CHAPITRE 31.3 * JAMES

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ATTENTION PASSAGE EROTIQUE


J.L.C

♪♫ ... ♪♫


Mes doigts percent la chair tendre de son intimité avec une délicatesse infinie. Un frisson parcourt son corps, à peine perceptible, mais suffisant pour que je ressente la tension qui se crée. Son souffle se suspend l’espace d’un instant, et son regard se noie dans le mien. Elle ne dit rien, mais son silence parle pour elle. Ses lèvres s’entrouvrent dans une expression qui mélange la surprise et l’impatience, révélant tout ce qu'elle attend de moi, tout ce qu'elle désire.

Je continue mes caresses, effleurant sa peau suave avec lenteur, explorant chaque contour avec précision. Elle ferme les yeux, sa tête légèrement inclinée en arrière, pour mieux savourer la montée progressive du plaisir.

Tandis que mes doigts s’aventurent plus profondément, je sens son corps s'ouvrir à moi, ses cuisses se décollant légèrement pour me permettre un meilleur accès. Sa chaleur m’enveloppe, douce et insistante. Mon regard parcourt son corps exposé et vulnérable centimètre par centimètre. Ses lèvres qu'elle mordille insconsciemment. Sa gorge qui déglutit alors qu’un gémissement s’y coince. Ses seins qui se soulèvent au rythme de sa respiration, leurs pointes durcies trahissant son excitation croissante. Son ventre tendu sous l’effet du tiraillement qui la domine. Et enfin son sexe lisse qui ravive mon propre désir. Je la veux, entière, et je sais qu’elle est prête à tout me donner.

Victoria finit par rouvrir les yeux et saisit mon poignet, comme pour me ralentir ou me retenir. Pourtant, je ne fléchis pas, et elle ne me demande pas d'arrêter. Au lieu de ça, elle se penche en avant, ses lèvres trouvant les miennes dans un baiser à la fois lent et mielleux, où chaque seconde semble s’étirer avec la douceur d’un désir partagé. Ses cheveux, déjà presque secs, retombent en cascade autour de nos visages. Je lui saisis la nuque d’une main ferme pour approfondir ce baiser, où nos langues se rencontrent, se goûtent et se chamaillent avec une nonchalance mesurée et une révérence mutuelle. Lorsque j'introduis un doigt en elle, un petit cri lui échappe, mais je l’avale aussitôt. Ses ongles s'enfoncent dans la peau de mes épaules, intensifiant ce mélange de plaisir et de douleur qui parcourt nos corps.

Victoria romp notre baiser, son souffle chaud caressant encore mes lèvres. Elle se redresse, nos regards s'accrochent. Ses doigts glissent le long de mon torse, s'arrêtent brièvement sur chaque relief de mes muscles immergés jusqu’à ma taille, avant que son autre main ne trouve ce qu'elle cherche. D'un geste assuré, elle saisit ma verge derrière elle, son poing se refermant autour de mon membre aux aguets avec une énergie qui ne laisse place à aucune hésitation. Sa poigne ferme déclenche un soubresaut qui me traverse, mes dents se serrent sous l’effet de sa prise. Une vague de chaleur monte brusquement, irradiant mon bas-ventre, et je laisse échapper un souffle rauque. Mon corps tout entier réagit, tendu sous ses caresses, alors que le désir s’intensifie avec une force irrépressible.

Ses pupilles sombres brillent tandis qu’elle commence à me caresser avec une minutie exaltante. Sa seconde main recouvre la mienne, réglant nos postures dans une entente tacite. Les pressions successives sur mon sexe et ma poigne résonnent dans tout mon être. Elle nous guide, synchronise nos mouvements dans une danse délicieusement sensuelle. Son accélération et ses ralentissements deviennent des commandements silencieux qui orientent ma réponse. Nos mains sont comme deux instuments jouant en osmose, envoutés par nos corps vibrants à l’unisson. Elle dicte le tempo et nos souffles se liguent en chœur, créant une symphonie de plaisir.

Captifs de notre propre fusion, nos coeurs ondulent dans une transe hypnotique de volupté. La tension s'intensifie crescendo, modulant notre gestuelle dans une union parfaite. Chaque soupir et gémissement devient une réverbération de notre montée d’adrénaline.

Au bord de l’extase, c'est moi qui faillit le premier, explosant de délice sur sa main en me cramponnant à la baignoire. La chaleur de mon plaisir se déverse sur sa peau, alors que le visage de Victoria se fend d’un sourire extatique. Libérant sa prise de ma queue, elle porte ses doigts à ses lèvres. Putain de merde ! Si je n’avais pas déja joui, la vue de Victoria goûtant à ma semence aurait été un véritable catalyseur et relancé le feu de ma passion. Peut-être est-ce déjà le cas, je songe, en sentant ma verge crépitée.

Soudain, son bassin se met à osciller frénétiquement, intensifiant le frottement de ma paume sur ses chairs intimes. Elle se cambre totalement à la recherche de sa propre délivrance. L’eau éclabousse allègrement autour de nous, perlant sa peau de scintillements argentés. Je lâche le rebord froid pour palper sa poitrine, stimulant ses tétons au passage. Elle s’appuie précipitamment au mur avant de serrer fortement ses cuisses et de basculer son corps en avant pour contenir la puissance de son orgasme.

— “Mon Dieu, James”, chuchote-elle en se laissant tomber sur moi et en capturant mes lèvres dans un baiser dévorant.

Quand elle détache, un sourire irradie son visage.

— “Encore une première ce matin”, commente-t-elle.

Je la dévisage, ébahi par la magie de cet instant. Elle semble épanoui et comblé et mon cœur fait un bond dans ma poitrine. Je nous relève en position assise et caresse tendrement ses épaules en dégageant ses cheveux en arrière.

