CHAPITRE 35.3 * JAMES

13 minutes de lecture

J.L.C

♪♫ ... ♪♫

Je termine mon inspection avec un sourire en coin, un mélange de malice et d’admiration sincère.

— Verdict ? demande-t-elle.

— C'est simple, tu mets tout le monde hors compétition. Avec ou sans vêtements, d'ailleurs...

Elle roule des yeux. Attisée par ma remarque, elle s'approche encore de moi, une once de malice dans l'air, puis se penche, son souffle chaud caressant mon oreille.

— Je sais que tu préfères quand je suis nue... murmure-t-elle.

Je frémis légèrement, mais je sais que cette fois, elle ne s’arrêtera pas là.

— Et j'avoue que te voir sans rien, ça ne me déplaît pas non plus, ajoute-t-elle en effleurant de sa bouche la commissure de mes lèvres.

Je souris comme un couillon. Quand nos peaux ne font plus qu'une, il n'existe pas de sensation physique plus intense et revigorante.

— Mais la plupart du temps, tu me verras habillée, James. Parce que les vêtements, c’est la norme. On ne se balade pas tout nu, tu vois ?

Elle plonge ses yeux dans les miens, une lueur taquine scintillant au fond des pupilles. Ses iris, hypnotisants, semblent me pénétrer jusqu’à l’âme. Le monde autour de moi s’estompe, tout ce qui reste, c'est elle, ce regard, ce sourire qui défie mes sens.

Mes neurones sont complètement cramés. Je tente de répondre, mais mes mots se mélangent dans une confusion totale.

— Ouais, bien sûr... les vêtements, c’est... pratique, ça garde un peu de mystère... je bégaye.

Je me racle la gorge, essayant de reprendre le contrôle, mais, franchement, si elle passait son temps à poil, mon cerveau reptilien aurait les commandes à tous les coups. Et putain, des coups, il en pleuvrait. De toutes sortes. Des délicieux coups de reins contre ses délicieuses courbes divines... Retour à l'âge préhistorique garanti. Des coups de poing aussi... tout ce qu’il faut pour que tous comprennent que mon trésor, c’est moi qui le garde. Mon instinct possessif, aussi implacable qu’injustifié, ne me laisserait pas tranquille. J'aurais plus de peau sur les phalanges à force de cogner pour leur apprendre ce que ça coûte de poser les yeux sur ma déesse.

— Quoique, il n'y a plus grand mystère là-dessous pour moi... la taquinè-je en remontant ma main le long de sa cuisse jusqu'à sa fesse maintenant si proche de moi.

Discrètement, elle glisse ses ongles sous mon T-shirt et égratigne mes abdos en faisant la moue.

— Oh, si je suis plus un mystère pour toi, je suppose qu'il ne reste plus grand-chose à découvrir... Dommage.

Elle se recule un peu, l'air faussement déçu.

— Tant pis pour toi, James.

Un rire s’échappe de mes lèvres, léger, avant que je ne prenne délicatement ses jambes pour les placer par-dessus les miennes. Elle se blottit contre moi, une chaleur instantanée s’étend entre nous. La sensation d’avoir ce que je désire enfin, dans mes bras, sous mes mains, me submerge comme une vague. Je m'incline vers elle, relève son menton pour ancrer nos regards. Mon souffle s’accélère, mais je ne la lâche pas des yeux.

— C'est un ultimatum, mo chridhe ?

Je murmure ces mots, entre défi et désir, tandis que mes doigts, plus assurés, s’impriment dans sa joue. Elle mord sa lèvre avec une sensualité qui me fait frémir, sa paume remontant lentement de mon ventre à mon cou

— T'as bien raison sur un point... plus je me montre, plus je te contrôle.

Elle laisse ses paroles s'épanouir dans l’air, une affirmation indéniable qui débusque mon sourire.

— Je sais, Vi. Et j'adore ça...

