Mon geste serait qualifié d'inadmissible pour la plupart des clients présents à l'Eden, et sans doute même la famille de Rajaar. Pourtant, mon geste était avant tout, un pur réflexe, mais autant lui cracher à la figure que sur le lit, ça avait plus d'impact. Mais, ce n'était pas très intelligent pour moi. Jaïna allait me faire regretter mon audace, mon manque de respect envers elle. C'était une Princesse avant tout. Je me mords la lèvre alors qu'elle prend le temps de s'essuyer sur sa culotte en dentelle. Elle attrape un os et s'avance dangereusement vers moi. Ma conscience me dit de rester en place alors que mon corps veut déguerpir. Plus le temps de fuir, elle m'attrape fermement par les cheveux et me fait basculer la tête en arrière fourrant sa culotte et le bâillon de la forme d'un os dans ma bouche. La culotte est couverte de mon sperme. Saleté ! Et avant que je n'ai l'idée saugrenue de la pousser, elle s'empare des menottes qu'elle serre à mes poignets devant moi. Je vois son regard qui ne présage rien de bon. Elle n'en avait pas terminé et j'appréhende la suite. Mes yeux sont deux billes lorsque je vois le collier et la laisse qui l'accompagne. Bordel! Quelle humiliation !
Elle retire le gode et elle me força à la suivre en tirant sèchement sur la laisse. Le collier serre automatiquement et je suis contraint de la suivre. Intérieurement, je suis en feu, mais pas pour les mêmes raisons que tout à l'heure. Je suis furieux de me retrouver dans une telle posture. Je me retrouve dans la salle de bain accroché au porte-manteau. La Princesse prend son temps de son côté alors que je rumine du mien. Le bâillon dans la bouche était extrêmement gênant et c'était tellement humiliant de me retrouver dans cet état, j'en ai des envies... Et pas des bonnes pour me sortir de là. Elle prends le temps de se débarbouiller à son lavabo.
Jaïna revient et ce n'est pas rassurant surtout en apercevant son sourire sur le visage. Je suis sûr d'être pâle alors qu'elle parle de moi comme un bon toutou, me demandant si j'ai soif. Je ne peux rien dire dans cette accoutrement, mais je ne le sens pas. Mon cœur accélère alors que mes craintes sont fondées lorsqu'elle m'ordonne de me mettre à genoux. Je me prends une gifle sur le crâne avant qu'elle ne tire durement sur la laisse. Inévitablement, je me retrouve à terre n'ayant plus d'équilibre. Et genre deux secondes après, ma tête se retrouve dans la cuvette des toilettes. Je me débats automatiquement alors qu'elle appuie de toutes ses forces. Fatalement, l'eau entre un peu dans ma gorge avec le bâillon. Lorsque j'émerge, je ne peux pas tousser comme je le voudrais. Je n'ai guère le temps de me remettre qu'elle recommence. Et le temps semble s'étirer très lentement alors que j'avais coupé ma respiration mais je commence à manquer d'air. Elle me fait enfin remonter à la surface et retire l'attirail de ma bouche et je ne réponds pas. A la place, je tousse et reprends mon souffle. Je croise son regard. Mes yeux lancent des éclairs. J'ai envie de la frapper. Je passe ma langue sur mes lèvres. "Alors c'est ça votre tripe pour jouir? Vous avez été mal baisé ou pas assez dernièrement pour en arriver là ?"Je sais parfaitement que j'aurais dû la fermer mais je n'ai pas résisté. Elle pensait vraiment que j'allais rien dire ? Loupé ! Je crois que je suis un peu trop suicidaire pour mon propre bien. "Tellement facile ainsi...et tellement désespérant de voir ce qui vous excite, pauvre princesse..." Mon intervention l'a fait sourire. Je sais que je l'amuse davantage rien qu'à son regard mais je m'en fiche. Et elle finit par même en rire. Je fulmine toujours intérieurement, mon regard est noir. Je tâche de garder le contrôle, de ne pas trop déraper mais c'est vraiment difficile. Je ne suis pas un putain de soumis qui fait le toutou. Elle se trouve bien trop proche de mon visage qu'elle touche de ses doigts, elle me tape vraiment sur les nerfs. « C'est tellement excitant de te voir dans cette posture. » Je soupire. "Il vous en faut peu alors... et je ne vois vraiment pas où vous trouvé votre pied. Enfin, bref chacun son truc hein..." articulais-je tant bien que mal vu qu'elle me tenait la mâchoire.
