Chapitre 3 : Kalah l’intrépide

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« Gozbum, faya ![1] », sous les ordres du Meid’Deikh[2] Ryzmo, deux guerriers activèrent la baliste. Le paquet rempli de sable s’éleva au-dessus des arbres et voltigea un long moment, comme suspendu dans les airs. Finalement, il s’écrasa une demi-lieue plus loin. Le stratège leva le pouce en signe d’approbation. 

Les essais étaient fructueux, ne restait plus qu’à remplacer le sable. 

La plaine, étendue sur quatre lieues à la ronde, demeurait d’un calme aussi plat que ses reliefs. Les forêts exotiques recouvraient la majorité de ce territoire et offraient une bonne cachette pour les chars avazen. Depuis l’arrivée des troupes terrestres commandées par le Meid’Jrol[3] Mol Tepos, les dix mille guerriers qui envahissaient discrètement la Nygön Zön n’avait rencontré aucune résistance jusqu’à maintenant. 

Ryzmo se leva de son siège disposé en tête de proue et fit quelques pas sur le pont, humant l’air frais de cette nature encore intacte. Les chars construits sur le Continent-Monde ressemblaient à des caravelles montées sur six roues de la largeur et la taille de deux hommes. Pour différencier ce char des autres véhicules dissimulés dans la végétation, son meneur avait fait installer des nappes spécifiques sur tout le pourtour de la coque : les représentations de danseurs peints à la craie noire et la dominante bleu azur du fond (contrastant avec les couleurs safranées mises en avant par le restant de l’armée) évoquaient l’emblème du lointain Navire-Monde d’Alixen, patrie de l’intrépide Kalah Oberzheim.

Or, Kalah avait délaissé les commandes depuis quelques jours déjà, arrivé en avance par la brèche nord-est du grand mur blanc. La terrible Xhilna, sa protectrice attitrée à défaut d’avoir un grade, était restée à bord, installée dans un confortable divan et entourée d’une garde rapprochée. 

Ryzmo marcha à sa rencontre, se dandinant dans sa toge de soie brune, ce qui lui donnait des airs de magistrats. Il observa les regards attentifs de ces hommes et de ces femmes à son égard. Des combattants venus de tous horizons, mélangeant leurs traits, leur genre, leur couleur. Sous leur accoutrement de cuir renforcé de lanières et équipés de glaive, de carquois ou de cimeterres (pour les plus méritants), ils étaient tous Avazen. Mais contrairement à ces frères d’armes grands et musculeux, le stratège avait une silhouette fine, des bras saillants, des pommettes creusées et une peau juvénile qui n’avait pas souffert des affres de la guerre. Il avait beau maîtriser la lame avec agilité, Ryzmo sentait leur défiance. Mais toucher à une de ses mèches signerait un affrontement avec Kalah lui-même. Et ça, personne n’était assez fou pour le vouloir.

Il se présenta devant Xhilna et fit signe à ses protecteurs de se reculer. Son regard croisa celui de Hiel, l’éclaireur le plus efficace du cortège. Respectueux, mais timide, l‘homme au dos voûté et aux lunettes noires comme une nuit sans lune invectiva ses sbires à vaquer à d’autres occupations.

– Combien de temps avant l’assaut ?

– Ni Kalah ni Shrïn n’ont donné le signal, répondit aussitôt Xhilna sur un ton sec. Pour l’instant, on continue d’avancer. – Elle releva une de ses mèches d’or ondulées et sonda l’expression circonspecte du stratège –. Que t’arrive-t-il ?

– Je n’arrive pas à comprendre cette tactique, autant que je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu as laissé partir Kalah. Or, j’ai besoin de le comprendre pour réfléchir à toutes les solutions possibles.

La guerrière aux formes brutes gardait son expression fermée. Son bustier ne maintenant que les seins, elle exposait ses quatre rangées d’abdominaux à la vue de tous.

Elle jeta un regard par-delà les feuillages qui formaient un chapeau au-dessus du char et huma l’air à son tour.

