Chapitre 45 : Nous ne passerions pas les fêtes de fin d’année ensemble
Pour la première fois lors de la traversée du Conquet à Ouessant, Marie fut malade. Elle, qui avait toujours eu le pied marin, vomit tripes et boyaux par-dessus bord. Les effets secondaires de la chimio, d’après elle. Certes, la mer était un peu agitée, mais rien qu’elle n’aurait supporté quelques temps auparavant… Cependant, au fur et à mesure que l’on s’approchait de Molène, puis d’Ouessant, le rose commençait timidement à revenir à ses joues. Je ne m’étais pas trompé, se reposer au bout du monde lui ferait du bien.
Les trois semaines suivantes furent quasiment idylliques, en dehors du fait que Marie était assez faible au début. À partir du milieu de notre séjour, son état s’améliora nettement et nous pûmes allonger sensiblement la durée de nos marches. Il n’était pas question de faire le tour de l’île à pied, comme nous avions pu le réaliser quelques années plus tôt, toutefois, nous avons fini par réussir à marcher pratiquement une heure sans qu’elle ne soit trop épuisée au retour. L’air du large, les embruns, la nourriture solide et simple, tout cela lui redonnait des couleurs et elle se remplumait. Je savais qu’il faudrait que je rentre bientôt à Kourou, ma présence étant requise pour plusieurs phases des essais. Ça me fendait le cœur de la laisser là, seule, mais son séjour ici, lui faisait tellement de bien ! J’allais essayer de revenir le plus vite possible. Quelques jours avant mon départ, le voisin vint nous voir. Sa chienne pinscher avait eu des petits, plusieurs mois auparavant. Visiblement, elle avait fugué un soir et avait été folâtrer avec un mâle, probablement un bouledogue. Ce mélange improbable avait fait quatre petits chiots adorables, couleur noir et feu. Il avait réussi à tous les placer sauf une petite femelle, avec laquelle il était venu, qui se jeta aussitôt entre les jambes de Marie. Elle avait quatre mois et était déjà propre, d’après Vincent, notre voisin. Marie était aux anges devant cette chienne si mignonne.
- Oh Robert, il nous faudrait un petit chien comme ça. Elle veillera sur moi quand tu ne seras pas là…
- Tu crois vraiment, Marie ? Ça fait du boulot, un chien.
- Pensez-vous, me répondit Vincent. Quelques balades, des croquettes, de l’eau et elle sera heureuse. elle aime la compagnie cette petite, elle est très câline en plus.
- Tu vois, Robert ? Et puis, il faut que j’aille me promener tous les jours. On me l’a dit à l’hôpital… Je sortirai avec elle. Quand je n’aurais pas envie de le faire, elle m’entrainera.
Marie me regardait avec un tel sourire que j’ai craqué. On aurait dit une fillette devant le jouet de ses rêves. Que n’aurais-je fait pour lui faire plaisir…
- Comment est-ce qu’elle s’appelle ? demanda-t-elle.
- Nous on l’appelle Vitaline, mais vous pouvez l’appeler comme vous voulez, elle s’y habituera.
- Je vais l’appeler Vitamine, parce que je sais qu’elle le sera pour moi.
- En plus, elle ne fera sans doute pas trop la différence, lui répondit Vincent. Merci, vous me tirez une belle épine du pied, ça m’aurait fait mal au cœur de la faire piquer.
- La faire piquer ?
- Ben vous savez, on en a déjà quatre de chiens. Un cinquième, ma femme ne l’aurait pas supporté.
- On lui sauve la vie, en quelque sorte ? demandai-je.
- Oui, exactement, Robert, on lui sauve la vie et elle sera ma vitamine. La vie est belle, non ?
J’étais si ému de la voir heureuse… Que ferait-on du chien quand je serai reparti et qu’elle devrait aller de nouveau à l’hôpital ? Je n’étais pas certain que le milieu hospitalier soit très accueillant avec les animaux. Nous verrions plus tard ! Pour l’instant, je profitai de la joie de Marie et de son plaisir à jouer avec cette petite chienne toute fofolle. Il serait temps de voir l’organisation précise quand elle serait à Gustave Roussy.
