Chapitre 33 : Un merveilleux voyage
– Mes frères, mes sœurs, nous allons attaquer un nouveau chapitre de notre merveilleux voyage. Bienvenu à bord de la boutique des marchands d’Alixen, présenta gaiement Kalah.
Ils étaient une quinzaine à patienter dans la grande cabine de la caravelle. Organisée par lots et associations de couleurs, une tonne de marchandises recouvrait l’espace, soigneusement rangées sous les mezzanines. Les teintes cyan et jaune pastel prédominaient et rappelaient les couleurs de la Nation d’Alixen. La présence de divers instruments de musique attestait aussi de l’influence du Nord Lointain. Une baie vitrée faisait le tour complet du toit en coupole, de sorte qu’un halo chaleureux se déverse sur le rond central.
Confortablement adossé sur un gros coussin, Hiel, chef d’un redoutable escadron de sentinelles, s’essayait sans grande réussite aux mélodies des cordes. Kalah, dont l’ensemble de soie beige aux fines broderies prenait la lumière, jeta un coup d’œil au potentiel artistique de son acolyte. Il en conclut en souriant qu’il était plus doué pour la filature et l’assassinat. Son corps fin, voûté et taillé comme un lichèn lui donnait une grande dextérité dans ses mouvements. Avare en paroles, il s'entraînait hardiment au fil des terravolutions, au point d’être un des traqueurs avazen les plus réputés de la flotte de Xoneineim.
Xhilna s’empara d’un autre instrument à cordes et s’installa à côté du traqueur. Elle avait promis de lui apprendre les rudiments de la Krazoza[1] au cours du voyage.
L’ambiance était reposante, à l’image de son chef de bord décontracté. Kalah s’approcha de la petite table ronde centrale où s’étalaient différents mets, prit de ses deux doigts la tige d’une coupe et se servit un zeste de liqueur d’amabaz. Il porta le verre à ses lèvres, but une gorgée qu’il trouva succulente et dit :
– Nous sommes de nouveau réunis car le Deikh Shrïn Nemara et moi avons besoin de toutes vos compétences. Nous savions que nos plus grands ennemis sont présents en chair et en os, si tant est que ce soient des chairs et des os, sur l’archipel qui nous fait face et, après concertation avec notre Larj, nous pouvons vous affirmer que ce territoire est bien plus développé que nos “dernières mises en bouche”.
Les gloussements graveleux du Dön Malaz vinrent perturber la mise au point du Deikh Oberzheim.
L’imposant et impétueux guerrier se réfugiait entre deux gros tapis parmi les fournitures, à l’écart du groupe. Shrïn, qui faisait les cent pas autour de la sphère de convivialité, s’arrêta pour lancer un regard noir à son monstrueux bras droit. De plus en plus ingérable à ses yeux, le Deikh Nemara n’était pas d’accord pour le missionner, mais Kalah voulait utiliser sa robustesse et la peur qu’il inspirait, au besoin. Au contraire de Shrïn, ce dernier lui jeta un sourire succinct avant de reprendre sa diatribe :
– Si tout se passe pour le mieux, la flotte entière attaquera l’archipel d’ici trois jours, le temps que les troupes d’éclaireurs dont nous faisons partie repèrent les faiblesses de ce territoire. Si les choses ne se passent pas comme prévu, cela signifiera qu’ils sont déjà au courant de nos intentions et qu’ils sont déjà préparés à nous accueillir. Dans ce cas, je sais que je suis entouré des meilleurs pour nous sortir du bourbier qui nous attend.
– Tu sais par où commencer ? demanda un Meid’Dön de l’assemblée.
Kalah se tourna vers le fier guerrier aux longs cheveux noirs. Issu de la Nation d’Orerl, il avait une carrure façonnée dans le froid, un visage anguleux surmontant un corps immense. Il était le plus grand de la troupe. De nature calme et réfléchie, sa personnalité n’en restait pas moins terrifiante. Adepte de la chasse à l’homme et de la torture, il justifiait ses pratiques par soif de connaissances médicinales. Tous ses camarades savaient que malgré ses déviances, son art de la survie en zone hostile et sa ténacité au combat le rendaient indispensable.
