Chapitre 13 : La revanche du Larj Xoneineim

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 – Chers défenseurs du nouveau monde, ici le No Gata. À la suite des premiers appels alarmants de nos confrères de l’ouest, je vous retransmets à mon tour ce signal avec la peine et la douleur qui encombrent mon âme. Après six jours de luttes acharnées, nos gardiens n’ont pu endiguer l’invasion barbare que nous subissons. Je suis actuellement dans mon palais, aux prises de l’ennemi, et je n’aurais peut-être pas le temps de finir ce message avant d’être capturé à mon tour…

Des bruits de pas résonnèrent en dehors de la cellule. 

Acculé dans son refuge, le No Gata se tourna vers la porte en bois poli et renforcé d’armatures métalliques. La pièce était exigüe, sans fenêtre donnant vers l’extérieur. Au centre de celle-ci, le souverain de Nygönta siégeait dans un fauteuil construit d’un alliage inconnu, faisant face à une fondation incrustée d’écrans et de commandes. Noire et striée comme du bois ébène, solide comme un monolithe, toute cette installation n’avait rien de comparable avec les autres technologies de Nygönta. Des orbes rouges ornant la colonne diffusaient une lumière agressive.

Le No Gata ravala sa salive et appuya de nouveau sur le bouton permettant d’enregistrer ses mots. En vert sur un fond noir, retransmis par un des écrans, plusieurs noms de lieux s’affichaient : Walla Faya, Suän Or, Deivania, les territoires les plus proches étaient concernés. D’une voix profonde, il continua son discours :

– L’envahisseur a un nom : Xoneineim. Alors que je m’apprête à être emmené devant lui, je dois vous dire qui il est. Xoneineim vient de Nygönta. Ancien souverain de la nation de Xo, il répondait au titre de No Neim et fut bouté hors de nos terres il y a quinze terravolutions maintenant. C’est le temps qu’il lui a fallu pour rallier une autre patrie, les Avazen. Je ne peux vous dire comment il a réussi, mais il a acquis la confiance de cet Empire et se trouve aujourd’hui à la tête d’une flotte monumentale. La croisade du Larj Xoneineim nous cible tous, territoires des mers du sud et de l’Orr Ozfazi. Sous les ordres du seigneur Kommogus, il est doté d’un appétit sanguinaire et dispose de généraux impitoyables. Ne prenez pas ce message à la légère : Java, le Duché capital de Nygönta, est un grand territoire, pourtant il ne leur aura fallu que six jours pour s’en emparer…

Un choc puissant retentit dans le dos du No Gata. Les Avazen l’avaient trouvé et tentaient maintenant d’enfoncer le dernier rempart qui le protégeait. Gardant son calme, le souverain rafistola sa robe seigneuriale et poursuivit :

– Maintenant, vous êtes au courant. N’attendez pas qu’ils soient à vos portes pour vous préparer, car leur croisade ne s’arrêtera pas avant d’avoir apporté la désolation partout sur son passage. Plus que tout, c’est l’équilibre de notre monde qui est en jeu : l’Empereur des Avazen perd le contrôle. L’Empire s’apprête à s’entredéchirer et le point de départ à cet avenir chaotique, c’est nous.

« Lulzèn’nio actèn[1] », en attendant ces paroles autoritaires de l’autre côté de la porte, le No Gata reconnut la voix du Deikh Kalah Oberzheim. La porte commençait à craquer sous les coups de boutoir. 

Le souverain de Nygönta observa une dernière fois la pierre sonar qu’il avait confisquée au Deikh. Un faible signal rouge clignotant se dirigeait à l’extrémité du bloc, sortant de son champ de surveillance. Un signal d’espoir :

– Si ce message arrive aux oreilles d’un Aènjugger, je vous en conjure, déployez vos ailes.

La porte vola en éclat et ses débris heurtèrent le siège du No Gata. Ce dernier ne put s’empêcher de sursauter et se tourna vers ses assaillants. 