Je dus effectivement la quitter pour retourner en Guyane. J’avais fait trainer le plus possible. Ma présence sur place était maintenant impérative. Si ça me brisait le cœur, je sentais aussi qu’elle allait mieux et que ce chien allait être, pour elle, une belle motivation pour se battre.
Dans l’avion du retour, j’appris qu’Air France ainsi que British Airways venaient de débuter, à peine quelques jours plus tôt, la liaison commerciale Paris ou Londres - Washington avec le Concorde, ce fameux avion supersonique. L’objectif de la liaison quotidienne entre les deux capitales européennes vers New York se heurtait encore à l’opposition des autorités portuaires de la ville qui en interdisant le survol. Il faudrait donc attendre encore un peu. En lisant dans le journal les caractéristiques de cet avion extraordinaire, qui divisait le temps de trajet par plus d’un facteur deux, je me sentais fier de venir du pays qui avait construit cette merveille de technologie et de performances.
Peu après mon arrivée en Guyane, je pris des nouvelles de Marie, qui m’avait appelé au boulot de la poste de Lampaul en PCV[1] (que j’avais bien sûr accepté). Sa convalescence se poursuivait et Vitamine commençait à apprendre les quelques ordres qu’elle lui donnait. Elle se mettait maintenant assise au bout de la troisième ou quatrième répétition. Marie était optimiste quant au dressage. Elle reconnaissait aussi que cette boule d’énergie avait besoin de courir au moins une ou deux heures par jour. Quand elle faisait un ou deux kilomètres de marche, Vitamine devait courir au moins dix kilomètres, poursuivant les mouettes, les papillons, les mouches, les feuilles, tout ce qui bougeait dans le vent. La voir si vivante semblait redonner une belle envie de vivre à mon amour. Cette petite chienne était finalement une très bonne idée, d’autant plus qu’elle passait aussi de longues heures à dormir, couchée sur les pieds de sa maîtresse en les gardant bien au chaud.
Les essais de qualification du matériel et des bâtiments se poursuivaient bon train. Pour le moment, aucun retard n’était à déplorer, tous les résultats étaient satisfaisants. Tout le monde sur place travaillait tellement dur et cela payait. Les choses fonctionnaient du premier coup, ce qui n’arrivait pas souvent dans notre domaine. Ce fut ce que je leur dis, lors d’une petite fête : Ils m’avaient fait la surprise de tous m’attendre au centre technique une fois les essais du mat ombilical à vide terminés. Une étape importante venait d’être franchie et, sans me prévenir, ils avaient décidé de célébrer mes 58 ans. J’étais très touché, surtout que les mois précédents avaient été très éprouvants pour moi, suite aux cancers de Marie. À mon retour d’Ouessant, j’étais redevenu comme avant, selon ma secrétaire, bien que demeurant un peu mélancolique. J’avais toutefois retrouvé cette faculté de dire un mot à chacun et de m’inquiéter de tous. Ils étaient visiblement tous heureux d’avoir retrouvé leur patron tel qu’ils l’appréciaient. Au cours de cette petite fête, je leur fis donc un discours improvisé, les remerciant toutes et tous pour leur implication, leur travail, leurs compétences et les résultats obtenus. Je remerciai tout particulièrement Philippe, mon adjoint qui avait bien « tenu la boutique » durant les derniers mois. Surtout, je les assurai que je n’avais aucun doute sur le fait que nous serions à l’heure sur les préalables au lancement d’Ariane, et que cette fusée ferait entrer l’Europe, la France en particulier, dans la cour des grandes nations de l’Espace. Quoi de plus beau pour moi, qui avait toujours rêvé des étoiles. J’allais cette fois-ci les toucher avec ce nouveau lanceur.