– Selon les informations que nous a données notre Larj, il y a trois grandes cités à Suän Or. Le Deikh Mobrak est parti avec un cortège de trois cents hommes en direction des chaînes de montagne du sud-ouest. Notre petit comité devait accoster directement à la cité de bronze que nous avions aperçue sur le littoral, mais ce n’est pas ce que nous allons faire – Les guerriers de l’assemblée s’échangèrent des regards dubitatifs –. Notre boutique contourne actuellement l’île du nord pour rallier une cité nommée Tabantz. Le choix nous a paru évident : Tabantz est un point stratégique de peuplement et de commerce. Au vu de ce que nous avons à disposition, nous passerons sans problème les contrôles en tant que marchands.
– Mes Deikhz, il me semble que certains d’entre nous n’ont pas une tête de marchand, exposa un Meid’Deikh chevronné de la flotte, posant son regard sévère sur Malaz.
À la longueur et l’épaisseur de sa barbe blanche, il imposait respect et convenance. Son corps massif s’était bâti dans le travail de la terre et les passes d’armes pour le compte des plus offrants. Une musculature et une peau de fer dont avaient hérité ses enfants, une fille et un garçon siégeant à ses côtés. Nés de la même trempe, leur courage et leurs compétences acquises au fil de leur croissance leur avait permis de monter à bord. La jumelle, qui avait acquis le grade de Meid’Dön, disposait de la même morphologie que son frère et son père, ce qui la rendait d’autant plus extraordinaire, au point qu’on la surnommait la « Svattota »[2].
– Lorsqu’il s’agira de faire couler le sang, Malaz aura toute sa place dans notre compagnie, mais en attendant je suis persuadé qu’il arrivera à s’adapter à la nature joviale d’un marchand, répondit le Deikh Oberzheim. Fais attention doyen, il pourrait même être meilleur que toi.
Les jumeaux échangèrent un regard complice, eux qui savaient leur père très mauvais en relations citoyennes. « Haha, c’est ce que l’on verra », s’esclaffa ce dernier en croisant les bras. En toute discrétion, Malaz mima des gestes obscènes en direction de son camarade.
Marchant le long des baies vitrées, le Meid’Deikh Ryzmo Urka quitta sa contemplation du grand large pour s’adosser aux rambardes de la mezzanine. Il interpella Shrïn du regard, qui lui fit signe de patienter jusqu’à la fin de la présentation. L’homme aux fins cheveux bruns qui coulaient devant ses yeux verts se tourna de nouveau vers le paysage. En fin stratège, il gardait toujours ses distances, mais on le savait capable d’extirper ses camarades des pires situations par une merveilleuse idée ou un furtif coup de sabre. Il était le premier que Kalah et Shrïn avaient consulté pour cette mission et l’idée d’enfin se confronter aux anges l’avait convaincu. En observant ce ciel doré lui montrant la voie vers l’archipel de Suän Or, il se sentait à sa place, dans la plus grande expédition de sa vie.
– Nous allons être en nombre restreint à notre arrivée, mais vos compagnons d’armes sont prêts à vous rejoindre dès qu’il le faut, reprit Shrïn sur un ton plus tranchant que le Deikh Oberzheim. Ainsi, chaque Deikh et Meid’Deikh récupérera le commandement de cent hommes, les Dönz comme Malaz celui de cinquante hommes, en indépendant ou au sein des troupes de leur Deikh.
Shrïn se tourna alors vers Ryzmo et poursuivit :
– Seul le Meid’Deikh Urka se chargera des bases arrière, ce qui représentera jusqu’à mille guerriers en cas de bataille rangée. Quant à vous, les jumeaux, vous serez les bras droits et l’escorte personnelle de votre père, comme vous savez si bien le faire – La Svattota échangea dans un argot guttural quelques commentaires discrets avec son jumeau –. Cependant, ces conditions seront mises en place dans un premier plan d’action…
– Et tout le monde sait que les premiers plans…
– Malaz ! gronda Shrïn.
