CHAPITRE 32.2 * VICTORIA
ATTENTION PASSAGE EROTIQUE
V.R.S.de.SC
♪♫ ... ♪♫
James me projette dans ses bras d’acier, mes jambes serpentent autour de sa taille, jouant leur rôle à merveille. Sa propre serviette se délite sous nos mouvements, nous exposant tous deux dans une nudité totale. Nos bouches affamées se cherchent dans un embrasement sans fin, où la soif irrépressible de l’autre ne laisse aucune place à la réflexion.
En un éclair, James m’assiège sur le matelas. Mes genoux coulissent le long de ses flancs tandis que mon dos se voute dans un appel primal, une réponse brute de mon corps soumis à ses instincts.
Le sexe de James pousse contre mon intimité, et dans une fièvre téméraire, je m’ouvre à lui. Sa puissance franchit le seuil de mon désir, scellant notre union dans une décharge frénétique. Cette incursion brutale, que j’ai pourtant réclamée, brûle ma chair. Mais peu importe. Je l’accueille, l’encourage à s’engouffrer plus loin, sans répit. Un râle guttural brise le silence, alors qu’il m’écrase de tout son poids, son visage disparaissant dans le creux de mon épaule. J’ai besoin de fusionner avec lui, de me perdre dans sa présence, toujours plus près, plus profond. Mes sens se dissolvent dans cette chaleur, priant pour que j’oublie tout le reste.
— Putain ! Vi…
J’entame des ondulations suggestives pour l’inviter à se mettre en branle. Mais James me tempère en enserrant ma cuisse d’une poigne inflexible, m’immobilisant dans ma propre impulsion.
— Attends, mo chridhe, chuchote-t-il, une chaleur étrange dans sa voix.
Je plisse les sourcils, surprise par son intervention. Pourquoi hésite-t-il ? Tout mon être scande qu’il me prenne sur le champ, que rien ne puisse freiner la vague de passion qui déferle en moi. Mes hanches se meuvent à nouveau, insatisfaites. Son bassin me répond, vif. Un unique coup de rein. Puis, plus rien. Seule son haleine tiède se répand contre ma peau, ses muscles bandés au-dessus de moi, prêts à s’élancer. Mon impatience s’intensifie. Pourquoi cette retenue qui m’étrangle ?
— Bouge, je lui ordonne dans un souffle dévorant, mes doigts glissant contre ses flancs.
— Tu n’es pas encore… prête, murmure-t-il d’une voix rouillée, un brin perturbée entre son désir et sa réticence.
Je suis prête, plus que prête. La chaleur qui m’envahit, le poids de son corps, l’électricité dans l’air… C’est tout ce dont j’ai besoin, tout ce dont je rêve. Alors pourquoi l’impression d’être insuffisante pour lui ? Pourquoi ce doute qui passe dans ses pupilles, ce frémissement qui secoue ses mots ?
Je ne veux pas de cette maîtrise, cette retention. Je veux l’éruption. James est mon volcan, l’empire de ma luxure. Qu’il m’embrase ! Qu’il m’engloutisse, prenne tout, sans hésitation.
— Qu’est-ce que tu attends ? Vas-y ! je rugis en lui griffant les côtes.
Dans un geste désespéré, je force son visage à se tourner vers moi, mes mains scellant sa confrontation à mes prunelles enflammées. Il doit lire cette folie, ce besoin vital de lui. Ma bouche furieuse, mes courbes turbulentes s’emploient à le convaincre, à l’ensorceler, à l’implorer de ne pas me repousser. Mais la douleur me laboure. Un tiraillement aigu dans mes entrailles, une brèche qui ne se remplit pas, une brûlure qui glace mes sens. Je tente de l’étouffer, trop accrochée à ce désir pour l’endiguer. James n’est pas du même avis.
Il se recule, sa paume appuyant sur ma hanche, pour restreindre la course sauvage de mon corps.
— Vi, on arrête.