Je leur racontai rapidement mon enfance, durant laquelle j’avais déjà la tête dans les étoiles, les débuts de Véronique, les Pierres précieuses, Diamant, puis le fiasco d’Europa. Je glissai deux ou trois anecdotes sur nos échecs les plus cuisants, Suippes, Le Cardonnet, Hammaguir. Je dus finalement abréger, sinon j’aurais pu tenir des heures, sur un signe de Philippe qui me fit comprendre que les gens commençaient à avoir soif. Durant ce discours, sans le faire transparaître dans mes mots, je m’étais également remémoré la place de Marie dans tous ces instants cruciaux de ma carrière, comment elle m’avait encouragé, parfois secoué un peu. L’émotion m’avait gagné plusieurs fois. Ils avaient dû tous penser que j’étais ému du chemin parcouru alors que je l’étais principalement parce que tout cela avait été réalisé grâce à la présence constante de la femme de ma vie.
Dès que je le pus, je regagnais la métropole, puis Ouessant. On était début juillet. Dans le magazine mis à disposition dans l’avion, j’appris le décès de Wernher von Braun mi-juin, l’un des pères du V2 nazi, mais aussi l’un des directeurs de programme de la Nasa par la suite. Son attitude durant la guerre avait toujours été assez controversée, néanmoins devant ses connaissances et ses compétences, les Américains n’avaient pas fait la fine bouche. Il avait joué en effet un rôle majeur dans la conception de leur fameuse fusée Saturne V, cette fusée qui a permis l’ensemble des missions Apollo. Dans cet article, ils disaient aussi que, suite à des réductions budgétaires, von Braun avait quitté la NASA pour le secteur privé en 1972, quelques années avant sa mort. Nous, Français, nous n’avions pas à jeter la pierre aux Américains. En effet, à Vernon, nous avions aussi quelques Allemands… Sans doute même travaillaient-ils encore tous sur les moteurs d’Ariane, les fameux moteurs Viking 2 et 4.
Je retrouvai Marie qui était venue m’attendre au débarcadère, accompagnée de sa fidèle Vitamine. Celle-ci sembla me reconnaître puisqu’elle me fit une fête de tous les diables. Mon amour était méconnaissable. Ses cheveux, cils et sourcils avaient commencé à repousser, elle avait un genre de coiffure en brosse. Ses joues étaient maintenant toutes roses. Malgré sa maigreur qui n’avait pas complètement disparue, elle semblait revivre. Elle faisait plaisir à voir. Je la serrai dans mes bras, tellement heureux de la sentir à nouveau tout contre moi, de respirer son odeur. Elle m’entraina ensuite vers sa voiture. Je ne sais pas comment elle avait réussi à trouver une 4L aussi rouillée que ça. On se demandait comment elle tenait encore sur ses quatre roues. On voyait la route par endroits, en soulevant les tapis de sol en caoutchouc. Toutefois, celle-ci nous emmena sans encombre jusqu’à ma maison. Cela faisait sans doute cliché, mais on pouvait deviner que ma maison avait été habitée par une femme : elle était bien rangée et il y avait des petits bouquets de fleurs sauvages un peu partout. Je m’en extasiai quand Marie me répondit :
- Oh, je n’y suis pour rien, c’est la femme de Vincent qui m’a dit ; « quand même pour accueillir votre mari, il faut mettre un peu de décoration ». Elle m’a même aidé à ranger ta maison.
Au temps pour moi… Il me semblait bien, en effet, que Marie n’était pas très fleurs et décoration intérieure.
- Alors, tu as vu la belle voiture que j’ai trouvée, je l’ai achetée une misère, me déclara-t-elle, finalement assez fière d’elle.
- Tu sais, j’ai vu des 4L pourries, mais des comme celle-ci, jamais !
- Tu as déjà vu des 4L en mer ? Au milieu des embruns en permanence ?
- Non, effectivement, tu as raison…
Elle avait encore et toujours raison. J’étais obligé de m’incliner. Les conditions sur l’île étaient pires que celles de Kourou. À Ouessant, on était effectivement en pleine mer.
