6.     Retour à Bruxelles

 

Ils arrivèrent fatigués mais contents, dans l’appartement de Clémence. Les parents de Ludovic allaient arriver d’ici une bonne heure.

Ils étaient tous les trois affalés sur le divan, Ludovic baillait et se recroquevillait dans les bras de sa tante, prêt à dormir. Christophe les enlaçait tous les deux, sa tête posée sur l’épaule de Clémence.

Kleenex, lui, heureux du retour de sa maîtresse, ronronnait à côté d’elle, sur l’accoudoir du divan.

La sonnette de la porte d’entrée retenti.

— J’y vais, dit Christophe en se levant pour aller actionner l’ouvre porte.

— Maman ? Lui demanda Ludovic.

— Oui, probablement.

Ludovic donna une bise à sa tante en lui disant au revoir, avant de bâiller encore une fois.

— Hou, toi, tu es mort fatigué et tu rêves de faire dodo dans ton lit ! Dit Clémence.

Contre elle, il hocha positivement de la tête, Clémence sourit.

Christophe revenait vers eux avec Esther et Bertrand derrière lui.

— Salut vous deux ! Ça s’est bien passé votre city trip ? Demanda Clémence en  voyant le couple arriver.

— Excellent ! Prague est une belle ville, je vous la conseille, dit Esther.

— Et Ludo, ça s’est bien passé avec lui ? Il n’a pas fait trop de chichi ? Demanda Bertrand.

— Il a été nickel, vraiment ! Répondit Christophe.

— Oui, tout s’est bien passé, mais là, il est très fatigué et ne pense qu’à son lit… Il m’a déjà dit au revoir !

— Non ?! S’exclama Esther. Il doit être vraiment mort alors !

— Je crois oui… Dit Clémence.

— Passe-le-moi, intervint Bertrand qui tendait déjà ses bras vers son fils.

— Tiens… Oh, il n’apprécie pas !

Ludovic passa de bras en bras puis referma les yeux après avoir capté qu’il était dans les bras de son père. Esther tendit un petit colis à Christophe en disant,

— On a pensé à vous, on vous a rapporté quelques spécialités, que du sucré.

— Merci, je crois qu’on se fera un plaisir de les déguster, lui répondit Christophe.

— Quoi ? Tu nous as rapporté des trucs à manger, c’est ça ? Demanda Clémence qui avait fini de rassembler les affaires de Ludovic avec Bertrand.

— Oui, on aura de quoi grignoter ce soir… Dit Christophe en souriant.

Ils discutèrent encore un peu puis Esther trancha,

— Eh bien, mes petits, je crois que Bertrand et moi allons vous laisser ; merci encore pour cette semaine, vraiment.

— Ok, au revoir sœurette !

— Au revoir Esther.

Ils filèrent dire au revoir à Bertrand qui était déjà près de la porte, portant toujours Ludovic qui semblait s’être endormi.

Ils se quittèrent puis le couple se retrouva seul. Ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre.

— Enfin seuls… Fini par dire Clémence.

— Oh oui, seul, sans risque qu’il ne déboule en pleine action.

Ils éclatèrent de rire puis se dirigèrent vers le salon où ils prirent place.

— Oh, je suis lessivée Christophe…

Il gloussa puis lui répondit,

— Moi aussi… Mince, t’imagine, on ne l’a eu qu’une semaine et on a du mal, ta sœur et Bertrand, ils l’ont vingt-quatre heures sur vingt-quatre !

— Oh… Oui… On ne doit pas être trop endurant nous deux…