La montagne
Nous avons organisé nos vacances familiales montagnardes chacun de notre coté mais dans la même station.
L’idée n’est nullement de mêler nos familles à notre couple mais de pouvoir partager quelques moments sportifs ensemble connaissant les goûts et led dégoûts de nos enfants et conjoints pour certaines activités d’altitude.
Nous voilà donc tous les deux accompagnés de quelques autres personnes et du guide. Nous allons passer deux jours et une nuit tous ensemble. Marcher en haute montagne,respirer le grand air et dormir en refuge là-haut.
Nous devons quelque peu rester discrets avec nos compagnes et compagnons de route. Sait-on jamais qu’on les croise dans 3 ou 4 jours en bas dans la station.
Mais les chemins sinueux nous permettent baisers, caresses plus ou moins coquines à l’abri dès voyeurs.
Comme prévu, je feins une entorse de la cheville en début d’après-midi, peu de temps après avoir quitté l’hôtel restaurant d’altitude. Le guide est ennuyé pour moi. Il veut m’examiner mais je lui dis que malheureusement j’ai l’habitude et je préfère regagner une altitude plus basse et voir un médecin. Il ne peut évidemment pas m’accompagner devant emporter le reste de la troupe vers les sommets.
Je le rassure que je peux profiter de ma cheville encore chaude pour descendre le kilomètre et demi que nous venons de parcourir.
Me voilà, simulant clopin-clopant, partie en direction de notre hôtel … que nous avons pris le soin de réserver depuis plusieurs mois.
Comme convenu, je t’attends une petite heure confortablement installée sur un rocher transformé en siège par l’érosion. Nous l’avions repéré en montant.
Ton appel arrive bien avant l’heure dite. Comment se fait-il ? Tu ne pouvais pas attendre ou la montée t’a fait craindre de manquer d’énergie pour moi ?
Ceci étant le guide n’a pas eu l’air convaincu de ton excuse capillo-tractée mais on s’en moque. On est ensemble pour plus de 24 heures …
On quitte donc mon rocher confort pour descendre de quelques centaines de mètres et obtenir la clé de tous les plaisirs.
Le gérant de l’hôtel nous souhaite d’excellents moments coquins en voyant nos mines réjouies et nos corps qui peinent à se desserrer.
Le seuil de la porte franchie, nous ne prenons pas le temps de déposer nos sacs à dos. Nous nous embrassons à pleines bouches, pleines d’envies …
Puis nous redevenons raisonnables un instant : le temps de laisser tomber les sacs … mais tu me plaques déjà sur le lit …
J’ai besoin d’une douche et envie de profiter de tes câlins de ton torse de tes baisers … je te repousse un peu sans conviction … tu passes ta main sous mon short tu attendais ce moment depuis que tu m’as aperçue ainsi avant-hier… Et oui, à Paris, je ne déambule pas vraiment en short …
Tu le déboutonnes tout en m’embrassant… je mords tes lèvres, lape ta langue, agite ma main sur ton short …
Comme tu aimes le faire, tu me dis « rappelle-toi que je suis câlinouthérapeute » donc un câlin avant le bain.
A ce mot je me redresse, en appui sur mes coudes. Le bain ? Mais non ici c’est une douche !
Ton œil rieur en coin, en phase avec ton sourire, me fait bondir du lit pour me précipiter dans la salle de bains ….
Et oui c’est une baignoire … ou plutôt un spa deux places … oh le top du top. Tu m’avais caché cette option. À défaut d’en privatiser un pour une à deux heures parisiennes, nous l’avons jusque demain.
Évidemment ça me rappelle notre premier rendez-vous : à l’aveugle, toi dans la baignoire moussante et moi devant te découvrir sous cette montagne de mousse blanche (avant que tu ne me déverses ta mousse blanchâtre :-)).
Je suis trop impatiente pour sauter dans cette eau bouillonnante à 37,2. Mais ton impatience est ailleurs et je ne me baignerai que lorsque tu m’auras prise … là debout au bord de cette baignoire à sensations.
Mon short est depuis longtemps ôté mais le teeshirt pas encore. Tu viens derrière moi pour glisser ta main dessous et peu à peu extirper mon corps loin de ce tissu devenu inutile.
Il ne me reste qu’un soutien-gorge…. Que j’enlève moi-même pendant que tu t’affaires sur tes vêtements.
Je sens immédiatement ton dur engin entre mes fesses. Tes mains cramponnent mes seins. La main droite glisse le long de mon ventre pour finir sa course sur mon clitoris.
Je suis autant excitée que toi.
Et il ne faut guère longtemps pour que tu t’enfiles dans ma sombre cavité étroite. C’est bon et fort à la fois … je me penche bien en avant pour te laisser admirer ma croupe et t’agripper à mes hanches.
À ton rythme rapide, à tes râles typiques je comprends que tu vas bientôt te livrer … je veux être en orgasme harmonieux et je sens le mien revenir au moment où tu laisses tout partir ….
Ce bonheur jouissif que nous aimons retrouver ensemble de temps à autre entre plusieurs rendez-vous non coquins mais très câlins. Il est temps de plonger dans le jacuzzi pour se détendre et se caresser tendrement. Le programme sera le même jusque demain même s’il se fait sur le lit, dans la chambre, au restaurant… à profiter de nos deux corps dans leur entièreté sans omettre une seule parcelle qui doit à minima être effleurée voire caressée et au maximum embrassée.
D’ailleurs je commence de suite car tu ne m’en as pas laissé le temps en arrivant. En sortant de l’eau, nos corps à peine fripés, Je saisis ton bijou premier pour le mettre en bouche et le déguster … j’aime sentir ce phénomène d’excitation en moi et ressentir cette impression d’étouffement quand il est à son comble.
Mes mains jouent avec tes bourses pour mieux t’exciter encore mais il ne faut pas longtemps pour sentir les premières perles liquides produites. Tu prends ma tête comme pour la retirer et me prévenir que tu ne vas pas te contenir encore longtemps. Mais je n’ai nullement l’intention de m’enlever de là tant que tu ne m’auras pas livré ta semence spéciale.
Et j’ignore pourquoi mais quand tu comprends ce que j’attends, tu m’envoies instantanément une puissante giclée … que j’avale tant bien que mal mais que je veux également te partager … nos lèvres s’unissent à nouveau avec ce petit goût piquant en plus ….
Évidemment tu ne nous as pas rassasiés, et nous devons nous rhabiller pour aller au restaurant partager une fondue savoyarde.
Le repas terminé, difficilement coquin avec les chaussures de randonnée sous la table, nous nous retrouvons à nouveau dans la chambre. Allongés sur le lit, nous sommes repus et nous câlinons longuement avant d’entreprendre un effeuillage lent et pernicieux qui risque une nouvelle fois de nous faire jouir …
J’ai envie de te faire l’amour comme tu as envie de me faire l’amour. Nous alternons les positions, nous multiplions les baisers, nous allons bientôt finir repus de sexe après une folle journée. Morphée finit par nous appeler dans ses bras mais je reste dans les tiens… On s’endort car demain est une longue journée… même si je sais déjà comment sera là réveil :-)
Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?
Ma seule réponse : la montagne, ça vous gagne :-)
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