Mon regard suit son autre main et je déglutis alors qu'elle se touche. Puis, elle mets ses doigts sous mon nez et je me crispe un peu plus voulant me reculer. Elle les pose alors sur mes lèvres. Saleté de Princesse! Elle me rendait vraiment dingue et pas dans le bon sens du terme. J'avais vraiment envie de lui enlever ce sale sourire sauf que c'est une femme. J'ai assez d'éducation pour ne pas m'en prendre à elle. Mais, ça me démange.« Tu vois, ce n'est que le début... » J'en ai bien peur, malheureusement. Je vois bien qu'elle est loin d'en avoir terminé avec moi. Même si je n'avais rien dis, elle aurait poursuivi... j'en suis certain. Elle tire de nouveau sur la laisse et je sens le collier se serrer autour de mon cou. Je n'ai d'autres choix que de suivre la Princesse jusqu'à la chambre. Et je me retrouve rapidement étalé sur le lit. Je ne sais pas ce qu'elle me réserve alors qu'elle m'ordonne de ne pas bouger. Et mon coeur fait un bond dans ma poitrine alors qu'elle revient avec deux pinces. Elle les place sur mes tétons et les serre énormément ce qui me fait grimacer de douleur. Punaise, je n'avais pas fini d'endurer les pires tourments avec elle. Elle me demande alors d'ouvrir la bouche, j'ai envie de lui dire d'aller se faire mettre une seconde fois. Je me retiens. Et je suis contraint de le faire car cette sale garce serre encore davantage les pinces. C'est vraiment atroce comme douleur. Mais, ce n'était rien par rapport à la suite.
En effet, je me retrouve avec la chaîne dans la bouche, et elle se ramène avec une tige de bambou enfin une canne et frappe sans attendre. Le coup est horrible et me fait crier. Faut dire que vu l'emplacement ou elle frappait. Salope! pensais-je, alors que mon corps se soulève à la douleur et que je me recroqueville par réflexe. Le deuxième coup est tout aussi violent et elle poursuit encore et je suis de plus en plus furax. Je sens limite les larmes monter tellement ça faisait mal. Je fixe Jaïna sans un mot. Elle me demande si j'ai déjà utilisé de la cire, enfin jouer avec. J'arque un sourcil... c'est quoi sa nouvelle idée? Putain... je tente de retrouver ma respiration et de faire abstraction de la douleur. Je n'ai pas envie de répondre à sa fichue question sauf que si je ne le fais pas, j'imagine que je vais encore me prendre un coup mal placé. Je secoue donc négativement la tête. Je ne peux pas croire que je me retrouve dans cette situation. Je bouillonne vraiment intérieurement et cela devient vraiment compliqué de ne pas lui sauter à la gorge et de la frapper. *Calme toi Sio, ne fait pas le con... tu vas te faire tuer à force* A croire que c'était ce que je recherchais en continuant mes idioties. Je vous jure que si je m'en sors plus ou moins indemne, Rajaar allait subir ma colère. Ou peut-être pas en fin de compte... c'est sans doute ce qu'il attends. Je me demande vraiment ce que compte faire la Princesse avec la cire. Je redoute le pire. « On va remédier à cela alors... Oh et je te conseille de rester plutôt tranquille, bouger est la plus douloureuse des idées dans cette situation. » Je blêmis. La chaîne dans ma bouche commence à vraiment me gêner.