– Que se passe-t-il dans le pire des cas ? demanda Xhilna, provoquant Kalah du regard, comme pour pointer son manque d’autorité sur cette réunion.
– Nous serions encerclés et attaqués par les soutiens d’Avaloz sur mer et nous rencontrerions une résistance… divine, sur terre, lui répondit ce dernier avec une voix rauque et profonde, avant de se tourner vers le reste du groupe. Bien entendu, nous pourrons toujours demander l’apport de quelques renforts, certes moins nombreux, mais assez pour être utiles dans cet écueil.
Kalah et Shrïn balayèrent la pièce du regard. Tout le monde était à l’écoute, même Malaz, entre deux esclaffes. Le Deikh Nemara ressentait un scepticisme ambiant.
– Je vais vous dire franchement, je ne sais pas comment les choses vont se passer exactement une fois là-bas, continua Kalah, gardant son timbre de voix le plus sérieux. C’est exactement ce que j’aime dans l’aventure et exactement pour ça que j’y vais en première ligne. Je suis un Deikh de terrain, un Deikh de front et vous êtes mes yeux, mes oreilles, mes jambes et mes doigts. Vous êtes là car, peu importe ce qu’il va se passer, aucune armée, aucun ange ou démon ne pourra nous résister.
Il y eut un instant en suspens.
« Eh bien voilà, nous sommes d’accord maintenant », exultèrent les Dönz et les Meid’Deikhz. Xhilna traduisit le message en Dikkèn à Hiel et ceux qui ne parlaient pas l’Avaz.
Tout le monde dans la cabine finit par partager des sourires confiants.
***
« Mais nom d’un glazon ! Libérez-nous !! », s’exclama Lonka en tapant du pied sur les barreaux de sa cage.
Elle avait repris du poil de la bête en cette fraîche matinée.
Maintenue au sol par des chaînes nouées comme des cordes de bateau autour de ses pieds, sa taille et ses bras, elle découvrait le Duché de Golèn depuis une prison d’acier.
Le chasseur et la naufragée étaient entreposés tels des trophées sur le pont du deuxième croiseur. Les quatre chars aériens lévitaient tranquillement sur la route de Tabantz, le temps d’admirer la succession de plateaux rocheux, de forêts et de plaines baignant dans une légère brume orangée.
Depuis la terre ferme, leurs exosquelettes d’un blanc acrylique en imposaient. Ils pouvaient accueillir un équipage de vingt miliciens et tout l’équipement nécessaire. À chaque village traversé, les habitants s’avançaient le long du chemin pour admirer ce convoi incongru, de quoi agacer un peu plus Deön. Entre les jacasseries de Lonka, les provocations puériles des miliciens et cette forte impression de perdre son temps, il commençait la journée d’une humeur massacrante.
Plusieurs gardiens surveillaient la cage. La capitaine Irina Morgän était installée sur un siège à côté des barreaux, mais elle était plus concentrée à inspecter l’objet qu’elle avait soutiré au chasseur qu’à surveiller ce dernier. Bien imposant pour une clé, l’artefact ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait vu auparavant. « Surtout n’hésite pas à me la rendre lorsque tu auras fini de l’admirer », lui lança Deön avec sarcasme :
– En tant que prisonniers, vous conviendrez que je n’ai rien à vous rendre, répondit-elle, placide.
– Mais de toute façon c’est ma clé ! s’exclama Lonka entre deux tentatives d’arracher ses chaînes. Rendez-la-moi !
– Jeune fille, vous devriez être un peu plus à l’écoute, je viens de vous répondre.
Lonka rougit de colère. « Il y en a qui ont la voix échauffée dès le matin… », dit Gojïn. Encore englué dans les toiles, ses camarades avaient jugé bon de le placer dans la cage. Hormis ses compagnons de cellule et la capitaine, tout le monde se gaussait plus ou moins discrètement de sa situation, lui qui avait bien mérité son bizutage pour avoir laissé tout le bastion en plan.
