CHAPITRE 1.1 * JAMES

13 minutes de lecture

TOME 1

24H POUR SE RETROUVER

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PARTIE 1

AU COEUR DES RETROUVAILLES

LE DIAMANT ROSE

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J.L.C

22H00


♪♫ GOODBYES — POST MALONE ♪♫

Nous sommes dans un putain de bar-club hype : le Diamant Rose. Pas très original. Je suppose que “rose” est un clin d’œil à la “ville rose”, le surnom de Toulouse. Je me suis laissé entraîner ici, alors que j’en avais foutrement pas envie. Merde. Il est blindé de monde. À notre gauche, une bande de mecs en costumes occupe des fauteuils en cuir bleu, dans une de ces alcôves à la lumière tamisée. Ils tiennent des verres de whisky à la main, et des filles à la beauté refaite sont pendues à leurs bras. Quel type de whisky consomment-ils ? Pas du Macallan, ni du Glenmorangie. Je me demande si Antoine et moi ne pourrions pas essayer de leur fournir du Lochranach - Essence du temps. Je ne veux pas me vanter, mais c’est de loin le meilleur.

Je reconnais ce genre de mec ; normalement, j’en fais partie, mais pas ce soir. Il y a pas mal de nanas aussi, trop ou pas assez vêtues, selon les goûts. Certaines se déhanchent au rythme de la musique, tandis que d’autres sont attablées en groupes, sirotant des cocktails multicolores. Il paraît que les filles adorent ça, les trucs sucrés, dénaturés. Je sais ce qu’elles recherchent : du plaisir instantané, sans limites. J’en ai satisfait pas mal, des comme ça, qui se donnent à fond, désinhibées, fières, ambitieuses, libres. Je les préfère aux coincées timides, qui ne savent pas ce qu’elles veulent, qui ne savent même pas qui elles sont.

Il y en a une ou deux plutôt mignonnes, je n’irais pas jusqu’à dire belles. Il n’y en a qu’une qui mérite ce qualificatif, et elle est là, quelque part dans cette ville, ce soir, sûrement accompagnée. Putain, ça me tue. Mais peu importe, il faut que je me la sorte de la tête. C’est fini avant même d’avoir jamais commencé. J’ai tout gâché. Quelle histoire de merde !

Ça fait des semaines que je rumine. Ma sœur me jette un coup d’œil à la dérobée, elle est penchée sur Antoine et lui susurre quelque chose à l’oreille. Il sourit. Ce petit veinard est vraiment amoureux. Ma sœur jumelle est une guerrière, et elle a jeté son dévolu sur lui. D’ailleurs, elle me lance un coup d’œil sévère par-dessus son épaule. Son attention atterrit directement sur ma main. Je serre mon verre un peu trop fort, mes jointures blanchissent sous la pression. Je me force à me détendre. Je fais tournoyer le liquide ambré d’un geste machinal, porte le verre à mes lèvres et le bois d’un trait. On n’est pas là pour que je noie mon chagrin dans la boisson. Une fois de plus. Mais je vais le faire quand même. L’alcool me brûle agréablement la gorge. Tant mieux.

Ce soir, ma sœur, Isla, et mon futur beau-frère, Antoine – c’est sûrement pour bientôt, Noël peut-être ? — m'ont traîné ici pour fêter le lancement prochain de la star-up. Ça fait des mois que je bosse sur le dossier. Il y a eu des complications. Je n’aime pas ça. Mais j’ai pris ma décision. La meilleure depuis un sacré bout de temps. Sur ma droite, un groupe de mecs baraqués, tous une bière à la main, entament un chant de supporters, comme ceux que j’ai déjà entendus quelques fois dans les stades. Ils doivent être “rugbymen”. Mais quels génies ces Français ! Ce mot n’existe même pas en anglais.

