I
Note d'auteur:
Bonjour à vous, ça fait un bon moment que je n'ai rien publié. Mais je sors aujourd'hui une toute nouvelle histoire, déjà bien avancée dans son écriture ! Sur le même thème que 1+1=3 mais c'est un sujet plus sensible, j'avertit
Bonne lecture! ;)
Je commencerais mon histoire par mes parents, mon origine et de fait, l'origine de mes malheurs. Ils se sont rencontrés en Italie. Une belle histoire qui a fait naître deux enfants : mon frère et moi. Ce conte de fée à brutalement pris fin lorsque ma mère nous a laissé tomber. Ca été très difficile de grandir sans mère, je pense très souvent à ce à quoi ma famille aurait été si elle n'était pas partie… Mon frère, Gérôme, en a beaucoup souffert, il avait cinq ans quand elle est partie. Aujourd'hui, il en a 21, c'est un Tanguy. Nous habitons tous les deux avec mon père : Patrick, restaurateur, il tient une très bonne pizzeria en bas de chez nous. Mon père. Il a un peu comblé ce manque qu'a laissé ma mère, pour ça, c’est mon héros.
Je ne suis pas sociable, je n'accepte personne. Je n'ai pas besoin d'amis. Je me suffis à moi même... On m'a fait miroiter quelque fois les bienfaits d'avoir des amis. L'amitié rend aveugle et enlève tous sens à la notion de confiance. C'est une personne sur qui l'on peut compter, mais cette confiance qui s'établit entre les deux personnes est nocive. Elle consumme peut à peu la confiance en soi et la dépendance prend le dessus. Nous disons avoir besoin d'amis, mais nous devenons rapidement des confidants, la clairvoyance est dénuée de tout son sens. Pour imager mes propos: vous vous levez le matin, vous êtes surement au lycée, ou pire, au collège. Vous vous rendez dans votre établissement scolaire et, en arrivant devant la salle, votre ''ami'', vous annonce par message qu'elle ne sera pas là. Un sentiment de tristesse vous prend alors, vous savez. Vous savez et vous réalisez que cette fusion vous a grignoter, qu'elle vous a pris une partie de votre être. Ce vide que vous trainez vous enchaine et vous passez une mauvaise journée. En restant seule, vous vous épargnez cette douleure non nécessaire à votre vie.
''Adèle? Adèle! Viens manger s'il te plait! ''
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