Chapitre 64 : Un tableau dantesque

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La première lune touchait son point culminant ; la deuxième s’élevait à mi-chemin.

Ici, le capitaine Javòn, je vous confirme que l’offensive ennemie a débuté. Le port et les quartiers de la petite coupole se font pulvériser par leur... – Un bruit d’explosion coupa momentanément la fréquence – Leur... La... Pardon, leurs boulets de canon sont catapultés depuis une forteresse et...

 Une autre détonation étouffa la fréquence. Irina leva les yeux au milicien qui l’avait reconnue et aussitôt amenée à une pièce réservée pour les communications radios. La hutte était dressée au milieu de la deuxième plus grande place de marché, où le capharnaüm battait son plein.

 Un Majoral, reconnaissable aux trois liserés d’argent entourant son plastron, s’avança vers elle :

 – Capitaine, vous avez besoin de soins. Que pouvons-nous faire ?  

 Il ne pouvait s’empêcher de fixer d’un air horrifié la flèche plantée dans sa poitrine. La tige s’était enfoncée dans son sein et la pointe dépassait de l’autre côté, pourtant la grande femme au teint hâlé ne s’en plaignait pas.

 – Si trois de vos hommes sont parés au combat, je les prends avec moi. Pour le reste, allez vous enquérir de l’état de la foule. Il reste des civils à Tabantz. Lorsque vous aurez recensé les disparus, vous me ferez votre rapport.

 La capitaine avait sciemment éludé la question sur sa blessure. Les autres gradés comprirent rapidement son entêtement à poursuivre la mission.

 – Et ce... vaisseau ? Il vient d’où ? interrogea le Majoral.

 – La tribu Zhivän nous l’a prêté, expédia Irina, qui n’avait ni le temps ni l’envie de conter son périple. 

 Le crachin de la radio s’éleva de nouveau et la voix du capitaine Javòn éructa :

 – Nous avons commis une erreur d’appréciation ! Les troupes avazen viennent d’accoster depuis une arche à trois coques. Ils sont deux à trois fois plus nombreux que nous et il y a fort à parier que ce n’est que la première vague !

 – Capitaine Javòn ! Quelle est votre position actuelle ?

 – Terrasse du palais. Nous allons avoir besoin de renforts.

 La communication se coupa une nouvelle fois. Irina balaya la pièce d’un regard sombre. À présent, il fallait agir.

 Dehors, Gojïn et Bojän s’époumonaient pour attirer l’attention des réfugiés. « Qui a besoin d’aide ?! », « Si quelqu’un de votre famille est resté sur Tabantz, venez nous le dire ! C’est urgent ! », « Nous sommes les miliciens de Tabantz, manque-t-il quelqu’un de votre famille ?! N’hésitez pas ! ». Sur cette place bondée de monde, la plupart des regards s’arrêtaient sur les deux miliciens sans oser venir leur parler. Leurs piteux états ne les aidaient pas à les rendre crédibles, ni le vaisseau chimérique sur lequel ils étaient arrivés.

 Finalement, une dame à l’allure chétive s’approcha :

 – Vous êtes les miliciens de Tabantz ? Ma petite-fille est restée là-bas…

 Son ton penaud et sa mine atterrée attiraient l’empathie. Gojïn et Bojän l’entourèrent et le jeune homme blondinet posa une main réconfortante sur l’épaule frêle et tremblante de la plaignante :

 – Comment s’appelle votre petite-fille ? demanda-t-il en la fixant d’une mine grave.

 – Elle… elle s’appelle Tehani. S’il-vous-plaît, sauvez-la.

 – On vous la ramènera, Madame, c’est une promesse ! 

 Les autres réfugiés commencèrent à s’approcher du petit groupe. Gojïn et Bojän levèrent les yeux pour sonder ce mouvement de foule : un raz-de-marée allait subitement les engloutir.