Kalah se tenait devant lui, fort et fringant, précédé des quatre barbares qui tentaient vainement d’entrer dans la salle. Le Deikh brandissait fièrement l’arme qui lui avait permis d’exploser le dernier obstacle du No Gata : une arme lourde, imposante, construite dans la sculpture métallique d’une tête de bête féroce. Kalah la portait au poing, tel un gant. Cet artéfact, d’une puissance de feu démesurée en comparaison de sa taille, était si rare en ce monde que même le No Gata n’en connaissait ni le nom ni l’usage.

Les sous-fifres l’entourèrent et l’attrapèrent par les bras. L’illustre ponte se débattit. Il se savait déjà condamné et, sans aucune arme pour se défendre, il avait laissé son destin à la solidité de cette porte maintenant éparpillée sur le sol. Au fond de ses entrailles, la colère tentait de se faire une place dans le désespoir.

Ils sortirent le No Gata de son siège pour le mettre à genoux. Face à ses résistances, les barbares décidèrent de frapper à coups de pied les articulations de ses jambes pour les faire céder. L’opération dura un long moment, sauvage, brutal, jusqu’à ce que le No Gata s’effondre dans un râle de douleur. Les rotules disloquées, il était à présent totalement sous le joug de ses agresseurs.

Kalah perdit son sourire au moment de regarder le violent spectacle, puis le retrouva aussitôt le souverain à sa merci. Il inspecta les lieux, admirant les détails de la structure chimérique. « Vous n’êtes donc pas totalement inculte », dit-il d’une voix enjouée en effleurant les demi-sphères rouge sang de la colonne.

Le No Gata n’avait plus le souffle pour parler. À peine arrivait-il à contenir la bile qui remontait le long de sa gorge, pris d’une nausée fulgurante sous l’intense souffrance. Il voulait rester conscient, ne pas souiller plus ses habits de gala par sa bave ou son sang, mais ses yeux devenaient livides. Sa vitalité s’échappait. 

Le Deikh le fixa un court instant, puis, comprenant que son interlocuteur resterait muet, fit une moue dédaigneuse. Il se tourna alors vers ses vassaux et haussa les épaules.

Les échos d’un instrument à vent résonnèrent jusque dans les entrailles du palais. Kalah s’approcha alors du No Gata, qu’il dominait de toute sa hauteur. « Il est temps », dit-il d’une voix étrangement solennelle. Le souverain comprit, levant des yeux réprobateurs vers celui qui lui faisait front. « Goèlèn’el[2] », ordonna-t-il ensuite à ses hommes.

Ces derniers ne se firent point prier et, à quatre, ils soulevèrent le No Gata pour l’extirper de la pièce. Ses jambes cassées trainaient sur le sol, se prenant dans sa cape. Le Deikh jeta un dernier regard aux artefacts de la pièce avant de rejoindre le cortège.

***

Les rayons du colosse enflammé étaient particulièrement aveuglants. 

Le cortège traversa les jardins du palais avec un sentiment de triomphe. 

Sur le sol, le sang des édiles se mêlait à la terre et à la verdure. Des guerriers avazen accueillaient Kalah et sa proie en se frappant la poitrine, synchrones. Les battements s’accéléraient à mesure qu’ils approchaient de la sortie.

Au loin, une rangée de bâtiments colossaux s’érigeait aux portes de la cité. Ces forteresses n’avaient pu être construites en six jours, les barbares les avaient ramenées ici. Mais par quel moyen ?

L’Allée centrale se dévoila petit à petit. 

Les diligences qui n’avaient pas eu le temps de partir gisaient sur le bord de l’avenue, les chars fracassés ou carbonisés. Et, tout le long des trottoirs, on avait rassemblé les habitants de Jovoko. Les femmes et les enfants étaient en majorité. Les hommes qui avaient pris les armes pour défendre leur foyer avaient déjà péri. Des incendies poursuivaient leur route macabre dans certains quartiers de la capitale.