Ma main plonge dans ses cheveux, les tirant délicatement en arrière pour exposer sa gorge. Ma bouche fond sur sa peau offerte, savoure la douceur exquise, s'imprègne de son parfum vanillé. Sous mes caresses, son corps se tend, ses ongles s’accrochent à mon dos, traçant des sillons brûlants. J'oriente mon appétit vers sa clavicule, déverse des baisers langoureux jusqu'au lobe de son oreille. Elle gémit faiblement et s'agrippe fermement à mon T-shirt.

— Peu importe ce que tu portes, tu me plairas toujours. Même avec un de ces pyjamas licorne en pilou, annoncè-je, ma voix teintée de taquinerie, mais aussi d'une tendresse rassurante.

Je me force à m'écarter de la tentation, juste assez pour pouvoir l’admirer sans retenue. Sa gaieté m'accueille et ses doigts traquent ma barbe, un jeu léger mais troublant.

— Ah, oui ? murmure-t-elle en se glissant davantage contre moi. Il n'y a pas une tenue que tu trouverais, disons, plus excitante ?

Elle n’est jamais aussi provocante que quand elle cherche à tester mes limites, à me faire fondre, à éveiller en moi ce désir insensé de franchir les frontières qu’elle trace.

— Tu te souviens la fois où tu as enfilé mon T-shirt l'été dernier ? J'ai adoré, j'en ai même gardé une photo. Je rêve de te voir dans une de mes chemises, sans rien en dessous.

— Facile à faire, répond-elle, toujours aguicheuse. Autre chose ?

À dire vrai...

— Enveloppée dans mon tartan.

Même sous ses lunettes, l'ombre d’un sourcil curieux se lève, témoignant de sa surprise.

— Tu l'as pris avec toi ?

Le parfum de ses cheveux m’aspire dans un tourbillon fugace alors que mon visage se rapproche de son épaule.

— Non, il est resté en Écosse, et maintenant que tu m'as mis l'idée en tête, je le regrette amèrement.

— Tu sais ce qu'il te reste à faire...

Oui. Colis postal ? Vol de nuit ? La kidnapper et filer direct à Edimbourg ? Non, mieux encore, je vais m’en coudre un tout de suite !

Nos visages se font à nouveau face alors que nos mains glissent, frôlent, explorent le corps de l'autre. En toute innocence, bien entendu. N'oublions pas qu'on est sur un lieu public et que le groupe de jeunes à notre droite a les yeux baladeurs depuis tout à l'heure.

— Et sinon, un fantasme, peut-être ? chuchote-t-elle.

Je frissonne à l'idée de tout ce qu'elle pourrait imaginer.

— Des tas... mais rien qui exige une tenue spéciale. Ta peau à elle seule suffit à me séduire. Par contre... si toi, tu aimes ça...

— Non, pas tellement en vrai. J'étais simplement... un peu curieuse, voilà tout.

— Ne te prive surtout pas pour moi. Je jouerai le jeu volontiers, dis-je tout sourire.

— C'est noté, déclare-t-elle avant de me voler un baiser espiègle.

Même si sexuellement parlant, Victoria et moi avons trouvé le bon rythme, elle n'est jamais à court de surprises, à l'instar de l'effeuillage sacrément érotique qu'elle m'a offert hier soir. Je me demande quelle sorte de scénario pourrait fleurir dans sa jolie tête ?

Je remonte ses lunettes sur son crâne, capturant de nouveau son regard, pour me noyer à nouveau dans ses prunelles dorées.

Meneuse de revues lui irait à merveille. Tout en cuir, elle serait sublime. La plage, elle avait adoré ça. Mais qu'aimerait-elle de moi ? Un uniforme façon Magic Mike ? Des menottes ? Sur elle ou sur moi ? Un trio pour pimenter les choses ? Putain, ça me donne la nausée rien qu'à y songer. Hors de question que je me fasse avoir avec ça ! Laisser délibérément un autre homme entrer dans notre lit, plutôt crever ! Et je ne lui ferai pas l'affront d'une autre femme.