Perturbé par la substance visqueuse qui lui donnait de fortes démangeaisons, il essayait par quelques blagues d’attirer l’attention de ses pairs dans l’espoir qu’on le libère enfin. Après plusieurs lieues de voyage, il abandonna ses vaines tentatives pour discuter avec Deön ou faire connaissance avec Lonka, en vain. Ils le tenaient pour responsable de leur interpellation. « Woh, il y a une ambiance ici… », conclut-il devant l’absence de réaction du cortège :
– Tout est grâce à toi blondinet, tu peux apprécier la manière dont ils te remercient, rétorqua Deön.
– Gojïn est puni pour avoir retardé considérablement la réussite de cette mission, vu qu’il a préféré s’enivrer avec toi plutôt que tenir sa position, expliqua la capitaine sans se détourner de la clé. Qu’il s’estime heureux de faire encore partie de la Milice…
– Oh c’est vrai ?! Je peux reprendre mon insigne ?! questionna Gojïn avec enthousiasme.
– hmmm, peut-être que je vais rectifier ce que je viens de dire, répondit Irina en levant un œil vers le milicien déchu.
Ce dernier pouffa et s’avachit un peu plus.
– C’est une blague…
« Qu’est-ce qu’elle a dit ? », demanda la capitaine, plus alerte. Lonka venait de s’exprimer avec des sanglots dans la voix. « Vous êtes tous en train de blaguer alors que les barbares sont déjà là. Vous faites comme si rien n’allait se passer… », les larmes commençaient à couler pendant qu’elle parlait, attirant un peu plus l’attention d’Irina. Gojïn se demanda ce qui pouvait bien lui arriver. Chevalier servant, il cherchait les mots pour la rassurer :
– Alors… Heu… C’est-à-dire que moi, personnellement, je ne peux pas faire grand-chose dans ma…
– Mais tais-toi ! Arrête de te prendre pour notre ami alors que tu nous as jetés dans cette cage ! coupa Lonka dans un cri de rage.
Alors que Gojïn faisait sa plus belle moue de canìs battu[3], Lonka poursuivit son pamphlet en bredouillant des termes incompréhensibles. Elle ne savait plus contenir son courroux, ce qui commençait à inquiéter son interlocuteur. Vu ce qu’elle était capable de faire, Gojïn s’imagina se faire désintégrer par un souffle destructeur s’il ouvrait encore la bouche.
Irina la fixait, comme tous les miliciens présents sur le pont.
Bojän se présenta à la hâte au côté de son capitaine :
– Capitaine ! Nous avons reçu de nouvelles directives du No Jagolèn et… Woh mais elle a de la voix, la petite.
Lonka s’arrêta le temps d’un regard vers le nouvel arrivant, puis se remit à geindre en tapant du pied sur les barreaux. « Oh mais ce n’est pas bientôt fini ?!! », gronda Deön :
– Mais ils vont tous mourir si on reste prisonniers ici, gémit Lonka en reniflant ses larmes.
La capitaine se tourna vers son rapporteur, l’invitant à poursuivre son rapport :
– Il tient à s’entretenir avec Deön au palais, en compagnie de la naufragée…
– Eh bah heureusement qu’on entend de bonnes nouvelles dans cette cacophonie, dit Deön, blasé.
– Mais encore ? questionna Irina sans prêter écoute aux paroles du prisonnier.
– Il vous demande pendant ce temps de rallier au plus vite le quartier de la Milice pour convoquer une équipe d’expédition, sans préciser la cause.
La capitaine fronça les sourcils. « Soit », conclut-elle finalement en jetant la clé dans la cellule. « En tant que personnes dangereuses, on devait vous emmener dans les geôles, mais si le Jagolèn en a décidé autrement, autant que vous vous présentez avec vos babioles ». Deön se regarda dans sa tenue déchirée. Lonka n’était pas mieux avec sa robe de pouilleuse :
– Du coup il serait peut-être possible d’avoir une tenue plus honorable, proposa le chasseur.
