Deuxième voyage (2) — Le rivage des réminiscences

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Hedera helix

 Après que Gangrène ait remis ses vieux bandages noircis sur son torse, Taxus ouvre la double porte des toilettes, dévoilant un couloir carrelé bleu marine. Les murs sont composés de colonnes en marbre, posées sur des piédestaux de la même teinte que le sol. L’espace entre chaque pilier est comblé par du verre. Je m’approche de l’une de ses vitre et constate avec stupeur le paysage incroyable dans lequel nous nous trouvons.

  • C’est fou ! s’écrie le Désastre. Nous sommes sous l’eau !

Ma collègue lâche un petit rire avant de répondre :

  • Bienvenue à l’académie sous-marine. Le lieu où le savoir du monde est enseigné dans une mer froide contenant une vie florissante.

Je n’arrive pas à y croire, et pourtant, c’est la vérité. Il y a un autre monde aux bâtiments sous-marins. Le verre me laisse entrevoir de hautes algues abritant quelques poissons. Ce paysage est magnifique. Cependant, il me dégoûte.

  • Actuellement, nous nous trouvons sur un espace dédié aux cours théoriques ainsi qu’aux études littéraires et historiques. Il y a tellement de livres ici que le couloir est semblable à une bibliothèque.

— Des personnes étudient vraiment ici ? s’interroge Gangrène. C’est difficile à croire.

— Et c’est pourtant la vérité. Suivez-moi, j’ai autre chose à vous montrer.

Taxus nous fait longer le couloir. Celui-ci s’élargit pour laisser place à de grandes étagères comblées de toutes sortes d’ouvrages. De nombreux sièges accompagnés de tables laissent à croire que ce lieu permet aux étudiants d’apprendre et de lire en toute tranquillité.

 Et pourtant, ces détails ne me décollent pas de cette vision à travers les vitres. Je n’arrive pas à m’en détacher, quelque chose au plus profond de moi m’y retient.

“Sois la bienvenue parmi nous.”

Je sursaute brusquement. Qu’est-ce que c’était que ça ? À l’instant, j’ai entendu une voix. Elle m’a paru familière. Viendrait-elle de leur discussion ? Non, pas moyen. Ces deux-là sont concentrés sur leur visite guidée. Et puis ce timbre ne pouvait pas leur appartenir.

  • Les maisons étudiantes sont rattachées à ce couloir, mon appartement porte le numéro 101. N’hésitez pas à me voir au moindre souci, je vous aiderai en dehors des cours. Ma mission passe avant tout.
  • Merci, c’est très gentil.

Gangrène et Taxus continuent de longer le couloir, je devrais les suivre. Il ne faut pas que je les perde de vue. Un escalier se présente devant nous ; après une brève observation, je pose mon regard sur le verre, portant une nouvelle fois attention au paysage sous-marin. Mine de rien, cet endroit y ressemble…

“Nous espérons que tu te plaises bien ici.

Après tout, cette base est ta nouvelle maison.”

Mes mâchoires se resserrent sous l’arrivée d’un mal de tête. Encore ?! Je ne comprends pas, qu’est-ce qui se passe ? Serait-ce un coup de la malédiction qui hante les lieux ? Je l’ignore, mais dans le doute, je dois prévenir mon associé. Ma tête pivote vers le duo à mes côtés, ma respiration se saccade brusquement.

  • En haut de cet escalier se trouve d’autres maisons étudiantes. Toutes possèdent un jardin, chacun est libre de le personnaliser à sa convenance, explique la voyageuse.
  • Tu parles beaucoup des autres étudiants, mais nous n’en avons pas vu un seul. Pourquoi ne sont-ils pas ici ?

Non, je ne dois pas les interrompre, juste écouter. Mon partenaire vient de dire une remarque intéressante, je dois attendre la réponse de Taxus.

“Comment te sens-tu ? Ton corps n’est pas trop douloureux ?”

Un gémissement sort de mes lèvres, ma tête me fait mal ! Cette voix était légèrement différente. Malgré tout, cette sensation familière persiste. Je connais ces timbres, ces intonations ; je les ai déjà entendus quelque part.

  • Logique que tu ne les vois pas actuellement. Après tout, l’heure des cours a sonné. Moi aussi, je devrais apprendre en ce moment, mais mon mauvais sens de l’orientation m’a encore joué un tour, ricane la voyageuse.