Jaïna va chercher une bougie et un briquet, elle revient vers près de moi et s'installe à genoux alors qu'elle allume celle-ci. Mes yeux ne quittent pas ses faits et gestes alors que je sens mon coeur reprendre un rythme plus rapide... décidément, c'était les montagnes russes... heureusement que j'étais en bonne forme physique. Jusqu'à quand? ça... ça risque de ne pas durer à force de subir ce genre de traitement. La Princesse fait couler une goutte sur moi et je sens la morsure de la brûlure sur ma peau mais ce n'est rien en comparaison de la suite... elle reprends étalant la cire sur mon torse et mon ventre et mon corps se contracte au contact de celle-ci, et je serre les poings, un cri s'échappe de ma gorge, je me force à me taire. J'en peux vraiment plus de tout ce cirque. Elle souffle sur la bougie. Mais les coups continuent avec la canne en bambou juste là ou se trouvait la cire. Je pousse un juron. J'ai une envie de la dégommer, c'est violent. Elle me demande ce que j'en pense... je suis tenté de lui faire un fuck mais je reste sage. Je sens les pinces qui me tirent toujours et cela devient vraiment douloureux. Je déglutis alors que je la vois reprendre la bougie. Elle me demande alors si j'en voulais encore, elle me provoque totalement, ose me demander si j'aimerais en avoir sur ma verge. Salope! Je ne quitte pas ses yeux du regard. Je ne réponds pas. Je frémis au contact de sa main. « Je pourrais même en faire couler juste là... » Je sens mon corps réagir instinctivement mais me force à rester à ma place alors qu'elle me touche la raie des fesses avec son doigt.
Je ne veux pas lui donner satisfaction. Je ne veux pas qu'elle croit qu'elle va gagner. Jamais. Elle peut bien me torturer, elle ne me brisera pas. Je ne la laisserais pas faire. Mais, il est plus sage de lui faire croire dans un sens. Ainsi, peut-être qu'elle se lassera et me laissera enfin tranquille. Tout se bouscule dans ma tête alors que je réfléchis. Je garde mes yeux ancrés dans les siens, restant parfaitement immobile. Les secondes s'écoulent trop lentement à mon goût. " Je ne crois pas que mon avis, vous intéresse" dis-je comme réponse. "Vous savez déjà ce que vous allez faire, Princesse. Je me trompe?" Le seul truc qui serait bien à cet instant, c'est qu'elle me retire cette fichue chaîne et ces pinces qui me font vraiment mal. J'inspire doucement, soupirant ensuite, essayant de faire abstraction de cet attirail qui me gêne. Putain! Je serre les dents alors qu'elle laisse couler la cire et la fusille du regard. Ce que ça fait mal, nom de Dieu... mais ce n'est rien comparé au moment ou elle décide d'en mettre sur ma verge alors qu'elle me prévient de ne pas bouger. Si je pouvais l'étrangler... Ah bordel, un juron s'échappe de mes lèvres. Quelle sale garce! ça fait un mal de chien... je vais sortir amocher de cette séance, c'est pas possible... Je déglutis alors qu'elle reprend comme si de rien n'était. « Tu te trompes mon mignon... ton avis ne compte pas mais, il m'intéresse. Tu crois que je devais proposer à ton maitre d'utiliser la cire ? ». Les surnoms... et cette idée... punaise... manquerait plus que ça... qu'elle raconte tout à Rajaar.
Enfin, ce ne serait pas très étonnant de toute façon. Bien que je n'ai pas forcément envie qu'il apprenne ce qu'elle m'a fait pendant que j'étais avec elle. D'ailleurs, est-ce que ça lui ferait avoir une réaction? Peu importe... c'est uniquement à cause de lui si je me trouve entre les mains de Jaïna. En parlant de la Princesse, elle a la brillante idée de tirer sur la chaîne rappelant à mon souvenir la douleur des pinces ce qui me fait me tortiller un peu au passage. Punaise, j'ai envie de tout arracher. La cire revient sur mon torse et elle change subitement de tactique. Redevient douce, m'embrasse dans le cou et vient me mordiller l'oreille. Je voudrais bien me mordre la langue pour éviter de céder ne serait-ce qu'une seconde. Elle attaque des endroits sensible dont je ne peux rester indifférent et ça me tue, car je n'ai aucune envie de lui montrer... mais un soupir se glisse. Heureusement c'est de courte durée et malheureusement aussi car elle reprend sa torture avec la cire et c'est vraiment insupportable à la longue et je jure encore serrant mes poings. Et lorsqu'elle me frappe avec la canne, la douleur est telle que je crie. Putain quelle salope! Me frapper ainsi et surtout à cet endroit. La douleur irradie tout mon corps et j'admets que je commence vraiment à saturer. Je veux que ça s'arrête. Je ne sais pas combien de temps elle s'acharne ainsi sur moi et que je subis cette horrible torture. Je perds la notion du temps. J'ai l'impression que cela fait des heures que je suis ici à subir ses envies. « Mon petit Siobhan... tu en as assez ? ». Je ne réponds pas.