Victoria me fixe intensément, les sourcils froncés. A-t-elle perçu mes pensées les plus profondes ? Quand elle prend la parole, je suis soulagé qu'elle revienne sur le sujet précédent.

— Sinon, pour ta vidéo promo, quel genre de fringue vais-je devoir me dégoter ?

— Certainement pas nue. Ça, c’est uniquement pour moi, pas pour une caméra.

— Promis, souffle-t-elle, le regard pétillant.

— Et bien, dans ce cas...

Je me plonge dans la réflexion, laissant le temps se suspendre une minute. L'heure est à nouveau au sérieux. J'ai vraiment envie de la convaincre.

— Admettons, avec ta tenue d'aujourd'hui que tu considères apparemment insignifiante. Que dis-tu de ça : tu es assise à même le sol, sur un tapis moelleux, dans une pièce baignée d’une lumière dorée, tamisée. Un feu de tourbe danse dans la cheminée. Des ombres langoureuses sur les murs. Le décor fait penser à un vieux château ou un chalet de montagne, avec une ambiance chaleureuse, intime, presque secrète. Le genre de cadre où l’on se sent chez soi. Tu visualises ?

— Mmh mmh, continue...

Elle incline la tête. Un mouvement subtil, un intérêt qui s’éveille dans ses pupilles.

— Maintenant, toi, dans ton jean décontracté et ce t-shirt, peut-être avec une maille douce qui tombe négligemment sur tes épaules, ou même un plaid, mon tartan, noué autour de toi comme un cocon douillet.

Ma main effectue des va-et-vient lents sur sa peau fraîche. Je me demande si elle a froid.

— La sobriété, le confort, un certain luxe dans la spontanéité. Ton regard est lointain, perdu dans le ballet hypnotique des flammes dans l'âtre.

Je suspend mon souffle un instant. L'image s'imprime derrière mes rétines. Victoria serait parfaite dans ce rôle. La féminité incarnée, moderne, gracieuse, sans prétention. Elle serait la quintessence de ce que le produit aspire à offrir : une expérience sensorielle, simple, mais riche, pleine de signification.

— C’est là que le Lochranach entre en jeu. Une main masculine s’avance dans le champ, avec un verre de whisky. Tu te tournes lentement vers l'objectif, un éclat de curiosité, puis un sourire radieux apparait sur tes lèvres. Derrière l'écran, chacun s'imagine déjà être l'heureux élu. On sent tout de suite que t'es ravie, épanouie, sereine. Tes doigts effleurent cette autre peau. Une seconde suspendue. Un moment hors du temps, où la sensualité s’unit à l'innocence du geste. La coupe frôle ta bouche et tu fermes les yeux. Le message est clair : savourer l’instant, c’est choisir l’excellence. Simplement, intensément. — C’est là que le Lochranach entre en jeu. Une main masculine s’avance dans le champ, avec un verre de whisky. Tu te tournes lentement vers l'objectif, un éclat de curiosité, puis un sourire radieux apparait sur tes lèvres. Derrière l'écran, chacun s'imagine déjà être l'heureux élu. On sent tout de suite que t'es ravie, épanouie, sereine. Tes doigts effleurent cette autre peau. Une seconde suspendue. Un moment hors du temps, où la sensualité s’unit à l'innocence du geste. La coupe frôle ta bouche et tu fermes les yeux. Le message est clair : savourer l’instant, c’est choisir l’excellence. Simplement, intensément.

Victoria garde le silence, le regard baissé. Ses ongles, parfaitement manucurés, traînent sur la couture de son jean. Puis, un rictus en coin étire ses commissures lorsqu'elle lève la tête vers moi.

— Et je suppose que c'est toi qui me le tendras, ce verre ? me susurre-t-elle d'une voix légère comme une plume.

— Tant qu’à faire, oui.

Quoique, je serais plutôt relégué au second plan, un simple figurant pendant qu'elle brillerait, éclatante, au centre de la scène.

— J'aimerais que la dynamique habituelle soit bouleversée, les codes traditionnels brouillés, tu vois ? La femme reçoit, l'homme sert.