Sa voix se fait grave, douce, mais implacable.
Je m’accroche, mes bras enlacent sa silhouette, mais il se soustrait, résistant à ma requête.
— James, bon sang, râlè-je.
La colère perce ma mer intérieure. Les nuages noirs, déjà bien présents, tonnent et se percutent. L’orage déflagre en moi. Il m’a sauté dessus, non ? Il veut me posséder ? Me garder pour toujours à ses côtés ? Alors qu’il le fasse, putain !
Ma détermination est une forteresse. Entraînée par une volonté de fer, je lui saisis violemment les fesses et le tire vers moi. Mes hanches se cabrent, lui forçant la voie, l’incitant à m’envahir. Un grognement s’élève. Le mien ? Le sien ? Les deux. Une vibration où lutte et passion se querellent. Mais, à peine mon corps prend-il son élan, que la douleur revient comme un boomerang, fulgurante, acérée, m’arrachant un souffle coupé. Mon visage se tord sous la friction, mes dents se serrent. Je tourne la tête pour masquer mon sentiment d’impuissance, ma frustration, ma colère. Je veux tout oublier, mais cette dissonance interne m’exile de moi-même, me déchire de l’intérieur. Une partie de moi n’est pas en phase avec l’autre, et c’est insupportable. Ce que l’âme désire, le corps l’en prive. Je peux y remédier.
— Si t’as pas le courage de bouger, alors laisse-moi le faire à ta place, lancè-je, désespérée.
Il soupire, ses iris bleus plantés dans les miennes.
— Vi, tu… mouilles pas, là.
Le constat est sans appel. Il sait. Mais ça m’est égal. Ce détail ne me ralentira pas.
— Enclenche et ça viendra, je rétorque à la hâte.
Sa lèvre inférieure sous ses dents, ses muscles se tordent comme un arc prêt à se briser. Dans ses yeux, l’ombre de l’hésitation danse, mais son murmure me fend le cœur.
— Je veux pas te faire mal.
— Je veux avoir mal.
Je veux tout, tout ce qu’il a à offrir, même la violence, la douleur. Je me contorsionne, cherchant puis trouvant un angle plus extrême. Les larmes arrivent mais je les domine. Je serais plus forte qu’elles. Que lui !
Soudain, ses mains s’enserrent autour de mes poignets, les maintenant contre le lit, de chaque côté de ma tête. Je tente de me libérer, mais rien n’y fait. Ses paumes me tiennent captive.
— C’est bon, stop ! Je refuse de continuer comme ça, lâche-t-il avant de se retirer et de se redresser sur les genoux.
Je me jette sur lui pour l’obliger à revenir mais il m’écarte hors de sa portée. Son regard, sombre comme la nuit, restent gagné par la gravité, bien loin de la passion débridée que je lui espèrerais.
— Je te l’ai déjà dit, Vi. Pas… dans ces conditions. Ni tant ton état. Ta… tempête.
La tension dans sa voix est palpable. Sa gestuelle, ses paroles, son expression me tiennent à distance, me refoulent dans mes retranchements.
— Arrête de dire n’importe quoi, James ! T’en crèves d’envie.
— Peut-être, mais toi, non.
— Bien sûr que si !
— Ton corps me prouve le contraire, Victoria.
Je m’assois brusquement. Ma gorge se serre.
— T’as des scrupules maintenant ?
Je le défie, menton relevé, l’âme prête à la bataille, les yeux injectés de défi.
— Tu te prives aussi avec les autres, ou c’est juste avec moi que tu joues au prince charmant ? l’invectivè-je, un rictus moqueur aux lèvres.
Je suis tremblante de frustration. Mon regard parcourt ses formes, mais quelque chose dans sa posture rigide me paralyse. Il me toise différemment, presque comme s’il me voyait pour la première fois. C’est tout sauf ce que je souhaite. J’ai besoin de lui, de sa considération, de sa reconnaisssance, sa complicité. Pas qu’il me traite comme une conquête. Pas après ce qu’on vient de traverser.