La douleur est toujours bien présente et irradie dans tout mon corps. La Princesse poursuit « Tu sais, si vraiment tu n'en peux plus, j'ai peut-être une solution pour toi. » Je ne suis clairement pas rassuré. Comme si ça pouvait être si facile... son idée ne me plairait pas, c'est certain. Alors que je peine à reprendre mes esprits et que la douleur semble ne pas descendre en intensité, elle s'approcha de moi, de façon assez sensuelle et glissa à mon oreille. « Que dirais-tu de m'offrir un cunni ? Si tu te montres vilain, je te promets que même le Prince Rajaar ne pourra plus te reconnaître mais... si tu me fais jouir, alors je pourrais me montrer plus... douce ? ». Je ferme les yeux une seconde. Je sens Jaïna se redresser près de moi alors qu'elle ajoute à voix haute « Oh bien sûr tu peux refuser et on continue, j'ai encore plein de choses à te faire découvrir ! » Je ne tiens pas vraiment à me faire défigurer ni à subir sa colère. Je sais pertinemment qu'elle ne bluffe pas. Elle ne plaisante pas. Je déglutis. Refuser et continuer... très franchement... j'en ai pas envie. Je commence à en avoir marre. Caméléon, me souffle une petite voix. Je soupire et ça me tue littéralement de devoir en arriver-là. "C'est bon, j'accepte..." dis-je, à contre coeur. Et ajoute, dans la foulée "... Princesse." Pas envie de me reprendre encore un truc parce que je ne l'ai pas nommée comme il faut.
"Bon choix" je serre les dents sur la chaîne alors qu'elle vient embrasser mon cou avant de me mordiller l'oreille. Bordel.. fichue zone érogène. Je soupire malgré moi. La princesse se redresse et me caresse le torse puis m'informe que ça va être douloureux. Je ne dis rien et attends. Elle m'enlève la chaîne de la bouche et j'en suis bien content, moins lorsqu'elle s'occupe des pinces. Une grimace se fait sur mon visage alors qu'elle les retire et je me mords la lèvre. La douleur était de nouveau présente. Bon sang... C'est comme si elles étaient encore sur moi. Même si ce n'est pas agréable pour un sou. Je suis soulagé de ne plus avoir cet attirail sur moi. Je retrouve enfin l'usage de mes mains alors qu'elle venait de retirer les menottes. Je tourne les poignets pour faire circuler le sang et Jaïna me demande soudainement si ça va. Je suis décontenancé par sa question. Je ne sais pas si je dois répondre ou non. Et je ne suis pas certain qu'elle s'inquiète vraiment de mon état. Après tout, elle doit bien se moquer et sans doute est ce une manière de le montrer avec cette interrogation. Je bouge mes doigts doucement. " Je survivrais Princesse" me contentais-je de répondre. Dans le doute, vaut mieux donner une réponse sans m'étaler pour autant. Je doute qu'elle soit inquiète à mon sujet. Je ne suis qu'un vulgaire esclave à ses yeux. Un rebelle qu'elle venait de mater. Qu'elle soumettait à ses caprices et envie comme une gamine réclamant un jouet. J'étais le jouet à cet instant. Et elle comptait en profiter. Elle revient vers moi et m'embrasse. Je me laisse faire. Elle devie dans mon cou ses mains se perdant dans mes cheveux. Je frissonne à ses baisers, me mords la lèvre. Cela dure quelques minutes avant qu'elle ne glisse à mon oreille "Prêt Siobhan?"
