Le soir.
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Le soir, doux, lisse, lustré, fait taire les sarcasmes.
La nuit, impassible, étouffe les sanglots.
L'astre clair, éclaire nos teints cireux et effrayés.
Du fond de nos terreurs nocturnes, parvient un cri funèbre.
C'est l'homme qui désespère, ignorant les reflets subtils, les lueurs.
Les ombres allongées s'étirent, lascives sur les étangs.
Oripeaux abandonnés sur le dos d'une chaise, au pied d'un lit comme un tombeau.
L'esprit est en veille.
L'homme repose.
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