– Kalah est monté à bord d’une délégation locale qui se rend directement à la cité que nous devons assiéger. Nous avons l’assurance du Larj[4] qu’il ne sera pas inquiété une fois là-bas… Les peuplades de la Nygön Zön ne savent même pas ce qu’est une cryptoradio. 

– On ne défend pas une ville avec une cryptoradio de toute façon, rétorqua le stratège. Est-ce vraiment une raison suffisante ?

Peu adepte des longues discussions et de la diplomatie, Xhilna fixa Ryzmo avec sévérité. 

– Oberztaz se trouve là-bas.

Ryzmo tiqua.

– Que… mais pourquoi ? Il n’a rien à voir avec la Croisade. 

– Certes, mais c’est une raison suffisante.

Une raison suffisante pour laisser partir le membre le plus influent de cette armée ? Ryzmo n’était pas convaincu par ses explications, mais il craignait le courroux de Xhilna. Il hocha légèrement la tête dans une moue frustrée et tourna les talons.

– Ryzmo, interpella la guerrière. – Le stratège se retourna aussitôt – Pour une fois, j’ai confiance en Kalah. Lorsqu’il s’agit de la famille, il sait se tenir. Quant à toi, garde le contact avec Shrïn. N’oublie pas que nous avons deux objectifs, ici. 

– Je sais.

– Tant mieux. 


***


– Calmez-vous très chers, tonna le magistrat de la délégation avazen. Je peux autant vous expliquer notre venue ici que la présence d’une flotte à vos bordures. Peu importe ce qu’il peut se passer, ma présence vous protège.

Oberztaz savait que ses premiers mots n’allaient pas calmer l’auditoire. 

Les tribunes s’agitaient de plus en plus et des regards noirs se tournaient vers les étrangers. 

Le No Gata observait la scène, dubitatif. S’ouvrir au reste du monde constituait l’étape primordiale dans les plans du souverain de Nygönta, encore fallait-il ne pas se tromper sur les premières rencontres. Il regardait ces hommes aux vêtements sombres en se demandant s’il n’avait pas commis l’erreur de les accueillir avec tant d’enthousiasme. 

– Pour ceux arrivés en cours de débat, je suis un Ariztaz de l’Empire Avazen, continua Oberztaz. Le seul peuple capable de rallier tous les océans, ces étendues d’eau que vous appelez ici “terres bleues“. Et ma venue a pour seul but de vous offrir certains de nos savoirs, en échange des vôtres. En tant qu'Oberztaz, je représente le seigneur Sullhizer et sur sa parole, aucune de nos intentions n'est mauvaise. Cependant, j’ai conscience que l’Empire Avazen est de plus en plus fractionné. La flotte qui se trouve à vos portes mène une croisade pour ses propres intérêts, mais attaquer vos terres alors qu’un Ariztaz s’y trouve serait une provocation d’ampleur envers notre Empereur. 

– À qui appartient cette “flotte“ si elle n’est pas sous votre contrôle ?! demanda avec vigueur le Duc de Yönla.

– Les mers du sud voient les croisades du seigneur Kommogus et cette flotte lui appartient. Je ne vois aucune raison à ce que le seigneur Kommogus provoque un incident impliquant un Ariztaz, qui plus est un Ariztaz partageant le sang du seigneur Sullhizer. Je vous prie de me croire et de m’écouter. Cette situation nous amuse plus qu’autre chose, connaissant les maladresses du seigneur Kommogus, mais dès lors qu’il sera au courant de notre venue ici, rien n’arrivera aux terres fertiles de Nygönta. 

– Permettez-moi de remettre en cause vos mots, rétorqua le souverain de Roa. Je me joins à l’inquiétude de Yönla, car nous avons été témoins d’étranges visites ces dernières nuits – Le Duc de Roa se tourna alors vers ses compatriotes –. Je m’excuse de vous prévenir seulement maintenant, mais je voulais que ce sujet vienne en dernier. Je dois vous signaler que nos miliciens ont été défaits par un seul homme, qui aurait grimpé la grande muraille !