Le No Gata regarda ce spectacle sans dire mot. Son peuple contenait ses larmes, menacé par les lances des barbares. Ceux qui osèrent le regarder ne pouvaient cacher leur abattement. Le souverain observait la fin de son monde et, en face de lui, se présentait le responsable.

Un char gigantesque, la coque déguisée de draps et tissus aux couleurs chaudes, stationnait devant l’entrée du palais. À son avant-bord, deux commandants avazen étaient confortablement installés sur des coussins et divans, avachis en attendant que des esclaves leur apportent boissons euphorisantes et grasse nourriture.

Le premier portait des habits de confort, sanglés d’armatures. Aussi intriguant qu’imposant, il avait la peau ébène et les traits durs. Une couronne de petites pierres précieuses semblait faire le tour de son crâne. Il jeta un regard sombre et méprisant lorsque Kalah se présenta devant le char avec son prisonnier meurtri.

Le second était plus petit et menu, mais endossait une solide armure argentée. Sous son casque à pointes orné de diamants, il montrait un sourire railleur sur un visage à moitié brûlé. Certaines personnes dans le public l’avaient reconnu, lui l’ancien souverain de Xo. Le Larj Xoneineim, grand chef de la flotte avazen du seigneur Kommogus, se leva et stoppa le concert de percussions d’un signe de la main. 

Un esclave prit de nouveau la large trompe boisée et courbée pour souffler dedans. L’instrument à vent résonna d’une longue plainte.

À la vue de son rival, le No Gata reprit ses esprits. Les barbares le lâchèrent sur la place publique et le souverain s’effondra à nouveau, ne pouvant plus se soutenir sur ses jambes. 

Tandis que ses porteurs restaient pour le surveiller, Kalah déposa son arme et grimpa à bord du char par une échelle à tribord. Il se rendit devant ses pairs, qui l’accueillirent avec les salutations réservées aux guerriers les plus valeureux. En contrebas, le No Gata ne pouvait pas entendre ce qui se disait. Surpris que le Larj ne descende pas à sa rencontre, il le voyait donner ses ordres au Deikh. 

Kalah redescendit peu de temps après, sautant à mi échelle pour se rendre plus rapidement au chevet du souverain.

Le No Gata était maintenant bien conscient. Il ressentait la peur, la tristesse et le désespoir dans les rangs de ses sujets. Mais ces derniers ne flanchaient pas. Résignés, ils ne verseraient plus de larmes. Le doyen de Nygönta s’imaginait un dernier discours, où il saluait le courage de ces hommes et de ces femmes face à l’envahisseur. Kalah s’agenouilla devant lui, à côté de son artillerie. Il palpa les vêtements du No Gata et, une fois son sonar retrouvé, s’empressa de le glisser à l’arrière de son pantalon. Il attendit que le No Gata lui prête attention pour prendre la parole :

– C’est ainsi que votre règne prend fin. Six jours pour un territoire si dur à atteindre, je dois avouer que je suis moi-même surpris par tant d’efficacité. Enfin… – Le Deikh se tourna un instant vers les bâtiments colossaux qui surplombaient les bordures de la ville – À mes yeux, vous avez perdu toute volonté de vous battre à l’arrivée des croiseurs terrestres de notre seigneur, mais passons. 

Le No Gata le fixa d’un regard mélancolique. Kalah fronça les sourcils. Son interlocuteur avait l’air d’avoir pitié de lui. Le Deikh balaya la foule de ses prunelles noires et poursuivit :

– Il y a vraiment quelque chose que je ne comprends pas chez vous, quelque chose qui cloche… Je me demandais… Pourquoi ?

Le No Gata fronça à son tour les sourcils. Reprenant son souffle, il se décida à lui répondre :

– Pourquoi ? Pouvez-vous être plus précis ?