Nous passâmes un mois de juillet merveilleux, entre balades avec Vitamine qui semblait avoir une fougue inépuisable, promenade et pêche en bateau. Nous eûmes même la visite de Paulo et Josiane, sans enfant. Ils restèrent presque une semaine avec nous. J’étais si heureux de les retrouver. Paulo semblait vraiment comme un poisson dans l’eau au CEA. Il nous apprit que son réacteur, Phénix, allait servir de base pour un réacteur fonctionnant sur le même principe, mais beaucoup plus gros, Superphénix. Comme avait dit Valéry Giscard d’Estaing, le président de la république : « avec ce type de réacteur et ses réserves en uranium, la France disposera d'autant d'énergie que l'Arabie saoudite avec tout son pétrole ». L’avenir énergétique de notre pays était assuré pour des décennies. Ce type de réacteur pourrait également consommer les produits de fission et les actinides[2] à vie longue, limitant l’impact des déchets issus de la filière nucléaire. Le décret d’utilité publique, pour la mise en route du chantier, était tout frais, il datait du mois de mai. Mon ami nous expliqua que lui et ses collègues étaient extrêmement fiers, par leur savoir et leur expérience, de contribuer à l’indépendance énergétique de la France. Je voyais ses yeux briller quand il nous racontait cela. Marie et lui partaient parfois dans de longues discussions techniques, qui nous dépassaient largement, Josiane et moi. Il arrivait que nous les laissions, pour emmener Vitamine dépenser son trop-plein de vitalité en courant après les goélands.
Avec le début du mois d’août, vint un retour brutal à la réalité : je devais repartir à Kourou et Marie retourner à Gustave Roussy pour une deuxième session – sur les quatre prévues par son protocole - de chimiothérapie. Elle en aurait pour huit semaines et ne pourrait revenir se reposer à nouveau chez moi qu’en octobre. Avant de partir, elle s’était renseignée, et, malheureusement pour elle, ils n’acceptaient pas les chiens dans l’hôpital, pour des questions d’asepsie. Il faut dire que lors des chimios, les malades sont particulièrement immunodéprimés. Les animaux, et les chiens en particulier, étant porteurs de plein de bactéries et autres microbes, qui savait ce que Vitamine aurait pu transmettre ? Ce fut donc moi qui repartis avec elle. Elle allait passer du climat breton au climat tropical humide, un sacré changement pour elle. Je promis à Marie de lui écrire souvent, de l’appeler aussi fréquemment que possible, et de lui donner des nouvelles de son chien.
Je débarquai donc début août, à Kourou avec une boule d’énergie sur quatre pattes. Le Centre Spatial Guyanais étant clôturé de toutes parts, Vitamine allait avoir un terrain de jeu de près de sept-cents kilomètres carrés à sa disposition. Il fallait que j’en parle au responsable des maitres-chiens des gendarmes présents pour protéger le site. Toutefois je me dis que ça ne poserait pas de problème. Les chiens de garde étaient dans des corridors dédiés et pas libres de circuler sur tout le site.
Ce fut effectivement ce qu’il me confirma après l’avoir vue et évaluée durant une quinzaine de minutes. Il me dit également que j’avais une chienne très intelligente que, si je voulais, il pourrait dresser de temps en temps. Tant que ce n’était pas pour en faire un chien d’attaque agressif, j’étais d’accord. Ainsi fut fait : je retournai à mes différentes validations de sous-ensembles, d’ensembles, et Vitamine passait quelques heures par jour au dressage puis le reste de la journée à courir après les différents animaux présents sur le site et à dire bonjour à tout le monde. Elle était petit à petit devenue la mascotte du CSG et s’était finalement très bien adaptée aux conditions météorologiques de son nouveau lieu de résidence.
La seconde session à Gustave Roussy fut sans doute la plus éprouvante pour Marie. Dès le début, elle reperdit tous ses cheveux et ne garda rien de son alimentation. Elle devint très très faible, au point de ne même pas pouvoir m’appeler au téléphone. Ce fut par Jean-Paul que j’obtins ces nouvelles alarmantes assez rapidement. Affreusement inquiet, et alors que je me préparai à la rejoindre en urgence, il me rappela pour m’annoncer que, curieusement, au bout de quelques séances, cela semblait aller mieux, comme si son corps avait fini par s’habituer aux substances qu’on lui injectait. Elle remontait la pente, une vraie battante, ma Marie, la plus forte de toutes les femmes !