— T’attends que je te supplie pour avoir droit à ta douceur, c’est ça ? Parce que Victoria est pas assez solide pour la douleur ? Non, tu veux m’octroyer le joli rôle, celui de la poupée qu’on enferme dans un écrin pour la préserver ? Pour pas la briser ?
— Ne dis pas n’importe quoi, Victoria.
— C’est pour garder l’illusion de me protéger ? Même au lit ? grondè-je. Arrête de m’étiqueter « object fragile », James. Parce que, crois-moi, je n’ai rien à prouver.
Je l’épie, sa main errant dans ses cheveux, ses yeux perdus un instant dans le vide. Un souffle abattu franchit ses lèvres Avant même qu’il parle, je le devance, acerbe et prête à en découdre pour lui extorquer la vérité :
— Avec les autres tu te lâches, n’est-ce pas ? Tu te donnes sans retenue ? Tu t’abaisses à la débauche ? En quoi mon corps est différent ? Je t’ai déjà démontrer que je pouvais encaisser ta fougue, non ?
Ma voix tonne. Mes mots claquent.
— Tu n’es pas les autres, prononce-t-il d’une voix nue, sans émotion.
— Oui, mais c’est ça que tu aimes, non ? Le frisson du contrôle ? Évacuer tes traumas dans la chair ? Utiliser le sexe comme catalyseur pour faire taire tes démons ?
Ses mâchoires se contractent, une étincelle nucléaire traverse ses yeux. Un éclat d’authenticité ? Je sais qu’il comprend, que mes paroles l’atteignent. Mais il n’ose pas les braver. Il ferme les paupières un instant, comme pour se protéger de ce qu’il sait être vrai.
— Alors, viens me prendre ! Marque ton territoire. Revendique mon corps comme si tu étais le seul à y avoir droit !
Je me hisse vers lui, ma peau en feu, mes courbes pressées contre ses angles et ses creux, le provoquent. Mais, à la place de me toucher, il secoue la tête avec un air blasé. Il se détourne, comme si mes paroles n’étaient que des murmures d’une femme enragée.
— Vi… Tu sais pas ce que tu dis, là. Tu te laisses emporter, tu…
— Non, je ne me laisse pas emporter, le coupè-je. J’en ai marre de tes conneries. Si c’est vraiment de ça dont tu as besoin, fais-le. Pour ton mal d’amour, pour tes incertitudes, pour ta putain de fierté ! Marque-moI ! Montre-moi à qui j’appartiens !
J’escalade ses genoux, le projette en arrière sur le lit, mes mains prisonnières, mes bras fermes et résolus. Il se soumet. N’essaie pas d’enrayer ma frénésie. Il m’énerve. Il m’exaspère. Pourquoi ne répond-il pas à l’appel ? Pourquoi ne cède-t-il pas ?
— Touche-moi ! m’époumonnè-je.
— Arrête Victoria. Je veux que tu m’appartiennes mais de ton plein gré. Je ne peux pas accepter que tu me donnes ton corps alors que t’es… en colère contre moi.
Il s’interrompt un instant, passe une main sur son visage, comme pour chasser une pensée qui le dérange.
— Je veux que tu sois avec moi, totalement, sans cette résistance. Parce que tu en auras envie, tout autant que moi. Pas pour… pour…
— Pourquoi j’en aurais envie, hein ? murmurè-je contre ses lèvres, mes paumes ancrées sur son torse. Ah mais si je sais… Parce que je ne coucherai avec personne d’autre tant que, toi, tu seras dans mon lit. Et tu sais pourquoi ? Parce que j’ai des principes, moi, des valeurs qui m’appartiennent et me définissent. La loyauté et l’intégrité en font partie. Contrairement à l’image que tu te fais de moi.