Mon corps se raidit un peu. C'est instinctif. Sauf que je n'ai pas le choix que de me plier à sa demande. Je dois prendre sur moi et faire ce qu'il faut. J'ai bien trop mal pour poursuivre ce genre de mauvais traitements. Je dois accepter de me soumettre à ses désirs. Oublier mon propre refus, passer outre. Être le caméléon que Rajaar attend que je sois. Je déglutis, repense à ses paroles. Je finis par dire "C'est vous qui décidez Princesse... à moins que vous ne désirez que je prenne les devants pour la suite... Mais, si je dois le faire maintenant, c'est ce que je ferais." Pour mon plus grand malheur, j'allais accéder à sa demande. Mais, j'avoue que je ne sais même plus. Pas que je ne sais pas m'y prendre avec les femmes. Non, ce n'est pas cela. Juste que j'ignore si je dois attendre qu'elle me dise de commencer ou si je dois prendre l'initiative. C'est tellement déroutant aussi de se retrouver en position de faiblesse. Je finis par croiser son regard un peu interrogateur. Après tout, je ne sais pas me soumettre. Je ne sais pas comment procède les soumis de l'Eden. Mais, j'ai pas envie de lui donner une raison de recommencer ses mauvais traitements. Je détourne les yeux n'ayant pas le droit de la regarder directement. "Dites-moi Princesse parce que franchement j'avoue que je ne suis pas en mesure de savoir. Comme vous l'avez vu, je ne suis pas le genre à obéir jusque là. J'ai besoin d'être un peu guidé" Rajaar allait vraiment me rendre dingue avec ces idées. Je peux dire que je regrette aussi d'avoir été si stupide. Mais, il est un peu tard pour ça. Je devais cette fois contenter la Princesse, pas d'autres options.
C'est tellement pas mon truc de me soumettre. Je suis pas fait pour ça... je préfère dominer, avoir le contrôle de la situation. Pourtant avec Rajaar, j'arrivais à me plier à ses envies et ses désirs mais sans doute parce que je l'aimais. Jaïna, ça n'a rien à voir, et ce n'est pas facile de devoir en arriver à ce stade avec la Princesse. Je ne sais pas non plus ce que je dois faire. Je ne sais pas si je dois prendre des initiatives ou non. C'est assez perturbant! Je ferme les yeux alors qu'elle vient m'embrasser et me laisse faire. Je ne peux pas nier le fait qu'elle embrassait divinement. Je sens mon corps frissonner au contact de ses mains. Je me laisse aller et me détends un peu. La Princesse se recule alors et me dit que c'est une bonne chose d'en parler. Au moins, j'avais bien fait de lui poser la question. Et puis, je ne tiens pas à me faire encore punir, je pense que j'ai eu mon lot avec elle.
« Prends les devants Siobhan, fais-toi confiance... Sens-toi libre de tes mouvements... » Les paroles de Jaïna me surprenne quelque peu. Je ne m'attendais pas vraiment à ce qu'elle me laisse libre de mes mouvements et encore moins qu'elle me laisse agir. Je pensais qu'elle voudrait me contrôler jusqu'au bout. Je ne m'en plains pas. Je préfère pouvoir être un peu celui qui guide bien que je doute qu'elle me laisse faire très longtemps. Quand on est dominant, on ne laisse jamais longtemps la bride. Je finis par glisser mes mains le long du dos de la jeune femme. Après tout, je ne faisais qu'obéir. Mes mains glissent jusqu'à sa taille que j'agrippe fermement mais pas trop fort non plus. Je ne tiens pas à lui faire mal ni à lui donner une autre raison de s'en prendre à moi. Je viens l'embrasser cette fois de ma propre initiative et me redresse pour être assis la jeune femme sur moi. Je la fais basculer sur le dos.