Antoine fait du rugby, numéro dix, demi d'ouverture. J’en ai fait aussi au lycée, troisième ligne, mais j’ai arrêté depuis longtemps déjà. Le regard qu’il porte à ma sœur est perçant, il la revendique. Avec ses traits marqués par la discipline et le sport, il incarne une beauté qui ne laisse pas ma sœur indifférente. Elle aussi est folle de lui, depuis plus de cinq ans déjà. Putain d’amour ! Je respecte ça ! Ils veulent avoir un bébé, Isla me l’a confié, il y a peu. Ils seront de merveilleux parents, je n’en doute pas. Je me demande si Isla n’est pas déjà enceinte ? Non, j’ai la réponse sous les yeux : elle a pris un verre de vin blanc, elle n’est pas inconsciente. Et voilà qu’ils s’embrassent. Encore. Merde, c’est ma sœur ! Un brin gêné, je détourne les yeux.

J’en profite pour observer la salle. Nous sommes posés dans une des alcôves en face du bar principal, légèrement en contrebas. L’ambiance ici est feutrée et intimiste, les murs de briques derrière nous captent les vibrations profondes de la musique, créant une résonance presque palpable dans l’air.

Installé au comptoir, je note un mélange hétéroclite de gens. Une bande d’amis, garçons et filles, probablement des habitués du coin, se laisse emporter par l’enthousiasme de leur soirée. Ils partagent des histoires avec une chaleur familière, échangent des accolades et se tapent dans les mains, leurs rires bourdonnent comme une véritable bande-son de convivialité. Tous sont habillés de manière décontractée, leurs vêtements reflétant leur confort et leur aisance dans cet espace qu’ils semblent connaître par cœur.

Derrière, un couple est plongé dans l’écran d’un téléphone, leurs visages illuminés par la lueur bleutée de l’appareil. Ils sont assis sur des tabourets en acier avec des assises en cuir bleu. La femme porte une robe hyper courte très suggestive qui en dévoile un peu trop à mon avis. Le mec, vêtu d’un costume sombre avec un t-shirt blanc méga décolleté, est concentré sur ce qu’il découvre à l’écran. C’est fascinant, cette façon qu’ont les gens de s’échapper dans le virtuel, même quand le réel se trouve juste en face d’eux. Moi, je préfère largement profiter du moment présent, enfin en ce moment, j’ai plutôt envie de profiter d’un autre verre de whisky. Mais, je vais quand même tempérer mon envie, j’en suis à mon quatrième déjà. Bon, quoi d’autre ?

Ah... Une fille aux cheveux teints en bleu entre dans mon champ de vision. Elle arbore un style vestimentaire tout aussi audacieux que sa chevelure, se fraye un chemin parmi les clients accoudés pour passer commande. Elle est accompagnée d'un jeune homme élancé à l'allure taciturne, dont les bras sont ornés de tatouages colorés.

Je me surprends à réfléchir à mes propres envies de tatouage ; j’en ai déjà quelques-uns, certains plutôt discrets, un autre un peu plus important qui part de mon biceps droit jusqu’au coude, mais je pense m’en faire un autre et j’ai déjà une idée précise. J’imagine un design complexe et imposant qui mêlerait symbolisme et esthétisme, quelque chose qui aurait une signification personnelle, mais aussi offrirait une visuelle captivante. Je voudrais qu’il soit dans la continuité de celui que j’ai déjà, vers l’avant-bras ou le torse peut-être. Je me demande si, comme d’autres, cette envie de me marquer la peau n’est pas en réalité un moyen de graver dans le tangible une volonté plus profonde, une quête silencieuse d’identité ou de changement. Exactement, ce dont j’aurais besoin ces temps-ci. Je vais pour prendre une gorgée de whisky. Mon verre est vide. La bouteille aussi. Je ferais mieux d’aller m’en chercher un autre.

En me levant, je regarde mes partenaires du soir cherchant à savoir si l'un d’eux veut encore quelque chose. Mais les deux couples sont déjà occupés, la langue de l’un dans la bouche de l’autre. Je pense que ça ira.