 – Bon, où habitiez-vous ? reprit le milicien Hiegel.

 – Sur la petite coupole, mon habitat est au dernier étage de l’immeuble orange qui fait face au district, sur le port. S’il-vous-plaît, il ne me reste qu’elle…

 – Je vois très bien où c’est ! Merci de vos renseignements !

 Gojïn afficha un large sourire et se tourna vers le reste de la foule. « Moi aussi j’ai perdu quelqu’un ! », « Attendez, vous devez sauver ma femme ! », « Que se passe-t-il à Tabantz ?! Pourquoi on nous attaque ?! », « Qu’avez-vous fait ?!! », les requêtes et les brimades se mirent à fuser de toute part. Bojän tenta de répondre, mais le flot de paroles recouvrait sa voix.

 « Poussez-vous !! », dans le brouhaha permanent, les deux miliciens reconnurent l’injonction de leur capitaine. Cette dernière se frayait un chemin en jouant des épaules dans cette houle humaine. 

 – Gojïn, Bojän, on repart ! s’exclama-t-elle en arrivant au niveau de ses acolytes.

 La foule entoura le petit groupe et la gronde s’intensifia.

 Au bout de la place, baignée dans la lumière bleue des projecteurs de l'absorbe-ciel, l’aéronef devenait l’attraction des passants curieux. Certains s’avançaient jusqu’à la visière et détournaient aussitôt les talons en croisant le regard de Deön ou Lonka.

 Cette dernière finit par enfouir son visage entre ses mains. Deön fronça un peu plus les sourcils :

 – Tu n’as pas à avoir honte d’être ce que tu es, dit-il sèchement.

 – Je n’y arrive pas… Je suis un monstre et c’est parce que je suis un monstre qu’ils ont attaqué Nygönta. C’est parce que je suis un monstre qu’ils attaquent Suän Or – Deön commençait à entendre des sanglots –. Tout est de ma faute…

 – Du coup, tu vas rester là à pleurer ou tu vas mettre fin à ce calvaire ?

 Lonka retira ses mains de son visage et leva ses yeux rougis, mais son regard s’arrêta sur le chemisier perforé du chasseur : la blessure auparavant béante se refermait, petit à petit.

 – Qui sommes-nous ?

 – Pour ma part, même si ça m’écorche la gueule de le dire, je ne suis qu’un simple Jugger. C’est-à-dire l’aspirant d’un “ange véritable”. J’attends mon heure… Enfin… il n’a encore jamais été prouvé qu’un Jugger puisse devenir un Aènjugger, mais moi, j’y crois – Il s’arrêta un instant de parler, observant l’extérieur du vaisseau le temps de trouver ses mots –. En revanche, je ne sais toujours pas ce qu’il en est de toi, même si j’ai ma petite idée.

 – Alors dis-moi ! Je n’ai plus le temps pour les cachotteries.  

 – Que s’est-il passé dans le berceau, Lonka ?

 Lonka se tut. Deön la dévisagea avec son air le plus sérieux. Elle se racla la gorge et baissa ses yeux vers ses tentacules. Elle commençait à comprendre :

 – Je suis l’un d’entre eux, n’est-ce pas ?

 – Il semble, en effet… et c’est pour cette raison que je préfère t’avoir dans mon camp vu ce qu’on s’apprête à faire.

 Lonka resta pantoise quelques instants. Les questions se bousculaient dans sa tête.

 – Qu’est-ce…qu’est-ce qu’on va faire ?

 – Un fois à Tabantz, nous allons nous assurer que le No Jagolèn reste à l’abri. Je lui dois bien ça. Cependant, notre véritable mission…

 « Tout le monde à bord !!! Deön, relance le moteur ! », coupa la voix d’Irina à travers la foule qui se pressait vers l’aéronef. Escortés par une dizaine de miliciens, Bojän, Gojïn et la capitaine s’acheminaient avec difficulté dans cet amas.