Fini le verre de whisky serré entre les doigts d'un dur à cuire comme Tommy Shelby, d'un Tony Stark arrogant ou d'un psychopathe perdu dans ses délires à la Jack Torrance. Pas une ode bancale à la masculinité. Pas un symbole tragique de solitude et désillusion. Encore moins l’excès trouble de la folie autodestructrice. En somme, pas moi quoi... le roi du whisky couronné d’amertume.

— Donc, tu cherches à déconstruire cette image classique d'alcool viril, la détacher des stéréotypes de pouvoir ou de domination, c'est ça ?

— Oui, confirmè-je, impressionné par sa compréhension exacte de mes intentions. L'idée ici, c'est de déplacer l'attention vers la figure féminine — toi. Dévouement, tendresse, partage sont les mots d'ordre. Le luxe devient l'authenticité. Il n'est plus question de statut ou de performance sociale, mais d’un instant rare, pleinement ancré dans le quotidien. Un homme qui tend la main, offre plus qu’un verre — une part de lui-même.

— Je vois... C'est audacieux, conclut-elle. Sur quoi aviez-vous basé vos stratégies précédentes ?

Ce simple rebond sur mes remarques me procure un véritable frisson, comme si elle connaissait le secret pour enflammer ma passion.

Je passe les minutes suivantes à lui expliquer par le menu tout ce qui a nourri ma réflexion : l'évolution des attentes, la redéfinition du luxe, le désir de démystifier l’alcool, une approche plus inclusive, accessible, l'importance de l’histoire et de l’artisanat.

Victoria, qui capte chaque nuance de mes propos, enchaîne les questions avec une telle aisance qu’elle ravive l’étincelle d’enthousiasme dans mes yeux. Son regard, brillant d’un intérêt sincère, m’encourage à en dire toujours plus.

— Tu penses que tu décrocherais facilement le rôle ? Celui de me faire sourire au point de convaincre tout le monde ? m'interroge-t-elle soudain.

— À toi de me dire.

— Ça dépendra de l'alchimie du moment, je présume, répond-elle, énigmatique, complice.

— Dans cette version, pas de robe de soirée, de talons aiguilles, de vêtements sexy. Non, juste toi, au naturel. Telle que je te vois.

— Attends, que je récapitule… Tu souhaiterais que je fasse la promo de ta marque sur les réseaux, comme une sorte d'ambassadrice, c'est ça ? Mais tu as aussi mentionné des soirées ? Qu'est-ce que ça implique ?

— Que tu m'accompagnes sur certains événements où Lochranach serait distribuée, par exemple, des dégustations exclusives chez des partenaires, des présentations officielles si nécessaire, et puis peut-être même des animations privées.

Victoria semble réfléchir un instant, les sourcils légèrement froncés. Ses doigts glissent lentement sur mon biceps, une caresse distrayante, presque absente, mais si intime.

— Je parie que, dans ces cas-là, tu vas vouloir sortir le grand jeu ?

Je capte immédiatement la direction de sa pensée, la petite esquisse de défi dans son regard, une tentative de revenir à l’image de la femme qu’on attend de voir : impeccable, apprêtée, toujours parfaitement maquillée, comme une icône figée sous les feux des projecteurs.

Tout ce que je veux, c’est qu’elle soit libre, fidèle à elle-même. Si elle choisit d’enfiler un jean et un t-shirt, je ne lui refuserai rien. À ce stade, ce n’est plus une question de look, de personnage ou de stratagème.

— Vi, je me fiche de la manière dont tu t'habilleras. Tant que tu restes toi, sans te sentir forcée, rien d'autre n'a d'importance.

Ses yeux cherchent les miens avant qu'elle ne m'assène, sans détour :

— Je préfère être claire : je ne suis pas ni une femme fatale ni un faire-valoir.

Je caresse sa joue, attrape son menton entre mes doigts. Son regard est une mer d’ambre qui m'engloutit sans retour possible.