Il se redresse légèrement sous mon emprise. Ses coudes plantés dans le matelas, son corps réagissant à ma confrontation, mais il reste impassible, ne me touche pas.
— Vi, je voulais pas que tu penses…
— Bien sûr que si ! Tu m’as déjà fichée dans une case avant même de me connaître ! Mais tu veux une autre vérité, bien sale ? Au lit, James Liam Cameron, t’es un putain de dieu, un démon sans limite ! C’est ça que tu veux entendre ? Que personne ne m’a jamais baisée comme toi ? Ça flatte assez ton égo, là ?
— Je ne t’ai jamais baisé et je ne le ferais jamais ! articule-t-il, mot par mot.
Ses yeux, des armes, me foudroient.
—Vraiment ? Et si c’était ce que moi je désire ? Ce pour quoi je t’ai mis dans mon lit ? Pour moi, pour mon plaisir !
J’ondule des hanches, frottant nos sexes l’un contre l’autre sans honte ni gêne. D’un geste rapide, il menotte mes poignets dans mon dos et nous redresse en position assise, m’immobilisant dans cette posture imposée.
— Fais-le, James, baise-moi, je gémis en approchant ma bouche de la sienne.
— Vi, t’es pas sérieuse. T’as pas besoin de…
— De quoi ? Tu veux me faire croire que ton amour est réel, pas juste un pansement pour tes démons ? C’était quoi hier soir alors ? Ta beuverie. Un cri étouffé dans la bouteille ? Et seulement parce que t’avais pas de came sous le main, je présume.
— Victoria, ça suffit ! rugit-il.
— Non ?! C’était moins une façon de te mutiler que de me jeter la pierre ? C’est à ça que je devrais m’attendre à chaque fois qu’on se disputera ? Tu vas fuir dans tes excès ? Ta sœur va m’appeler parce qu’elle a peur que tu te drogues ? Et toi, tu me balances que c’est ma faute si tu t’as replongé ? Que c’est à cause de tes sentiments pour moi ? Tu crois que je me sens comment ? Si tu m’aimais vraiment, tu serais revenu vers moi. Moi, j’étais au courant de rien du tout. Tu m’as rejetée, c’est pas de l’amour, James ! C’est de la lâcheté.
Elles jaillissent. Les larmes. Cruelles. Désespérées. Je ne tiens plus le choc. Ma tête tombe, pour me cacher, pour me soustraire à son regard affolé. Me voilà prise dans l’ombre de mon propre échec, ma poitrine se soulevant lourdement sous le poids de cette frustration.
L’eau de mon chagrin s’écoule en sanglots muets le long de mes joues, mais James ne me retient plus. Il me lâche aussitôt les poignets, comme si mes paroles l’avaient frappé au cœur. Je me déloge doucement de son giron, en quête d’un peu de distance, de répit. Mais il n’a pas l’intention de me laisser m’éloigner. Sa paume coulisse sur ma cuisse, m’appelant à revenir près de lui. Je n’ai pas la force de lutter. Tremblante, je baisse les yeux, incapable de soutenir son regard, trop fière, trop éreintée, pour croiser le miroir de ses émotions.
Je reste là, perchée sur lui, ses muscles tendus témoignant de l’énergie qui pulse sous sa peau. Ses doigts glissent le long de mes bras, me frôlent avec la légèreté d’une illusion, mais porteurs d’une promesse. Mes sanglots ne tarissent pas, comme une pluie qui ne trouve jamais son arc-en-ciel. Il est mon soleil, pourtant…
Lorsqu’il saisit mes poignets délicatement, j’hésite à céder à son étreinte, mais il m’invite à les couler autour de son cou et je me réfugie dans sa chaleur. Il m’enlace avec une douceur douloureuse, ses mains sculptant mon dos, son visage niché dans l’ombre de mon épaule. Ses cheveux sont encore humides, son souffle tiède, son pouls apaisé et régulier.