Le bar est en acier chromé. Les étagères derrière, faites du même matériau, sont impeccablement ordonnées. Chaque bouteille est alignée avec une précision méticuleuse, créant un mur de liquides scintillants aux nuances ambrées, vertes, cramoisies ou cristallines qui captent et réfléchissent à merveille la lumière. La surface du comptoir, large et lisse, dégage une impression de modernité rehaussée par des finitions polies qui confère une pointe de luxe. Les sièges hauts sont disposés tout le long, offrant une assise confortable et sophistiquée qui complète harmonieusement le décor. L'atmosphère qui règne ici est à l'image du lieu : soigneusement orchestrée, où chaque détail compte.

Derrière le comptoir, les barmans et barmaids prolongent cette esthétique, accomplissent leur travail avec une précision presque artistique. Une brune aux cheveux courts, jongle habilement avec les bouteilles. Ses gestes sont précis et fluides, chorégraphiés. Elle sait capter l’attention. Sacré spectacle. Moi aussi, je l’aurais embauchée. Le barman à côté, c’est un autre style. Il est là pour rameuter les filles. Son sourire espiègle et son regard enjôleur semblent attirer les regards admiratifs des clientes. Il connaît parfaitement son métier.

Une odeur subtile d’agrumes flotte dans l’air tandis que je franchis les deux marches qui me séparent du coin bar. Me faufilant entre les clients qui se précipitent vers la piste de danse, j’attends qu’un membre du personnel se libère pour prendre ma commande. La barmaid enchaîne avec la préparation de deux cocktails roses et pétillants, mélange de vodka, jus de pamplemousse, sirop de groseille et tonic. Elle peaufine la décoration en agrémentant les verres à pied d’une rondelle de citron ornée de sucre coloré, surmontée d’une tige de romarin, ajoutant une touche de sophistication au breuvage. Les deux jeunes femmes à qui elle les sert semblent ravies.

L’une d’elles, trempant ses lèvres dans son cocktail, se retourne vers moi. Nos regards se croisent et elle me sourit, une lueur malicieuse dans les yeux. Je lui rends son sourire, la trouvant plutôt mignonne dans son genre. Cheveux noirs, frange légère, peau bronzée, crop top rose, jupe courte, posture assurée. Enjouée. Séduisante. Visiblement intéréssée. Pressentant qu’elle pourrait engager la conversation, je me détourne rapidement, avant qu’elle ne se mette à jouer de son charme pour m'attirer dans ses filets. Désolé, ma belle, ça aurait pu, mais ce soir, ça n'ira pas...

Je fais mine de détailler les étiquettes des bouteilles savamment rangées, tandis que je lui tourne élégamment le dos. Alors que je patiente, je remarque sur la gauche une porte qui doit mener aux cuisines. Un serveur en sort, habillé de ce même tablier noir bien ajusté que j’ai remarqué sur d’autres employés, portant un plateau de tapas délicatement disposés devant lui. À droite, un escalier en colimaçon descend probablement vers la cave où sont stockés les vins et les spiritueux. Juste à côté, séparé par une cloison au design épuré en acier industriel, se trouve les vestiaires. Un homme et une femme s’y affairent avec une efficacité silencieuse, prenant et restituant les manteaux et sacs des clients avec une courtoisie professionnelle.

Un changement de musique ambiante me fait soudain tourner la tête vers l’estrade située en retrait, au fond de la piste de danse, sur la gauche du bar. Là-bas, un DJ est installé aux platines et mixe des tubes entraînants avec une expertise notable. La musique est un mélange subtil de deep house et d’électro, avec des basses puissantes qui font vibrer le sol et des mélodies hypnotiques et groove qui captivent la foule sans devenir envahissantes. Chaque transition est fluide, chaque drop est calculé pour faire monter l’énergie d’un cran. Ce DJ maîtrise son art avec brio, évitant les remixes bas de gamme qu'on entend trop souvent.