— Vi… Ce qui te rend unique, c’est ton authenticité et ta sincérité. Tu n’as jamais eu besoin d'endosser un rôle ou de te percher sur des talons pour être impressionnante. Ce qui séduit les gens, c’est toi. Ta personnalité. Ta lumière.

Elle n’a nul besoin d’exagérer ses gestes ou ses paroles, ni de jouer la séduction pour être remarquée. La femme fatale n’est qu’un mythe : des artifices, une illusion. Mais elle ? Elle est pire. Le charme sans masque, la tentation à l’état brut. Elle attire sans effort, ensorcelle par ce qu’elle est, sa franchise, son aplomb, son naturel.

— Quant à être un faire-valoir... Ce n’est pas ça que je veux, ni ce que je vois en toi. Avec ce tempérament de feu, cette manie de tout contrôler ? Non, clairement pas. Je...

Comment le formuler sans paraître égoïste ? Comment lui avouer, sans briser le fragile équilibre, que ce n’est pas seulement une question de stratégie ?

Ma poitrine cogne, mes pensées se bousculent, tandis que mes mots peinent à sortir. Bien sûr, elle serait parfaite. Une égérie à couper le souffle, une ambassadrice redoutable. Son talent pour la vente, son sens inné de l'organisation, pour l'événementiel, tout en elle crie la réussite. Elle serait une partenaire de choc, d'une loyauté sans faille. Son implication n’est pas à prouver. En digne représentante, elle défendrait la marque avec autant de passion et de conviction que moi. J’en mets ma main à couper. Elle serait l’atout de charme, de cœur et de tête. Un tout en un tactique.

Mais ça ne s’arrête pas là.

Non, la vérité, c’est qu’elle serait bien plus pour moi. Une chance inouïe d’être épaulé, soutenu, compris. Une fierté que je pourrais revendiquer.


— Vi, je t’imagine déjà dans ce rôle, mais… ce n’est pas seulement pour la marque, murmuré-je.


Un instant, mes yeux s'évadent, fuyant son regard comme une hésitation silencieuse.

— Tu m’inspires en permanence, tu en as conscience ? Chaque minute passée avec toi est une révélation. Je veux que tu sois à mes côtés. Partager chaque réussite ou même échec. Faire tout ça ensemble. Mais surtout ne plus être séparés par des chemins divergents. Les...

Soudain pris par l'émotion, je me racle la gorge pour déloger le chat qui s'y est planqué.

— Les mois qui ont suivi mon retour en Écosse, je n'ai fait que carburer pour atteindre mes objectifs pro. Un simple message, une simple phrase venant de toi, et c’était comme une salve d’énergie qui me relançait. Entendre ta voix au téléphone me reboostait encore plus. Je voulais revenir vers toi avec cette promesse de stabilité, te dévoiler enfin qui j'étais vraiment et quelle ambition j'avais pour... pour notre avenir.

Un silence chargé de mille sous-entendus flotte entre nous, suspendu dans l’espace.

— Sache que si tu acceptes de m'accompagner, de me suivre, tu ne seras jamais un accessoire. Si quelqu’un devait jouer ce rôle, ce serait moi. Tu serais le cœur. Le moteur.

Mon souffle se libère, comme un poids en moins, mon regard se perd dans l'immensité de son regard. Elle arque un sourcil, un sourire en coin.

— Ce serait toi, l’accessoire ? Je doute que ça t’aille bien.

Elle glisse sa main sur la mienne, l’immobilise contre sa joue, un geste à la fois trop tendre et trop significatif pour être ignoré.

— James, concernant cette histoire d'égérie... Je ne remets pas ta en question sincérité, mais j'ai la sensation que c'est plutôt un prétexte, un...

Elle marque une pause, une fraction de seconde où elle prend toute la mesure de ses mots, avant de les laisser s’échapper.

— Ce n’est pas uniquement une proposition d’affaires, pas vrai ?

— Non.

C'est pour la vie. Toujours.

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