J'espère simplement que j'arriverais à lui donner ce qu'elle désire. Je n'ai vraiment pas envie de me faire encore torturer. Pas aujourd'hui. Je pense que j'ai eu bien assez de punitions jusqu'à la fin de la journée. Je descends mes baisers le long de son cou glisse ma langue sensuellement alors que ma main vient caresser sa jambe droite avant qu'elle ne remonte et ne vienne effleurer l'intérieur de celles-ci. Jaïna est toujours mouillée. Je descends alors mes baisers sur son corps jusqu'à son ventre puis je lui fais écarter les jambes et glisse mes yeux sur elle, croise son regard un laps de temps avant de venir m'installer entre ses jambes. Ma tête à hauteur de son intimité, je commence alors à glisser ma langue, à jouer avec. Je mets tout en œuvre pour lui donner du plaisir, et lui faire perdre pied. Après tout le but est de la faire jouir non? Donc, je tiens à y parvenir. Je suis même excité malgré moi de la situation. Mon corps réagit automatiquement devant celui de la Princesse ainsi offert. Et elle était déjà tellement mouillée, disposée. Mais, je ne suis pas là pour coucher avec. Enfin pas maintenant en tout cas, car ce n'est pas ce qu'elle m'a demandé. A moins, qu'elle ne finisse par changer d'avis ou qu'elle veuille que ça se produise ensuite... pour être honnête, c'est une belle femme. Et peut-être qu'en fin de compte, ça ne peut pas être si dramatique de devoir le faire. Ma langue continue sa danse entre ses cuisses tandis que mes mains se baladent sur chaque parcelle de peau de la Princesse.
Je dois bien admettre que si j'avais gentiment courbé l'échine, je me serais évité pas mal d'ennuis avec la Princesse. Je n'aurais pas subi autant de tortures. Mais, malheureusement, je suis comme ça, incapable de résister à l'envie de lutter, de provoquer, de répondre, un parfait crétin dans un sens, une vraie tête de mule. Si Rajaar m'avait laissé à Jaïna, ce n'était pas par hasard. Il avait été très clair la dernière fois, il ferait en sorte de m'ouvrir les yeux, me montrer combien, j'avais été épargné jusqu'à maintenant. Sauf que je le savais déjà. Je savais la chance que j'avais d'être sous sa protection bien que je ne le montrais pas du tout avec mon attitude. Mais, je n'arrive pas à me soumettre même avec lui. Certes, je le faisais plus aisément en sa présence mais ce n'était pas comparable. En tout cas, j'espérais à cet instant qu'il n'allait pas m'envoyer vers quelqu'un d'autre juste après la Princesse. De toute façon, je lui ferais voir qu'il avait eu tort de faire ça. Il s'en mordrait les doigts. Cependant, je dois mettre de côté mes futurs projets. Je dois d'abord m'occuper de Jaïna Je dois la combler. Je prends donc les devants car j'y suis autorisé et j'en suis plutôt content, je ne vais pas le nier. Je commence en douceur en glissant mes mains dans son dos. Mais, rapidement, j'accède à sa demande et finit par jouer de ma langue sur l'intimité de la jeune femme. Et, Cela semble lui plaire et lui convenir, si on se fie aux bruits qu'elle fait. Et j'avoue que je commence moi-même à être vraiment excité par la situation. Je reste un homme avant tout. Et je ne suis pas indifférent au charme de la jeune femme. Mes mains se baladent sur chaque parcelle de peau que je peux atteindre alors que je joue toujours avec ma langue.
Avant de commencer, mon regard avait croisé le sien. J'avais lu son désir dans ses yeux. Et ça ne m'avait pas rebuté... A vrai dire, j'étais déjà un peu excité.. et de jouer ainsi avec le corps de la jeune femme me donnait envie de bien plus finalement. Voilà que je voulais la Princesse. Dans un sens, ça m'agace. Et puis, une petite voix me souffle encore "caméléon". Je me redresse, embrasse sa peau de baisers ardents, remontant le long de son corps avant d'attraper une main de la Princesse. Mes doigts s'enlacent dans les siens alors que je me place entre ses jambes venant frotter mon sexe tendu par l'excitation contre l'entrée de son intimité. Je viens alors l'embrasser dans le cou, glisse ma langue et vient dire à son oreille. "Vos désirs sont des ordres, Princesse." Jouer le jeu. Être docile. La clé de survie selon Rajaar. Et alors que mes mots sortent de ma bouche, je viens pénétrer la jeune femme d'un coup de reins bien placé allant peut être un peu fort. J'ignore si elle aime la douceur ou la brutalité, je me dis que l'un dans l'autre elle doit apprécier les deux. Je commence mes va et vient avec une extrême lenteur au début avant de vite accélérer mon rythme et de venir plus fortement. Le plaisir est immédiat et s'empare de tout mon être me faisant soupirer. "Cela vous convient il, Princesse?" demandais-je, entre deux gémissements.