Soudain, je m’aperçois que le barman au sourire rieur s’adresse à moi. Je commande une nouvelle bouteille de scotch avant de retourner à ma table.

Tandis que je regagne mon siège, remontant un peu plus les manches de ma chemise, je reprends mon inspection des lieux.

De part et d’autre de la table de mixage, des danseurs et des danseuses font le show. Bien qu’ils semblent amateurs, à en juger par leur décontraction palpable et l’absence de mise en scène élaborée, leurs gestes sont précis et synchronisés. Leurs corps ondulent et se plient avec une grâce envoûtante, rendant la performance exotique et langoureuse, mais sans tomber dans la vulgarité. Les lumières stroboscopiques accentuent les courbes et les gestes, créent un spectacle visuel aussi captivant que la musique elle-même.

Parmi eux, il y a cette fille, avec une putain de minirobe vert pomme et une longue queue de cheval haute qui lui arrive au-dessus des reins. Je me demande si elle a conscience du pouvoir qu’elle exerce sur le public autour d’elle, hommes comme femmes confondus. Ses mouvements fluides et assurés envoûtent l’attention de tous. Son regard déterminé et son sourire espiègle suggèrent qu'elle sait parfaitement ce qu’elle fait, jouant de son charme avec une aisance naturelle. Elle me plait bien, je la fixe encore quelques secondes, avec une pointe d’intérêt manifeste, avant de me recentrer sur l’ambiance de la soirée. Je ne suis pas là pour ça ! Et j’en ai même pas envie en vérité.

Quelques minutes plus tard, un serveur arrive avec la bouteille que j’ai commandée, accompagnée de verres impeccablement polis et d’un seau de glaçons. Le service est rapide et soigné, ici. Bon point. Tout bien considéré, ce bar-club me plaît assez. Il est idéalement situé en centre-ville, près des quartiers fréquentés par la jeunesse et la haute société toulousaine.

J’apprécie la sophistication dans l’organisation, l’attention aux détails. Ce nouveau lieu, avec son atmosphère unique et sa touche de luxe, offre une expérience qui me séduit et correspond à mes recherches, et je me demande si je ne pourrais pas élargir mes horizons avec un nouveau partenariat potentiel. Moi qui étais réticent à quitter Édimbourg, et avais longtemps hésiter à m’installer à Paris, cette ville me convient parfaitement. La capitale aurait sans doute ouvert la porte à un réseau plus vaste, me permettant d'aller plus vite, mais Toulouse semble promettre une chaleur et une authenticité qui m’inspirent davantage. Et puis ici, j’ai Isla et Antoine. Seul à Paris, le risque aurait été trop grand. Ma jumelle m’en aurait probablement empêché. S'il y a bien une chose qu'elle sait faire, c'est m'éloigner des mauvais choix. Je ne donnerais pas cher de ma peau si je me laissais entraîner dans l'effervescence parisienne. Je pense qu'elle compte me babysitter pour le restant de ma vie.

Du coup, Toulouse… Ce n’est pas vraiment moi qui ai choisi. Penser que c’est le destin serait trop mélodramatique. Disons plutôt que c’est la ville qui m’a désigné. Isla vit ici depuis deux ans, ou même trois si je calcule bien. C’est la ville de... Bon sang, faut que j’arrête de penser à elle !

Sans attendre, je me sers un verre de scotch et observe la teinte ambrée qui brille doucement sous la lumière tamisée. Je prends une gorgée, laissant les arômes se libérer : la tourbe terreuse et fumée se mélange au parfum sucré du miel de bruyère, tandis qu’une note de vanille, héritage des fûts de chêne, s’insinue délicatement. Je le bois d’un trait, la chaleur familière s’installe dans ma gorge. Le liquide effleure mon palais, dévoilant des saveurs de fruits secs et de chocolat amer. Je regrette la pointe de sel marin manquante et qui évoque tellement l’air frais des Highlands. Pour un whisky écossais, celui-ci n’est pas vraiment le meilleur. Ce single malt est supposé m’aider à apaiser mon chaos intérieur, donc je ne vais pas chipoter. J’espère juste que ça va finir par anesthésier mes pensées, parce que je ne vais pas tenir toute la soirée autrement.