Les minutes s’égrènent, lentes et accablantes, s’effritant sous la pression du silence. Quand ces yeux… mon Dieu, ces océans de cobalt me contemplent avec une tendresse infinie. Mon cœur fond instantanément.
La confusion est écrasante, tordue, un enchevêtrement de désirs et de peurs. D’un côté, il y a ce besoin impérieux de lui, de le sentir se livrer à moi, de l’incorporer en moi, d’unir nos âmes et nos corps. De l’autre, il y a la bienveillance de son regard, comme une lumière chaude dans l’obscurité de mes pensées tumultueuses. Et enfin, enfouie derrière l’écran de ma colère, il y a la peur qui ronge chaque centimètre de ma résolution. Peur car cette bulle d’intimité touche à sa fin Peur que tout ce qu’on a vécu entre ces quatre murs ne soit qu’un prélude à une réalité qui va nous séparer. Peur que nos complications respectives remontent à la surface et ne fassent tout imploser.
Je veux tout de cet homme : ses ombres qui crapahutent dans la pénombre, ces démons qui chuchotent à son oreille, ses défauts, ces éclats de verre qui blessent, ses vices, ces douceurs interdites qui m’enfièvrent, ses angoisses, ces spectres qui hantent ses nuits, et ses troubles, ces tourments qui façonnent son âme comme une sculpture brisée.
ames brise le silence, sa voix se frayant un chemin entre les murmures :
— On ferait mieux de s’habiller et… sortir prendre l’air.
— Je…
J’ai besoin de lui dire. Qu’il sache que je ne peux pas continuer à me cacher derrière des mots qui sonnent faux, qu’il comprenne que mes réactions, mes tremblements, cette colère qui m’a envahie… ce n’est pas juste une question de fierté. C’est plus profond. Mais mes lèvres se referment. Quel est le sens de tout ça, après tout ?
— Excuse-moi, James. Je n’avais pas l’intention de…
— C’est moi qui suis fautif. Ma conduite…
Il se ravise, hésite.
— Je pourrais passer le reste de mes jours à te supplier, Vi, à t’offrir tout de moi. Te prouver que je… que je ferai tout pour regagner ta confiance. Mais je sais qu’au fond, c’est toi qui détiens la clé. Si tu peux… ou si tu veux me pardonner.
Avant même que je le réalise, James capte l’évidence. Il devine et anticipe ce besoin vital qui me taraude. Faire abstraction de la rancœur, poser les bases d’un avenir possible. Tant que je ne le ferais pas, le pardon ne prendra pas racine. Il restera une ombre sur notre guérison.
Nous devons reconstruire, étape par étape, notre relation. D’abord, il faudra se redécouvrir, reconsidérer ce qui nous a réunis au départ, avant que tout ne se soit embrouillé, avant que nos cœurs ne se perdent dans un labyrinthe de non-dits. Revoir nos sourires égarés, réveiller nos rires, et même nos silences, ce langage secret où tout ce dit sans les mots. Puis, s’apprivoiser lentement, effacer les malentendus, les blessures invisibles qui polluent notre histoire. Aligner nos désirs, nos peurs, et nos regrets, tout ce que nous avons refoulé, tout ce que nous avons retenu.
Nous avons changé, mais nous pourrons encore nous retrouver. Apprendre à se faire confiance à nouveau, non pas aveuglément, mais avec précaution, sans précipitation. Parce qu’il ne s’agit pas de forcer les choses, mais de les laisser germer, dans le temps. Nous devrons être patients, l’un avec l’autre, mais aussi avec nous-mêmes.
Les regards échangés devront être plus sincères, les caresses plus mesurées, plus emplies de sens et d’intentions. Pas juste celle de nous plaire, mais de nous accepter. L’intimité devra renaître, se redéfinir. Les fondations seront plus solides cette fois, car la vérité, aussi amère soit-elle, aura été posée. Chaque étape sera fragile, chaque avancée devra être méritée. Je suis prête à emprunter ce chemin, si lui l’est également.
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