 – Tu vois, ça c’est ce qu’il se passe quand on offre notre aide aux ingrats, ricana l’Oiseau du tonnerre.

 – Deön, la mission ? tempéra Lonka à la surprise de son interlocuteur.

 – Tu reprends du poil de la bête, c’est bien, dit-il dans un sourire – Il se leva, s’installa aux commandes et bidouilla le tableau de bord pour ouvrir le cockpit –. Suän Or s’est réactivé, mais je pense qu’il faudra redémarrer le système de défense manuellement. Je te dirais bien que je peux m’occuper d’une armée tout seul, mais ce n’est pas exactement vrai. Nous allons avoir besoin des obusiers pour détruire les structures ennemies, en espérant qu’ils n’aient pas eu la présence d’esprit de les réduire en miettes avant – La visière s’ouvrit sur le capharnaüm. Cette fois, tout le monde osait s’approcher du cockpit, observant d’un regard sévère les passagers –. Lonka, si ce plan ne fonctionne pas, il va falloir que tu t’énerves pour de bon, quitte à ce qu’il y ait des dommages collatéraux. Compris ?

 Lonka hocha la tête, déterminée.

 La capitaine fut la première à se hisser à bord, suivie par Gojïn, Bojän et deux autres miliciens.

 – Qu’est-ce qu’ils font là, eux ? demanda Deön sans se donner la peine de rendre les salutations aux deux hommes robustes, quoique patauds dans leurs mouvements.

 – Des renforts, on va en avoir besoin, exposa Irina.

 – Ma foi. Quelles sont les nouvelles ?

 – Direction le palais, démarre.

 Deön s’exécuta. Son sourire n’avait pas disparu. « Ça tombe bien, je disais justement que j’avais à m’entretenir avec le No Jagolèn », le moteur chaud, il tira sur le levier central, redressant la coque de l’aéronef. 

De peur d’être soufflée par le décollage, la foule se désagrégea. Cependant, ils étaient des centaines à regarder l’objet ailé se retirer du sol, quittant la fournaise humaine de cette nuit dramatique. 

***

 Depuis les jardins suspendus de son palais de bronze, le No Jatalèn et ses suivants surveillaient la lueur divine. D’un saphir éclairant l’obscurité, elle s’approchait en survolant le rivage. « Est-ce bien lui, mon Duc ? », demanda un des subordonnées en s’approchant timidement. 

 Le No Jatalèn s’apprêtait à répondre, mais une nouvelle déflagration dans le centre-ville lui coupa la chique. Séparée du reste de la Croisade par le grand mur blanc, l’arche en forme de trident continuait de bombarder Mannfratt. Les gozbumz s’écrasaient de plus en plus loin sur le territoire ; les départs de feu se faisaient toujours plus nombreux dans les rues de la cité. 

 – Ça ne cessera donc jamais… soupira le conseiller du Duc en serrant sa toge.

 – Espérons seulement que mon homologue de Golèn soit dans le vrai, rétorqua le No Jatalèn.

 – Mon Duc, il semble que ce soit l’individu qui a détruit une arche entière sur le rivage de No’Ashaam ! s’exclama un primo-milicien muni d’une cryptoradio.

 – Je pense, en effet… Restez calmes et soyez témoins du pouvoir d’un ange.

 « Mon Duc ! », hurla un autre garde : tirée depuis l’une des plus imposantes catapultes du navire (qui demeuraient chacune au sommet d’un bâtiment des proues de gauche et de droite), une nouvelle gozbum s’éleva haut dans le ciel, puis fondit en direction du palais. La lueur divine se rapprocha ; le cœur du Duc loupa un battement ; sa garde rapprochée se jeta sur lui pour l’entourer et le protéger, coûte que coûte.

 La fronde explosive était sur le point de s’écraser au beau milieu des jardins suspendus, mais, tel un éclair, l’éclat de saphir perça la poche de feu.

