Jour 1 10/12/2024, Les mots émotions

2 minutes de lecture

Un jour où je met au défis, dans le choix crucial de ma vie. Quoi écrire, quels thèmes abordés ?

L'érotisme est-il toujours quelque chose qui me tiens à coeur de placer dans mes oeuvres ? Sinon, comment continuer de raconter mes histoires ? Il est plus juste enfin, de me dire, qu'il ne doit plus servir à l'intrigue...

Et si, à force d'en écrire, (pour ici ou en écrire pour moi, pour le sexe dit hard) admettre que cela me dégoûte ? Car oui, dès demain, je met en phase, non plus l'hypnose pour traiter mon traumatisme qui bloque ma vie intime, mais plus, le premier RDV Sexothérapeuthe.

Comme l'étape où je me fruste d'être presque en dessous de mes 90 kg, bloquant depuis deux mois, à quelques grammes près...Entre bon sport, régime suivis, encouragements auto personnelle...

Bref, j'écris chaque jour, ma vie. En laissant le passé, en travaillant mes peurs et en allant, même au combat d'une folie illusoire. Car oui :

Par le passé, vers la fin du lycée, j'ai moulte fois, contée à ma psy, mon angoisse de devenir folle D'être atteinte d'une maladie mentale et dont, une fracasse réalité, refait surface aujourd'hui par mes autres histoires. Surtout une :

En effet, pourquoi, sur ma dualogie fanfictions sur Marta Ramos, de Un dos très, j'insère la thématique de la perte de contrôle et de ce besoin de croire, de se convaincre, que mon personnage est dans le réel ? Et dont, je précise que pour écrire cette histoire, je mêle un peu de ma propre vision réelle des choses (bien que je me renseigne sur diverses pathologies, corps/esprits) et celle du fantastique ?

Est-ce un besoin inconscient, de me dire, que de mon côté, pour le moment, j'ai de la chance de ne pas entendre des voix ? De ne pas être malade ? Alors qu'un cousin est bipolaire ? (Bien qu'adopté et dont la maladie est tout autre dans les symptomes)

Alors, tant de questions, auquel je me refuses de répondre.

Je préfère continuer de raconter des histoires, mettant en avant, des héros anoymes, ayant subis dans la vrai vie, ou subissant à l'instant T, ce brisement invisible ou visible.

Cette lame d'une déchirure neuronale ou alors, la lame portait par un être, quelque soit, l'âge ou le sexe, capable des pires atrocités....

Mon personnage est ce mélange de milles âmes dont je ne connais pas la vie, dont j'ai lu parfois des choses, vu, entendu et dont, je salue le courage, la résilience. Comme moi....

Voilà sans doute pourquoi, par ces mots, je fais le bilan d'une évolution heureusement saine de mon écriture, au delà de la qualité, de la syntaxe ou de la grammaire.

J'ai commencé par mes journaux intimes, puis par des poèmes, des fanfictions sur mes univers d'ados avant de tenter mes propres récits inspirés par ce vaste catalogue offert par notre univeralité.

J'ai commencé par poser mes mots sur mes maux, je terminerais à le faire jusqu'à que je ne puisse plus tenir un crayon même si ma mémoire sera que poussière, même si mes yeux seront des rivières irriguant les rides de ma courte vie.

L'écriture m'a sauvé et j'aimerais, par ma goutte, contribuer, quelque part, à sauver des vies. Par le rire, les larmes, la colère, l'espoir et la possibilité de voyager par le regard.

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