– Vous étiez au courant. Depuis le départ vous étiez au courant... de tout. Vous me l’avez encore prouvé lorsque je vous ai repêché dans cette pièce tout à l’heure. Vous saviez que la technologie que vous partagiez avec votre peuple était bien moins avancée que ce qui se fait sur le reste des océans. Alors Pourquoi ? Pourquoi ne pas les avoir préparés ?

– Nous sortions d’une guerre.

– Oui enfin, vos petites luttes de territoires là, vous avez décidé de les faire avec les moyens du bord. Vous auriez remporté la victoire en un rien de temps en utilisant tout votre savoir.

– C’est là toute la considération que vous portez à votre chef ?

Le Deikh marqua une pause. Il se tourna vers le char où trônait le Larj. Ce dernier continuait de sourire, jubilant de sa vengeance. Lorsque Kalah s’adressa à nouveau au No Gata, son air était d’un coup plus sérieux :

– Lui… Vous l’avez viré de son trône et laissé pour mort. Franchement, entre nous, vous auriez dû vous en assurer. Telle est ma considération pour les hommes de cette espèce. Une armée commandée par un fou, ça peut facilement… agacer.

– Alors pourquoi…

– Car c’est un choix mûrement réfléchi, coupa Kalah.

Le Deikh approcha sa bouche de l’oreille du No Gata pour parler à voix basse :

– Il m’a demandé de lui apporter votre tête. Vous voyez, il ne se foule pas non plus, mais il a fait l’effort de venir jusqu’au seuil de votre palais pour contempler sa victoire. Aucune rumeur ne pourra le faire douter de votre éventuel retour.

Le No Gata baissa les yeux. Il repensa à tous ces visages qu’il avait commandés, conseillés, aidés. En parcourant les mines dévastées de cette foule face au sort réservé à leur chef, une douce chaleur s’infusa dans son ventre. Il avait été un bon dirigeant, il n’avait plus à avoir de doute. En noble souverain, il redressa la tête et toisa Kalah d’un œil avisé :

– Vous étiez le petit-fils de ce magistrat avazen n’est-ce pas ?

– Oberztaz ? c’est cela. Mais rassurez-vous, nos liens ne sont que de sang.

– Et votre père ? demanda un peu plus sérieusement le No Gata, soulevant la curiosité du Deikh.

– C’est que vous souhaitez toucher la corde sensible, s’esclaffa-t-il finalement. Mon père est un, si ce n’est le seigneur le plus respecté de l’Empire. Et moi, je ne suis que son fils. Du moins jusqu’à maintenant.

« Kalah !! », interpella le Larj avec colère. Le Deikh se tourna de nouveau vers son chef. « Il suffit ! », tonna-t-il de son timbre dissonant, empreint d’impatience.

– Bon, reprit Kalah. Je m’excuse de ne pas pouvoir profiter d’une discussion pleine avec vous, cher No Gata, mais...

– Kalah ! Coupa le souverain. Donnez-moi juste une réponse, sincère, et je vous dirai toute la vérité sur vos interrogations de tout à l’heure.

– J’écoute…

– Les anges et les démons ? C’est vraiment le but de votre seigneur ? Qu’est-ce que notre peuple a à voir là-dedans ?

– Hmm… Les hommes et les femmes assez forts et dignes pour survivre dans ce monde deviendront des Avazen. C’est ainsi que les Oberzheim, familles régnantes du Royaume d’Alixen, se sont retrouvés à faire la lèche à l’Empereur. C’est ainsi que les hommes noirs du Continent-Monde, dont je suis aussi originaire, se sont retrouvés à faire de même. C’est ainsi que votre… Comment c’est déjà ? No Neim ? S’est retrouvé à nous astiquer le manche pour avoir une armée. Et vous savez qui est à la tête de tout ça, qui nous a tous enchaînés pour partager le monde avec un Chancelier frileux et une Reine totalement timbrée ? Un ange. D’ailleurs, ce sont tous des anges et je ne doute pas que vous en faites partie, même si votre “signal” était faible. Vous êtes l’équivalent d’un grain de sable sur une plage et pourtant, vous gouvernez. Mais contrairement à vous, notre Empereur est tellement joueur qu’il donne régulièrement aux plus forts l’occasion de le détrôner. En restant avec mon père, j’oublie ma patrie, comme il a oublié la sienne pour se gaver des privilèges qu’on lui octroie. Seul Kommogus est en marche pour défier l’Empereur. Et s’il faut que je supporte le pantin derrière moi pour me ranger à ses côtés, alors soit.