Cette fois-ci, début octobre, je m’étais débrouillé pour aller la chercher directement à Gustave Roussy, avec Vitamine, dans une voiture que Jean-Paul m’avait trouvée, une Simca 1100 quasi neuve. Nous l’emmènerions sur l’île. En effet, vu ce que lui avait raconté Marie, il n’avait qu’une confiance limitée dans la solidité de sa 4L et préférait que nous ayons une véhicule qui fonctionne à notre disposition. Il avait eu une très bonne idée et je l’en remerciais chaleureusement.
De retour dans la maison d’Ouessant, comme la première fois, Marie sembla retrouver petit à petit des forces et recommença même à s’intéresser à l‘actualité internationale. Elle lisait le Télégramme de Brest et écoutait France Inter. J’appris par elle les événements qui s’étaient déroulés en Amérique latine. Le général Pinochet, au Chili, faisait comme s’il répondait aux exigences de libéralisation demandées par le président démocrate des USA, Jimmy Carter, mais poursuivait sa répression sanglante et les disparitions d’opposants politiques. Le Pérou, après une grève générale réprimée dans le sang, semblait également se diriger vers une tentative fragile de démocratisation. De plus, elle m’annonça, tellement heureuse de cette nouvelle position officielle, que le Conseil européen des « Neufs[3] » avait déclaré qu’une solution durable au Proche-Orient ne serait possible que si le droit légitime du peuple palestinien se trouvait respecté. Enfin, on écoutait un peu ce peuple devenu apatride chez lui.
Je la sentais reprendre du poil de la bête, sans doute encore plus rapidement cette fois-ci qu’après sa première chimio de façon très encourageante. Toutefois, elle était minée par ce que son médecin lui avait dit à Gustave Roussy : elle ne pourrait sans doute pas travailler avant plusieurs mois, voire quelques années. Ces cancers nécessitaient toute ses forces et il ne fallait pas qu’elle gaspille celles-ci dans des activités que d’autres pouvaient réaliser. Elle pour qui la réalisation de soi par le travail était une des priorités, cette injonction avait été particulièrement dure à encaisser. Cela étant, elle semblait se raccrocher à l’idée qu’un jour, une fois tout ceci réglé…
Octobre passa très vite, d’autant plus qu’il y eut une tempête durant presque une semaine nous empêchant de mettre le nez dehors. Heureusement Marie avait la radio, Vitamine, et j’avais plusieurs rapports à terminer de rédiger. Notre chienne sortait faire des balades toute seule sous la pluie et revenait trempée. Un vrai chien breton.
La séparation à la fin du mois d’octobre fut difficile pour moi. Il fallait que je rentre, cette fois-ci pour la qualification complète de la tour de montage à vide. Je ne pouvais pas laisser toutes les responsabilités à Philippe. Je laissai Marie avec Vitamine. Jean-Paul viendrait chercher sa sœur pour la ramener à Gustave Roussy fin novembre, pour une nouvelle session de huit semaines de chimiothérapie. Nous ne passerions pas les fêtes de fin d’année ensemble…
[1] Appel en PCV : le coût de la communication était supporté par la personne appelée qui devait accepter le PCV avant que la communication ne soit établie.
[2] Les actinides sont une famille du tableau périodique comprenant les quinze éléments chimiques allant de l'actinium (no 89) au lawrencium (no 103). Ils sont tous radioactifs et tous fissibles par des neutrons rapides (le type de réacteur de Phénix et Superphénix. Les réacteurs nucléaires classiques français de production l’électricité sont des réacteurs à neutrons lents ou thermiques.
[3] L’Europe des Neufs : à l’époque, le conseil européen ne comportait que neuf membres. Il s’est bien élargi depuis…
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