 La bombe se désintégra en une pluie de cendres.  

 Alors que le nuage d’escarbilles descendait lentement pour salir l’écrin des jardins, les miraculés se relevèrent un à un, tentant de comprendre ce qu’il venait de se passer. 

 Le No Jatalèn se tourna vers l’arche et, pour la première fois depuis le début de la guerre, un sourire étira ses lèvres : l’ange se dirigeait vers la menace, égrenant un faisceau de poudre bleu dans son sillage. 

 L’ennemi braqua aussitôt l’entièreté de ses canons vers lui. « Mon Duc, nous ne devons plus rester là ! », éructa l’un des conseillers, aussi irrité que paniqué. « Je resterai jusqu’au bout, le spectacle ne fait que commencer », répliqua-t-il calmement, s’approchant à pas feutrés de la bordure, sans que personne ne le retienne. La cendre embuant l’espace lui piquait les rétines et l’étouffait peu à peu, mais il voulait voir. Il repoussa les volutes de sa main vieillissante et frotta sa barbe pour la libérer des cendres, puis il se cramponna à la balustrade.

 Une chaîne de détonations déferla, accompagnant la nuée de bombes s’élevant vers la lumière. L’offensive cauchemardesque allait embraser le ciel, lorsque le plus étrange des miracles sauta aux yeux du Duc. « C’est... », sa voix s’estompa d’elle-même : les vagues de paquets explosifs se mirent à tournoyer autour de l’éclat de saphir. L’ange, gravitant dans le ciel, défiant les trois proues du navire gigantesque, contrôlait à présent les projectiles de l’ennemi.

 Alors que l’arche se reculait peu à peu vers le mur blanc, les croiseurs quittaient les embarcadères ouverts de sa coque quand, en dessous, sa quille proéminente effleurait dangereusement le plancher marin. Les équipages avazen se dirigeaient vers les côtes, espérant sûrement y accoster et s’y disperser avant que la sentence ne s’abatte sur eux.

 L’ange rattrapa le navire géant, suivi par des centaines de gozbumz, flottant dans le ciel tels des escadrons.

 Le No Jatalèn plissa les yeux et observa plus distinctement l’allure de l’être divin : il se tenait droit et fier, ses deux paires d’ailes saillantes et tendues vers les cieux. « Loän... je comprends, maintenant... », souffla-t-il.

 Sur le pont le plus haut de la proue centrale, le plus gros des canons pointa l’être divin. Jusqu’à maintenant, le Duc ne se souvenait pas avoir vu cette machinerie de destruction à l’œuvre. Le monstrueux navire se stabilisa, prêt à encaisser le jugement. « Mon Duc, s’il vous plaît... vous avez le devoir de rester en vie », souffla un conseiller après l’avoir discrètement rejoint. En réponse, le No Jatalèn leva sa main.

 L’ange fit passer une vague de gozbumz au-dessus de lui. Les avazen virent la fronde s’abattre sur l’arche, mais dans une effroyable détonation, le canon tira une ogive dont le recul sembla même repousser le mastodonte des mers. La colonne de paquets explosifs se désintégra dans une déflagration qui illumina le ciel d’un blanc profond.

 Il n’y avait plus de bruit, juste la sensation d’un corps qui se soulève.

***

Combien de temps je suis resté ainsi ? Il se passe quoi là-bas ? Lorsque le No Jatalèn retrouva la vue, la fronde divine était en train de s’abattre sur le navire géant. Les explosions se succédaient avec grand fracas, secouant ses entrailles, fissurant ses tympans, donnant toutefois la raison qu’il était bien vivant. 

Il n’avait quitté le spectacle qu’un court instant mais, sonné, cet instant lui parut une éternité. 