Douce torture... Je ne vais pas me plaindre de devoir coucher avec Jaïna. C'est toujours mieux que de devoir endurer des tortures atroces comme précédemment et encore, je suis certain qu'elle aurait trouvé d'autres idées pour me faire souffrir davantage. J'aurais tenu mais j'en avais assez. J'en avais assez de souffrir et de me prendre des coups. Faut dire que c'est fatiguant à force et puis, j'admets que coucher avec la Princesse n'a rien de désagréable. J'aime autant les femmes que les hommes donc ça ne me pose pas de problème de devoir en arriver-là. Je la fais tout de même languir un peu avant d'accéder à sa demande parce que j'aime l'idée de la frustrer un peu. Et puis, c'était plus drôle en agissant de cette manière. Son corps vient se frotter au mien alors que ses mains glissent le long de mon dos et que je sens ses ongles s'enfoncer dans ma peau. Un soupir s'échappe alors qu'elle me mordille l'oreille. Et je ne tarde pas à la pénétrer ce qui lui arrache un cri de surprise mélangé au plaisir et cela m'amuse un tantinet.
Je prends mon temps au début mais ça ne dure pas très longtemps avant que je n'accélère le rythme et ne vienne m'enfoncer plus profondément dans l'intimité de la jeune femme. Les mains de la Princesse se baladent sur mon corps et j'en ai des frissons alors qu'elle me fait comprendre de continuer et l'entendre ainsi gémir est doux à mes oreilles. Il semble que cela convienne à la jeune femme et j'en suis bien heureux. Et elle ne tarde pas à me faire comprendre qu'elle veut se retrouver au-dessus, je suis donc le mouvement docilement. De toute façon, c'était à prévoir. Jaïna n'est pas le genre à se soumettre, c'est une dominante et non une soumise. Je me retrouve sur le dos, la Princesse qui ondule sur moi et qui se caresse la poitrine et cela m'excite davantage. Le spectacle est juste délicieux à voir, je ne peux le nier. Elle est tellement bien faite.. tellement sexy. Je souris en coin alors qu'elle m'annonce que c'est parfait. Je suis plutôt d'accord avec elle.
J'accompagne la Princesse avec mon bassin, prend beaucoup de plaisir et gémit également. Je me laisse aller parce que de toute façon, je ne peux pas faire autrement et puis j'aime ce qui se passe malgré tout. C'est sûr que s'envoyer en l'air est toujours plus agréable que de se faire punir. Jaïna semble prendre tellement de plaisir que je doute qu'elle tienne encore très longtemps. Pour ma part, je suis également au bord de la jouissance, le plaisir est intense. D'ailleurs, la Princesse finit par céder et jouit et ne s'en cache pas, je la suis de près, me fichant pas mal de me déverser en elle. La Princesse finit par se relâcher et par se retrouver allongée contre moi. Je reprends mon souffle alors qu'elle passe une main dans mes cheveux. Son doigt se pose alors sur mon nez. « La punition est levée... » Je soupire et vient me frotter les yeux un moment. Punaise, ce que je n'aime pas entendre ça, et que la réalité de la situation me revient ainsi en pleine face. Se dire que je n'ai fais que accéder à ses désirs, ses caprices et me dire que je ne suis qu'un jouet entre ses mains. Je n'ai qu'une seule envie, partir de là. Je regarde le plafond et ne dit rien. Je n'ai aucune envie de répondre et de toute façon, si je le faisais, elle trouverait encore une raison de m'infliger je ne sais quelle punition en retour. Tout est prétexte pour sévir en ces lieux, je commence à avoir l'habitude. Un peu trop même. Et je reconnais qu'il est plus agréable de passer du bon temps ainsi mais ça me tue