— “Tu t’es laissé aller deux fois en moins de six heureux, Vi. Dois-je en tirer une conclusion ?” dis-je avec un sourire espiègle.

Elle me lance un regard malicieux, ses yeux pétillants de défi.

— “Si tu cherche le compliment, Monsieur Perfection, je me ferais un plaisir de te le donner : tu sais exactement comment me faire sentir vivante. Recommence quand tu veux”.

Je souris de toutes mes dents. Je me penche vers elle pour déposer un baiser léger sur sa bouche flatteuse.

— “Il nous reste encore bien des premières fois à explorer, mon ange. Et j'ai bien déjà quelques scénarios en tête, dont certains pourraient te faire rougir rien que d’y penser...”

Je l’observe, attendant sa réaction : naturellement ses joues s’empourprent, mais son sourire reste implacable.

— “Peut-être. À condition que tu ne sois pas trop distrait par ta propre témérité et ta haute opinion de toi même.”

Je ris franchement, la légèreté de l’instant rend tout plus doux.

— “Bon alors commençons par une première fois plus soft alors. Tourne-toi”, je lui lance séchement en faisant la grosse voix.

Ses yeux s’écarquillent de surprise.

— “Quoi ? Déjà !”

Etonnament, oui, déjà, je pense. Mais, ce n’est pas ce que j’ai en tête. Je décide toutefois de la taquiner encore un peu.

— ““Oh, je te promets que ce ne sera pas ce à quoi tu penses,” dis-je en lui lançant un clin d'œil espiègle. “Mais tu vas adorer ça. Fais-moi confiance.”

— “Tu n’as aucune idée de ce à quoi je penses !”, rétorque-t-elle aussitôt.

— “Ah tu crois ? Tu penses à mes doigts en toi, et à ma queue aussi qui risque d’y prendre place dans les prochaines minutes, du moins, si tu te décides à te tourner.”

Sa jolie bouche forme un joli O lorsqu’elle me gronde joliment.

— “James !"

— “Quoi, je suis dans le faux peut-être ? Dis-le moi si je me trompe”, dis-je avec un sourire malicieux en caressant son dos avec tendresse.

Elle roule des yeux, mais son expression trahit son amusement.

— “Tu as vraiment un ego surdimensionné, tu sais ?”

Je m'approche de sa bouche pour lui sussurer :

— “Tu ne voulais pas plutôt dire une queue dure et bien dimensionné ?”

Elle me repousse de ses paumes posées sur mon torse en gloussant.

— “Ma parole, James, si tu es le roi de la vantardise, je suis la reine des surprises”.

— “On en reparle dans dix minutes. Allez, tourne-toi”, je la presse d’un air grave. “Et… passe moi le shampoing. On va arriver en retard pour le petit déj !”

Vi se fige un instant, puis éclate de rire contre ma bouche, réalisant enfin mon intention.

— “Attends, tu veux vraiment me laver les cheveux ?”, dit-elle à la fois amusé et surprise.

Je l'observe avec un sourire complice, avant de répondre d'un ton léger :

— “Je croyais que se laver était le principe même d'un bain, non ? Certes, on peut s'y occuper autrement, mais si Madame le veut bien, j'aimerais lui laver les cheveux, savonner ce corps de déesse, et la chouchouter un peu. C’est la moindre des choses après tout ce que tu m’as fait vivre ce matin !”

— “Ah ! Quand même, je suis contente que tu reconnaisses enfin ma part de travail dans cette histoire”, répond-elle avec une moue satisfaite.

Je prends son visage en coupe avec douceur et nos yeux se vérouillent :

— “Vi, je suis totalement obsédé par ton corps. Je pourrais passer des heures à lui faire l’amour. Rien qu’un regard de toi suffit à me faire bander et te voir t’abandonner me propulse au septième ciel. S’il y en a une que tu as convaincu depuis longtemps ici, c’est bien ma queue. J’ai envie de toi en permanence. Mais saches que mon cœur aussi t’appartient, et que c’est lui qui bat pour toi, intensément, inlassablement, depuis la première seconde.”

Je la fixe, la passion brûlant dans ma voix. Victoria pose ses mains sur les miennes et les caresse du pouce.

— “J’aime ce que tu me fais et j’aime ce que j’éprouves quand je suis avec toi”, je poursuis. “Alors, même si tu exiges de moi que je ne m'approche plus de toi, je respecterai ton choix. Mais ne t’y trompe pas, chaque seconde loin de toi ne fait qu’accroître mon désir, et chaque minute à tes côtés, ne fait qu’intensifier ce besoin. Je pourrais me passer de te toucher, mais je ne pourrais jamais me passer de toi.”

Victoria, le regard embué d’émotion, me fixe sans détour. Un silence chargé d’intensité s’installe entre nous, et je peux sentir à quel point elle est touchée. Son visage exprime une gravité profonde en témoigne ses sourcils légèrement froncés et ses lèvres pincées. Son corps est totalement relâcher comme si elle encaissait le poids de ma déclaration.

— “Tu sais vraiment comment me faire fondre, James”, finit-elle par murmurer après quelques secondes, sa voix tremblante trahissant sa fragilité. “Je… je n’ai jamais ressenti une telle attraction, une connexion si forte et si vraie. Je sais que je devrais me protéger, mais… être avec toi, c’est tout ce que je désire, tout ce qui compte.”

Je l’examine, conscient de sa vulnérabilité, mais aussi de la force qui émane d’elle. Chaque mot résonne en moi, amplifiant mon propre désir de la protéger, de la garder près de moi.

— “Alors fais moi une place dans ta vie”, je la supplie, mon timbre teinté d’une sincérité désarmante.

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