« Quoi ?! », la surprise raisonna dans toutes les bouches. Il était impossible de gravir ce mur blanc et lisse aussi grand qu’une montagne. Pour la plupart des personnes présentes, la muraille était un édifice aussi lointain qu’intouchable. Leur protection face au reste du monde.

Tamara serra sa toge, elle savait que ses explorateurs prenaient la direction des duchés du grand est pour leurs recherches.

– Il me semble que cette information est de première importance. Pourquoi n’ai-je pas été mis au courant avant la tenue de ce conseil ? demanda le No Gata d’une voix grondante.

– J’ai été pris de cours, je n’aurais jamais pensé que d’autres dérangements auraient lieu entre temps. Mais j’ai vu cet homme de mes propres yeux et je peux assurer et assumer de dire qu’il ressemble fortement à nos chers visiteurs.

– Dois-je comprendre que nous sommes le dérangement ? questionna Oberztaz d’un ton provocateur. 

– Il est certain que vous ne nous dites pas tout. Ou pire, que vous nous mentez !

L’agitation grimpa d’un cran dans les tribunes. 

Certains Ducs voulaient directement en venir aux mains avec le cortège avazen, qui commençait à perdre de son sourire. « Je vous préviens, provoquer l’Empire Avazen n’est pas la meilleure idée », vociféra de son côté l’Ariztaz ; « Nous ne craignons pas les Avazen », pestèrent à leur tour les Ducs. Par petits groupes, des gardes royaux investissaient l’amphithéâtre, où l’ambiance était sur le point de dégénérer.

– Silence ! s’exclama le No Gata – Rarement sa voix n’avait été aussi irritée –. Tant que le destin ne nous a point prouvé le contraire, je m’en remets aux paroles sages de nos invités les Avazen. Mais en tant que garant de l’ordre et de la sécurité sur Nygönta, je me dois, et tout le monde ici se doit d’en savoir plus ! Jotän, Duc de Roa, si vous l’avez rencontré, pouvez-vous nous décrire cet homme tombé de la muraille.

Il y eut un instant en suspens. Tous les regards étaient tournés vers le Duc de Roa. Il sentit soudainement une forte pression, comprenant qu’il lui fallait désormais choisir ses mots avec soin. 

– Il était grand et très… dense. Il est apparu dans mon palais alors que mes gardiens venaient à peine de m’annoncer la nouvelle. Il est venu me réclamer directement audience, il devait déjà être au courant de nos coutumes. Mais je sais qu’il n’était pas de Nygönta, son accent avait quelque chose de… rauque. Il disait maîtriser notre langue grâce à son apprentissage personnel, et mettait un point d’honneur à me faire entendre ça. Bref, sa peau était brune et ses cheveux, sa barbe, noirs. Du moins ce que j’en ai vu puisqu’il était capuchonné. Dans mes souvenirs il arborait une tunique venue d’une autre contrée, rien qui ne fût tissé en nos lieux. Tuniques que je retrouve portées par des hommes du cortège ici présent, je n’en ai aucun doute. 

– Arborait-il des symboles ? Qu’était-il venu chercher ?

« Des anges et des démons !! », s’écria une voix. Une voix sombre et rauque, qui résonna dans tout le dôme. Karo tourna dos à l’amphithéâtre pour voir, crispé, d’où venaient ces paroles. 

Et il apparut, là. 

D’abord une main se plaquant au rebord, puis deux. Et d’une force maîtrisée, il fit basculer tout son corps sur le toit. Il vient de grimper sur toute la façade arrière du palais ?! se demanda, abasourdi, le chef de l’escadron aérien.

L’homme ressemblait aux descriptions du chef de Roa. 

Grand, puissant. 

