Le temps coule quand il passe

Et la foule te tracasse

On s'enroule dans un moule

On s'enlace sans ampoule

Tous les sons qu'on passait

Tous les cons sont paquets

Ainsi font embrassés

Ainsi vont enlacés

Si la vie te sourit

Réponds-lui moi aussi

Toi aussi sans soucis

Et il roule sur ma face

En cagoule quelle audace

Et s'enlace qui s'enroule

Et s'embrasse on roucoule

Les saisons sont ratées

Sans raison effrontées

Dans le fond enlacées

Et s'en vont embrassées

Si l'envie aujourd'hui

Sans répit je souris

Tu souris nous aussi

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Le temps coule et il roule

Quand il passe sur ta face

Et la foule en cagoule

Te tracasse quelle audace

On s'embrasse et s'enlace

Dans un moule qui s'enroule

On s'enlace et s'embrasse

Sans ampoule on roucoule

Tous les sons les saisons

Qu'on passait sont ratés

Tous les cons sans raison

Sont paquets effrontés

Ainsi font dans le fond

Embrassés enlacés

Ainsi vont et s'en vont

Enlacés embrassés

Si la vie si l'envie

Te sourit aujourd'hui

Réponds-lui sans répit

Moi aussi je souris

Toi aussi tu souris

Nous aussi sans soucis

(NOTE : normalement il y a une mise en page particulère pour pouvoir lire le même poème dans les deux sens mais Scribay ne le permet pas, j'ai donc retranscrit ici les deux façons de le lire)

(Décembre 2003)