 Voiles décomposées, les deux grands mâts perforés de l’arche chutèrent lourdement, enfonçant leur pointe dans la houle jusqu’à soulever des vagues ; roulant et écrasant des portions de la structure avant de baffer la mer de tout leur long. Son arme ultime détruite, sa coque sur le point de rompre sous les colonnes successives de ses propres munitions, l’arche fit chauffer ses tonnomoteurs, prise d’une nouvelle pulsion grégaire. 

 L’ange lança les dernières gozbumz sur la pointe de la proue centrale : un pan entier s’en détacha au fil des explosions assourdissantes. 

 L’être fit ensuite battre ses ailes et fusa vers le rivage, où les croiseurs survivants aux murs de vagues s’échouaient. Le Duc ne faisait plus attention à son environnement proche, ni à sa propre condition, il était absorbé par le tableau : sous une nuit rouge de feu, s’émiettant à mesure qu’il avalait les flots, un navire aussi grand qu’une montagne se rapprochait de la cité désolée, pour son ultime assaut. 

L’être divin délaissa la machine infernale, le temps de repousser les Avazen fraîchement débarqués. « Que va-t-il faire ? », demanda un conseiller qui s’était rapproché. Le No Jatalèn battit des paupières, médusé. « Est-ce que je discerne bien ce qu’il se passe ? », s’interrogea-t-il à son tour : le paysage, de la plage et du port aux premiers immeubles, tout semblait se déformer.

 – Mon Duc, l’arche va détruire la ville en s’échouant ! Même l’ange ne pourra rien y faire ! s’exclama le conseiller et le prenant par l’épaule. Mon devoir me force à vous sortir d’ici, coûte que coûte.

 – Mais nom d’un glazon ! Regardez donc ce qu’il fait ! 

 D’une mélasse de matières, les quais, les pavés, les trottoirs ou encore les murs se transformaient en piques longs de vingt pieds, emportant les croiseurs et claustrant les Avazen dans le tourbillon. Une rangée de pieux, créés par la main d’un être au pouvoir inquantifiable, se dressaient vers l’arche embrasée. 

 La coque fendue percuta le rivage, démolissant la pierre et la fonte sur son passage. Les pieux pénétrèrent la structure qui se décomposait en pénétrant la cité.

 L’ange s’éleva et remonta les rues. Sous son sillon, des rangées de pieux s’étirèrent en déformant les places et les habitations. Le grondement des taules qui volent en éclat et la friction de l’arche qui ralentissait enfin sur cette mer de piques annonçaient l’apogée de la scène. Il sentit le sang suinter dans sa bouche et couler de ses oreilles. Le cœur battant la chamade, les poils hérissés, il observa la course de l’épave monstrueuse s’estomper. 

 Les tonnomoteurs colossaux, à présent en morceaux, n’émirent plus aucun bruit de chauffe.

Telle une vision dantesque ayant franchi son pinacle, le décor se figea. 

 Bien cramponné à la rambarde, le No Jatalèn toussa, longuement.

 Les conseillers et les miliciens encore présents dans ces jardins recouverts de cendre s’approchèrent, bouche bée à la vue de la carcasse titanesque plantée dans les ruines des bas quartiers. 

 Mannfratt avait vaincu, et bientôt une clameur s’élèverait, mais une portion entière de la cité était réduite à néant. En contrebas, les baladins de l’amphithéâtre étaient aux premières loges pour apprécier la vue, ou pleurer de cette désolation. « Mon Duc... il repart », en entendant (malgré le terrible acouphène) les mots de son conseiller, le No Jatalèn leva les yeux au ciel.

 L’ange luminescent s’en allait au-delà du grand mur blanc, laissant une dernière coulée de saphir comme esquisse de son intervention. 

 – Mon Duc, que devons-nous faire ?

 – Voyez ça avec les miliciens encore en vie... Moi, je reste ici, encore un peu...

 – Mais, No Jatalèn, l’ange est parti...

 – Je sais.

 – Et il...

 – Il se rend vers les autres arches, coupa le Duc. Il compte tenir sa promesse…

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