Ses cheveux, sans sa capuche pour les camoufler, brillaient de quelques reflets rouges à la lueur du colosse enflammé. Une cape était accrochée à son épaule gauche à l’aide d’une fibule. Hilare d’avoir réussi une nouvelle prouesse d’escalade, il resta allongé le temps de reprendre son souffle. Il y avait pourtant des gardes en bas, pensa Karo, horrifié d’imaginer ce qui avait pu s’y passer. 

L’inconnu se releva lourdement, sans que personne ne l’approche, impressionné et circonspect de son débarquement. Il dégagea la cape sur son dos, laissant apparaître sa tunique qui lui arrivait à mi-cuisse, bordée d’étoffes et de garnitures métalliques spécifiques, complexes, d’un éclat obscur. Tout ceci représentait des symboles, son appartenance. Son regard, noir, plissé et ancré sous un front marqué, se plongea dans celui du No Gata.

– Pouvez-vous vous présenter, cher visiteur ? demanda de la voix la plus accueillante possible le No Gata.

– Kalah – Il sonda alors l’assemblée, attentif –, Deikh[5] Kalah Oberzheim. Et je constate avec joie que certains des miens m’ont devancé. 

Lorsque son regard se posa sur Oberztaz et ses conseillers, ces derniers furent pris de nausées. Que fait-il ici ? Pourquoi lui ? Oberztaz se leva de sa tribune et descendit fébrilement les marches jusqu’à la scène. Les Ducs et chefs de village restèrent muets, observant les événements dans l’incompréhension générale. 

– Kalah, mon enfant, pourquoi l’as-tu choisi ? questionna le magistrat avazen d’une voix accablée.

« Grand-père, j’ai bien grandi depuis notre dernière rencontre vous savez », Kalah honora son prédécesseur en posant ses mains sur ses épaules. Aussitôt, deux miliciens armés de lance s’opposèrent à ces salutations. Ils repoussèrent Kalah en joignant leurs armes contre lui. « Wooh, donc c’est comme ça qu’on me traite ici ! », s’exclama-t-il d’un air moqueur.

– Vous qui pénétrez dans ce dôme sacré, avec quelles intentions vous présentez-vous devant le conseil des Duchés ? interrogea le No Gata. 

– Des nombreux voyages que j’ai fait sur les terres primitives, j’ai rarement vu un peuple désarmé aussi évolué et organisé que le vôtre. Je vous félicite !

Le No Gata regarda les lances pointées sur le jeune homme :

– Détrompez-vous, nous sommes en mesure de nous défendre.

– Comme je le pensais, nous ne parlons pas des mêmes armes.

– D’où venez-vous ?! renchérit Tamara, soulevant l’admiration de ses voisins qui n’osaient jusque-là parler – Du coin de l’œil, elle lança un regard inquiet à Karo –.

Kalah sortit de sous sa fibule une roche striée en forme de losange. Celle-ci émettait des points lumineux qui se mouvaient en son sein. Le Deikh s’approcha de Karo et du No Gata. L’instinct du chef d’escadron le poussait à chercher une arme, mais le souverain de Nygönta accepta le pas en avant et, d’un geste de main qu’il posa sur son buste, exhorta le fils de Tamara à reculer. Ce qu’il fit.

Lorsqu’il arriva à son niveau, Kalah lui tendit la pierre :

– Je ne viens pas d’une terre, mais de “l’océan“ – Les Ducs et chefs du village se regardèrent, interloqués. La plupart, qui n’avaient pas entendu ou écouté le discours du magistrat Oberztaz, ne savaient toujours pas ce que ce mot signifiait –. Mes intentions n’avaient rien de mauvaises en arrivant sur… Comment vous l’appelez déjà ? Nygönta ? Mais voyez-vous, votre terre abrite des êtres qui ne peuvent pas coexister avec la race humaine. Je ne sais pas si vous êtes au courant de leur présence parmi vous, mais n’ayez crainte, je suis venu ici pour les éradiquer.

– Mensonge ! rétorqua le Duc de Xo. Notre terre vient de retrouver la paix. Qui êtes-vous pour vouloir y apporter la mort à nouveau ? 

