Scène 8 : Jour 2 : Rendez-vous chez les bras cassés.

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Une fois seul, je suis resté un instant à regarder les toits de la ville. Posté sur le dévers des buttes Chaumont, mon bureau offrait une belle vue sur la capitale et j’appréciais le spectacle du soleil levant sur le sommet des immeubles.

Je sortis enfin et me rendis directement au commissariat du dix-huitième. On m’y apprit que Plantieu n’était pas encore arrivé. Je le trouvai après une rapide tournée des comptoirs du coin. Je reconnus sa silhouette imposante. Accoudé au bar, un café et un minuscule verre posé devant lui, il devisait avec d’autres clients.

Une heure plus tard, je grimpais sur mon vélo et partais en direction de Montreuil. Plantieu avait éprouvé quelques difficultés à retrouver le dossier du disparu dans le fatras de son bureau. Il finit par me donner le nom de madame Barroche, plaignante dont l’époux s’était volatilisé. Jusque-là rien de sensationnel, si l’on mettait de côté la profession du mari.

Le Sergent Carmin de la gendarmerie de Montreuil corrobora mon hypothèse, les ouvriers du chantier montraient une fâcheuse tendance à s’évanouir dans la nature.

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