L’horizontalité
Dans mon entreprise, les managers reviennent d’un stage d’une semaine aux Seychelles. Il parait qu’il n’y a que là-bas qu’on parvient à apprendre à leur âge. Le thème de la formation : "l’horizontalité". Finie la hiérarchie verticale avec des organigrammes pyramidaux avec les N+1, les N+2…. Et ton boss en N+10.
L’horizontalité : c’est un fonctionnement en râteau, au même niveau tout le monde ou presque … il en faut quelques uns (c'est rarement unes !) quand même dans le manche du râteau.
Mon manager est fier de nous débriefer de son apprentissage à la première pause café du matin en attendant la nouvelle recrue.
Quand elle pénètre dans la salle de pause, les bouches restent bées. Quelle beauté, quel charisme, quelle aura. Waouh son visage pâle légèrement fardé, cerclé d’une rousse crinière bouclée assortie de ses yeux verts translucides.
D’une élégance avec sa veste taille de guêpe assortie à un pantalon révélant des jambes longues et fines.
Son chemisier dissimule très bien ses seins ou bien elle n’en a guère beaucoup.
Mon manager semble médusé face à cette beauté orpheline dans nos locaux. Il se ressaisit et finit par l’inviter dans son bureau.
Les discussions vont bon train dans la salle de pause étant tout un chacun et toute une chacune sous le charme de cette déesse.
Dans l’intimité de son bureau, le manager pose son fessier dans son siège veillant à bien coincer son braquemart entre ses jambes. Il a une trique incontrôlable depuis qu’elle a passé la porte.
Les formalités étant dites et signées, il lui parle de son stage sur l’horizontalité. Et il lui précise qu’elle tombe à pic pour l’aider à mettre en pratique ce changement étant vierge de tout historique sociétal.
Elle ne manque pas d’humour la déesse (ou sait son pouvoir). Elle l’achève en lui rétorquant qu’elle n’est pas totalement vierge à son âge même s’il y a fort longtemps qu’elle ne s’est pas retrouvée à l’horizontal, n’ayant pas eu l’occasion de se prendre un râteau ni de tenir un manche.
Quelque peu décontenancé par ses propos, le manager n’y voit que le message qu’il veut y lire. Il se lève, se dirige vers cette beauté en posant cette fois son fessier sur l’arête du bureau face à elle qui n’a clairement plus qu’à lui faire une fellation.
Aucun mot. Tout est explicite dans leurs gestes, postures, envies sans équivoque. On est dans la verticalité mais le manager semble fort apprécier la bouche de cette demoiselle divine. Ils ne peuvent pas en rester là. Il verrouille sa porte, dégage quelques dossiers du bureau car l’horizontalité c’est maintenant. La déesse semble plus chétive d’un coup, moins ouverte … Il la câline un peu pour qu’elle se détende, lui cajole les seins plutôt dommagement plats. Pantalons glissés aux pieds. Il est si excité qu’il ne prend pas le temps de la doigter et veut la pénétrer de suite, d’autant que sa réfraction décuple son excitation.
Mais quelle surprise ! Le mât s’effondre en une demi-seconde. La déesse a un pénis à en faire pâlir plus d’un … et il a raison de pâlir car elle bande bien fort.
La chétive se sent bien plus forte. Elle devient même menaçante s’il ne se penche pas en avant sur le bureau « bien à l’horizontal surtout ! », dit-elle. Elle lui glisse un doigt. Sa contraction est telle qu’elle devine qu’il n’a jamais été pénétré. Cela l’excite encore davantage. Elle le prépare bien et il finit par se détendre avant qu’elle l’enfile de tout son long. Qu’il est bon le patron. Il est bien pris cette fois dans tous les sens du terme : pris dans ses substances intimes comme pris dans ses filets.
« Chef si tu me dénonces, sache que j’ai un compte Twitter hashtag balance ton porc ».
Elle sort satisfaite de son coup d’éclat avec cette vengeance introspective de toute la gente féminine trop régulièrement abusée. Elle rejoint ses nouveaux collègues qui semblent soucieux de savoir ce qu’il a bien pu se passer dans le bureau du N+1.
Il a tenté de la dénoncer mais personne ne l’a cru et elle n’a pas hésité à le balancer sur Twitter comme prévenu. Le N+10 n’a pas supporté que l’image de son entreprise soit ainsi salie et l’a licencié manu militari. Pour redorer l’image de l’entreprise, il a nommé la déesse super manager horizontal.
Rêve ou réalité ? Réalité ou fantasme ? À faire ou à refaire ?
À vous de juger. Manager ou pas, ne soyez jamais un sale porc. La déesse n’est coupable de rien : juste d’être belle.
Annotations