aussi... putain ! Le calvaire est enfin terminé... Du moins, je l'espère. Je ne tiens pas à rester ici avec la princesse. J'espère qu'elle va me laisser tranquille et me dire que je peux m'en aller. Je me frotte les yeux et observe alors le plafond mais une voix me fait sursauter violemment -Je vois que l'esclave de mon frère est un bon baiseur et je me redresse alors que Jaïna s'était décalée. Je déglutis en apercevant semble t-il, l'un des frères de Rajaar et promis de la princesse. -Voilà qui a été testé, bravo Me retrouver dans cette situation est loin d'être agréable. Je me sens encore plus mal surtout de l'avoir entendu parler de moi dans ces termes. "Un bon baiseur"
-Je te prierais de choisir quelqu'un d'autre que l'esclave de mon frère pour tes jeux. "Rajaar n'est pas du même avis apparemment" Ces mots sont comme un coup de poignard et mon regard reste fixé sur les draps. Rappeler le fait que c'était le prince qui m'avait envoyé ici était insupportable. Même si, je sais pourquoi il l'avait fait. Mais, je ne suis pas ravi pour autant de ce qui s'est passé. Je reporte mon attention sur le Prince Azur qui n'aime pas du tout cette idée.. "Siobhan rentre chez Rajaar et informe le aussi que je souhaite un entretien au plus vite avec lui" Oh que oui! J'en serais plus que ravi. Sauf que je ne sais pas si je dois lui obéir ou attendre l'avis de Jaïna. Je me dis qu'après tout, elle n'a plus besoin de moi. Et puis, elle semble devoir s'expliquer avec son promis. Dans un sens, il venait de me sortir de cet enfer. Et dans un autre, j'aurais aimé qu'il ne voit pas la scène et ne me voit pas dans cet état. C'était déjà bien assez éprouvant. Je me glisse discrètement hors du lit, attrapant mon sarouel de fortune que j'enfile rapidement. Je ne dis pas un mot laissant les deux promis se quereller.
Je m'éclipse rapidement de la chambre sans attendre évitant le regard des deux êtres présents. Je me sens bien assez humilié pour la journée. Je quitte vite les lieux en entendant une partie des propos du prince qui ne sont pas tendres envers sa promise. J'ai toujours du mal à comprendre pourquoi il y a tant de différence entre les frères de la famille El Azadi. Askhan aurait apprécié de me voir ainsi traité. Comme un vulgaire pion. Il n'aurait jamais pris ma défense. C'était perturbant que d'autres le fassent.. je ne m'y habituais pas. Et ce qui est perturbant c'est que je viens de tomber sur le jumeau d'Ashkan.. Physiquement, ils sont identiques mais leurs caractères semblent opposés.
Je me retrouve dans le couloir, je regarde autour de moi. Pas un chat. Je soupire et trace le long du couloir afin d'arriver au plus vite à l'appartement de Rajaar. Je ne sais pas s'il est là, je m'en fiche. J'entre et prend soin de fixer le sol alors que je vais à la salle de bain. Je file sous la douche et ferme les yeux sous l'eau serrant les dents au contact de l'eau sur ma peau. Elle ne m'avait pas raté cette garce. Une fois propre, je m'essuie, vais dans ma chambre et m'habille. Je ne m'attarde pas et prends mon pass au passage puis sort de l'appartement en claquant la porte. Je ne passerai pas la nuit ici. J'ai les nerfs et je dois réfléchir à un moyen de faire payer Rajaar. Et il fallait que j'aille ailleurs afin de me calmer. J'aime pas l'idée de devoir me balader alors que je suis blessé mais peu importe...je préfère ça que de me retrouver devant Rajaar. Lorsque je serais en face de lui, c'est parce que je l'aurai décidé et parce que j'aurais un plan.
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