– Attendez, donc…

– Je suis pour la libération des peuples. Dans cette histoire, vous n’êtes qu’un sacrifice supplémentaire, avec toutes mes excuses et mes honneurs.

Kalah se releva et jeta un regard autoritaire à une des sentinelles qui avait porté le No Gata jusqu’ici. Ce dernier sortit son glaive et le tendit, manche en avant, à son chef.

– Avant de finir, j’attends votre réponse cher souverain.

Le No Gata prit une profonde inspiration sous les rayons divins du colosse enflammé. Bientôt, il marcherait à ses côtés.

– La connaissance est votre fardeau, à vous, les Hommes. Mon peuple ne s’est jamais senti menacé par le monde extérieur, il a vécu heureux.

Le Deikh pesa les mots qui lui étaient prononcés. Pour une fois à court de réponses, il secoua la tête en signe d’approbation, puis brandit sa lame en direction de la gorge du doyen.

– Une dernière chose, Kalah. Cette fois c’est une faveur…

– J’écoute.

– Votre Larj serait trop heureux de se promener avec ma tête accrochée à sa ceinture. Prenez plutôt mon corps, il aura plus de mal à le transporter.

Kalah se figea, tentant de contenir son rire. En vain. Ses soldats le regardaient se gausser avec incompréhension, alors que Xoneineim, piaffant sur son divan, avait définitivement perdu son sourire et sa patience. Le Larj attira le regard désabusé de son voisin.

« J’attendais que vous me le proposiez », lança le Deikh au condamné en déposant son glaive. Le No Gata n’avait pas une once de peur dans son regard. Il rendit gaiement le sourire à Kalah, devant l’effarement de son peuple. L’intrépide s’empara alors de son arme de poing fétiche et mit le No Gata en joug. Le Larj se leva de son siège. Il ne comprenait pas ce qu’il se tramait.

– Comme on dit dans le jargon, Deivaten il Totenholoz[3], entonna Kalah.

– À jamais et avec tous mes honneurs, répondit le No Gata.

***

La foule, disposée entre le char de l’ancien souverain de Xo et l’entrée du palais, fut témoin de l’exécution. La tête du No Gata se désintégra dans une gerbe horrifique sous le souffle dévastateur du gant que tenait le musculeux barbare.

Un grondement puissant, tel un rugissement, s'échappa en même temps de l'arme à la tête de bête féroce. 

C’était la fin de Nygönta.

Dans cet accablement général, Jewesha se serrait aux bras de Karo. Elle se mordait les lèvres pour ne pas crier, ne pas pleurer, ne pas geindre. Si la tristesse affublait son frère, qui avait vu impuissant leur mère, la gracieuse Tamara, mourir sous les lames des barbares pour avoir tenu tête, Jewesha était dominée par la colère. Une colère immonde, douloureuse, rugissante, prête à éclater même si mort s’ensuivait. Si ce n’est pas moi, je jure que mes enfants se vengeront.

Dans ses entrailles, elle ressentait encore leur présence, leur force.

[1] Traduction Dikkèn - Lulzèn’nio actèn : Laissez-moi faire

[2] Traduction Dikkèn - Goèlèn’el : Emmenez-le (Emportez-le)

[3] Traduction Dikkèn - Deivaten il Totenholoz : À jamais et honoré (Adieu, avec tous mes/nos honneurs)

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