– Vous le savez, vous – Avec un large sourire, Kalah plongea son regard dans celui du chef de Xo –, et vous aussi devez le savoir – Il regardait cette fois le No Gata –-. Vous savez tout de ce monde n’est-ce pas ? Et ce ne sont pas les anciens qui vous l’ont appris. Dites-leur, cher No Gata.

Le No Gata se tourna alors vers son assemblée. Il comprenait ce qu’il se tramait. Il comprenait l’utilité de la roche qu’il avait dans les mains. Un sonar.

Tout devint limpide dans sa tête. Ce qui arrivait à l’extérieur de la muraille était probablement impossible à endiguer. Mais s’il y avait quelque chose à tenter, il avait déjà pris les devants. Il comptait sur Jennän pour une mission de premier ordre et ne s’était pas trompé dans ses ressentiments. Ce jour-là, il avait senti que la brise était différente. Le vent lui avait apporté un message.

« Gardes ! Saisissez-vous du Deikh Kalah Oberzheim ! », cria-t-il soudainement. À cette annonce, l’assemblée resta pantoise. Le No Gata n’avait jamais paru aussi grave dans son ton. Les miliciens entourèrent le Deikh. Il n’offrit aucune résistance. 

Il se contentait de ricaner pendant qu’Oberztaz, son grand-père, vociférait pour qu’on le relâche aussitôt.

– Magistrat Oberztaz, j’ai compris votre innocence, aussi une escorte vous raccompagnera dès à présent aux frontières. 

– Non ! Vous signez votre fin en faisant ça. Je vous le jure.

– À ne pas avoir achevé les ennemis du passé, vous nous avez donné l’occasion de vous trouver ! dit le Deikh assez fort pour que l’amphithéâtre puisse entendre. Notre seigneur Kommogus a besoin de sang frais, ça tombe bien.

Il se mit à rire tout aussi fort devant la stupeur générale. 

– Kalah ! Pourquoi l’as-tu choisi ? demanda de nouveau Oberztaz, cette fois sur un ton de reproche. 

– Je ne compte tout simplement pas attendre que mon père meure pour récupérer son rang. Toi ou tes frileux de conseillers, vous pourrez lui transmettre ce message.

Le No Gata rangea dans une poche la roche au clignotement épileptique que lui avait transmis le Deikh. « Ne vous inquiétez pas, je viendrai vous la reprendre, cher souverain de Nygönta », provoqua ce dernier alors que quatre miliciens commençaient à le transporter à l’extérieur de l’amphithéâtre. 

La cohue générale devenait intense. Tous les Ducs et chefs de village souhaitaient partir au plus vite, sûrement pour prévenir leurs sujets d’une menace imminente. Karo se précipita dans la tribune et aida sa mère à descendre des gradins, s’interposant lorsque la cheffe de Nyön manqua de se faire bousculer. 

Dans un dernier sursaut, le magistrat avazen se rapprocha au plus près de son descendant, lui jetant un regard mêlé de tristesse et d’incompréhension.

– Je t’en conjure, Kalah, reviens-nous. Ta présence dans l’armée de Kommogus peut déclencher une guerre au sein même de l’Empire !

Kalah semblait heureux d’entendre ces mots à son égard, son sourire en coin en attestant :

– Ainsi nous pouvons commencer. 






[1] Traduction Dikkèn - Gozbum, faya ! : Gozbum, feu !

[2] Meid’Deikh(z) : cf. Glossaire/Civilisations. Gradé de l’armée avazen, correspondant à un vice-capitaine.

[3] Meid’Jrol(z) : cf. Glossaire/Civilisations. Haut gradé de l’armée avazen, correspondant à un vice-général.

[4] Larj(z) : cf. Glossaire/Civilisations. Haut gradé de l’armée avazen, correspondant à un amiral.

[5] Deikh(z) : cf. Glossaire/Civilisations. Haut gradé de l’armée avazen, correspondant à un capitaine (agissant sur mer) et un lieutenant (agissant sur terre).

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