Irina les regarda d’un air circonspect. Lonka hocha la tête en sa direction. Ses mimiques arrachèrent un sourire au capitaine : « Je n’ai rien à votre taille, mais peut-être que le No Jagolèn pourra y remédier », répondit-elle avant de se lever de son siège :
– Timön, tu ne les perds pas des yeux, ordonna-t-elle à un des miliciens avant de partir.
Le susnommé, brun ventripotent et barbu qui prenait toujours à cœur son devoir, tourna ses larges épaules vers les prisonniers.
Quelque temps plus tard, les croiseurs contournèrent les collines de No’Olia par le sud et voguèrent sur de hauts plateaux au sol d’un rouge sablonneux. Quelques arbres avaient poussé çà et là, mais l’horizon était dégagé sur ces landes aplanies.
Fesses au plancher, Gojïn faisait de petits bonds pour se rapprocher de Lonka. Il n’avait pas abandonné sa tentative de faire de meilleures présentations : « Ne t’inquiète pas, il ne reste plus que quatre ou cinq lieues avant qu’on arrive sur Tabantz », lui chuchota-t-il.
Lonka ne daigna pas lui répondre, mais se pencha entre les barreaux pour vérifier ses propos. La brume avait beau s’être dissipée, elle ne voyait pas de ville. Seuls quelques chariots volants zigzaguaient au loin :
– C’est normal que tu ne voies rien, anticipa Deön. Tabantz se trouve dans le creux des plateaux.
– Et aujourd’hui il n’y a pas beaucoup de trafic je l’avoue, continua Gojïn. Mais tu ne seras pas déçue du paysage.
– Par contre, vous avez compris qu’il faut se dépêcher ou on arrive à la prochaine terravolution ? questionna Deön, révélant de nouveau son agacement.
– Tu sais Deön, ça fait longtemps que les croiseurs ne sont pas revenus à la cité et, à force de stationner au-dessus de votre temple, ils manquent de carburant. Donc on va devoir prendre les sentiers.
Le chasseur préféra se taire plutôt que d'enrager de plus belle sur son escorte.
Lonka se pencha un peu plus pour observer le paysage, passant un bout de sa tête à travers les barreaux.
Les croiseurs se déportèrent du plateau de rocaille pour rallier une large route de terre meuble qui s’enfonçait dans un sillon. La végétation s’y était installée, grimpant le long des parois de plus en plus hautes. Le cortège sinua dans ce dédale jusqu’à ce que la lumière du jour ne les aveugle à nouveau.
Mais… Qu’est-ce que c’est que ça ? se demanda la naufragée de Nygönta en voyant une immense structure prendre forme.
De son point de vue, elle avait l’impression que ce nouveau colosse lévitait par-delà la falaise. Surmontant une large tige emprisonnée dans la roche, deux longs tubes d’acier pointaient vers l’horizon :
– C’est Tabantz, ça ? questionna-t-elle.
Gojïn se tourna vers le bâtiment. Un sourire se dessina sur son visage :
– Ça, c’est un des grands obusiers de Tabantz.
[1] Krazoza : cf. Glossaire/Civilisations. Une chorégraphie coutumière de la nation d’Alixen. Dansée par des tourneurs et prenant place dans de grandes rondes, la krazoza emprunte des mouvements à la valse et à l'équivalent sur Terre 0 du iokhor et du lezguinka.
[2] Svattota(z) : cf. Glossaire/Expressions. Signifiant littéralement « Immense femme », ce surnom est parfois donné à des guerrières avazen au physique imposant. Pour exemple, Bli-Manara, Meid’Dön de l’équipage de Kalah, mesure 1m87 et dispose d’une forte musculature malgré son jeune âge, ce qui lui vaut ce sobriquet.
[3] « Moue(s) de canìs battu(s) » : cf. Glossaire/Expressions. Une expression équivalente à « tête de chien battu ».
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