En laissant mon regard vagabonder autour de la salle, je remarque la piste de danse. Elle n’est pas très grande, mais elle est bondée de monde. La musique pulse avec intensité et entraîne la foule : du groupe d’amis qui se bouscule en riant et qui saute de joie, en passant par les couples qui se frôlent, flirtent timidement, ou se tripotent carrément – voire reproduisent quelques gestes ô combien suggestifs. Même ceux qui dansent seuls semblent absorbés par un monde de rythme et de mouvements, perdus dans leur propre univers. Je n’ai pas envie de danser ce soir. Je soupire.

Un peu plus loin, je repère une sortie. Depuis mon arrivée, j’ai noté un incessant va-et-vient de personnes avec des paquets de cigarettes à la main. C’est sans doute l’espace réservé aux fumeurs. Je pourrais aller y taxer une clope. Je ne fume qu’occasionnellement, mais, je me dis que ce soir, si l’envie me prend, j'irai peut-être m'en griller une.

Soudain, je vois ma sœur se lever, entraînant Antoine avec elle. Avant de partir, elle se tourne vers moi avec un sourire complice :

— “Arrête de t’apitoyer sur ton sort, Jamie ! Je suis sûre que même une limace aurait plus d'ambition. Viens danser !”, me lance-t-elle.

Je lui fais un superbe doigt d’honneur en réponse et elle rit. J’observe les deux se mêler à la foule, tandis que moi, je me ressers encore en m’enfonçant un peu plus dans mon siège.

Isla et Antoine se déplacent ensemble avec une aisance naturelle. Ils sont en parfaite harmonie avec la musique, leurs gestes joyeux projètent une énergie communicative. En les regardant, j’éprouve un pincement au cœur. Je ne peux m’empêcher de penser à quel point, depuis peu, j'espère partager ce genre de connexion avec quelqu'un qui m'attire vraiment. Ce n’est pas la proximité physique que j’envie, mais émotionnelle. Comme ce que j’ai ressenti il y a quelques mois. L'idée de trouver une telle intimité me semble à la fois séduisante, mais désormais franchement inaccessible, et la soirée apparaît soudainement un peu plus froide. Je cherche quelque chose d’autre pour me distraire, parce que bon sang, je dois vraiment arrêter de penser à elle. Putain, elle m’obsède !

De l’autre côté de la piste, des canapés offrent un espace de détente pour ceux qui souhaitent se reposer après avoir dansé — ou se peloter, je remarque. Je détourne le regard. Le long du mur jusqu’à l’estrade, un escalier métallique monte vers le premier étage. Là-haut, un renfoncement abrite des tables et des tabourets, alignés le long d’une rambarde en verre. La vue est partielle et je ne peux pas distinguer ce qui se trouve plus loin dans cette section du club.

Une mezzanine vitrée s’élève au-dessus de la piste de danse, probablement la loge VIP. De cette hauteur, les invités doivent avoir une vue imprenable sur la salle. Des rideaux épais en velours bleu nuit délimitent l’espace, ajoutant une nuance d’élégance et de mystère. A l’intérieur, les fauteuils, des fauteuils identiques aux nôtres entourent des tables encombrées de verres et de bouteilles d’alcool. Quelques touches dorées dans la décoration captent la lumière des lustres, créant une ambiance à la fois sophistiquée et chaleureuse. Un gigantesque bouquet de fleurs bleues trône sur l’une des tables. Il semble que la loge ait été soigneusement préparée pour un événement spécial ce soir. À peine quelques personnes s’y trouvent… Putain, c'est pas vrai !

Mon cœur s’arrête immédiatement. ELLE est là !

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