Tout ce silence pour ça ?! J’hallucine ! J’aurais dû les interrompre plutôt que d’attendre. C’est d’ailleurs ce que je vais faire maint…

“Tu as réussi l’épreuve de justesse. Félicitations.”

“ À présent, je ne pourrais plus t’appeler par ton véritable nom.”

Non, ce n’est pas possible. Une troisième voix vient d’apparaître. Celle-ci, comment pourrais-je l’oublier ? Ces paroles, ce ton, cette douceur, je les connais par cœur ! C’est mauvais, je me sens perdre la tête. Quelque chose ne va pas... mais quoi ?! Serait-ce à cause de Taxus ?

  • Jamais je n’aurais cru que ce soit possible, une voyageuse avec un mauvais sens de l’orientation, dit joyeusement mon associé.

Je dois l’appeler, j’en ai besoin ! Je veux de l’aide, je ne veux pas affronter ces paroles, je ne veux pas combattre mes souvenirs !

“Je suis triste, j’aimais beaucoup ton prénom.

Maintenant, c’est quoi déjà ?

Hedera helix ? Hedera ?

Hedera Hedera Hedera Hedera Hedera Hedera Hedera Hedera”

  • Hedera ! Tu m’entends ?!

Je concentre mon regard sur Gangrène, ses mains sont posées sur mes épaules. Qu’est-ce qui s’est passé ? N’était-il pas en train de discuter ?

  • Tout va bien ? Tu n’as pas l’air en forme, tu comprends ce que l’on dit ? reprend-il.

Heureusement que j’étais restée à côté. Dieu merci, mon partenaire est là, je vais pouvoir lui dire mon problème.

  • J’ai mal à la tête, murmuré-je le regard fuyant vers les vitres, mes souvenirs sont...

CRAC !

Ce bruit... ce son... Je le hais ! Je le déteste ! J’en ai horreur ! Froid... Tout est froid, humide ! Le paysage est sombre, écarlate !

              Rouge.

Sang.

Cette chose...

           J'ai peur !

Non ! je ne veux pas ! Je ne veux pas mourir ! Libère-moi Ginkgo ! Quelqu’un, répondez ! Je suis toute seule ! Je ne vois rien et en même temps, je voudrais perdre la vue. Que des horreurs, il n’y a que des horreurs dehors. Le Lierre… Il est là !

 Une main rencontre violemment ma joue, la gifle parvient à me redonner la raison. La vision m’est revenue, mon associé se tient devant moi. C’est sa paume qui m’a frappée. Mon corps continue de trembler, et pourtant ma tête est déjà plus claire.

  • Gangrène ? Qu’est-ce qui se passe ?

Le soulagement empli l’œil de du Désastre, le doute reste néanmoins ancré sur son visage.

  • C’est à moi de poser cette question. Qu’est-ce qu’il te prend ? Tu t’es mise à hurler d’un seul coup. Quand on a mal quelque part, il faut le dire ! Je suis ton partenaire, j’ai le devoir de porter attention à ta santé.

J’ai envie de pleurer ; non pas à cause de la peur, mais par culpabilité de l’avoir inquiété.

  • Est-ce que tu as une idée de ce qui t’arrive ? reprend-il gentiment. Tu peux tout me dire.

Si seulement j’avais une explication correcte, j’aurais pu lui dire calmement. Malheureusement, rien ne me vient à l'esprit. Tout ce que je sais, c’est que les paroles de tout à l’heure étaient issues de ma mémoire et le bruit que j’ai entendu faisait partit de mes cauchemars.

  • Il me semble qu’elle ait parlé de souvenir, reprend Taxus le regard songeur. Je crois savoir la cause de son état, et pour ça, il faudrait la poser dans un endroit où elle pourra se reposer. Suivez-moi, il y a une chambre que vous pouvez utiliser.

Je me relève doucement, afin de suivre ma collègue. Le Désastre m’arrête en me retenant par les épaules.

  • Tu sais vraiment où se trouve cette pièce ? Tu disais tout à l’heure que tu avais un mauvais sens de l’orientation.

La voyageuse ricane d’un air gêné.

  • Eh bien, je vais essayer. Je sais que c’est la chambre D de la maison étudiante, il me semble que le bâtiment est à proximité des toilettes.
  • Très bien, je me rappelle du chemin à prendre, mais avant ça...

Mon partenaire relâche son emprise de mes épaules. Sa main gauche se pose sous mes genoux et me fait basculer à l’arrière, sa paume droite me retient fermement contre son torse. Je lâche un petit gémissement, je ne m’attendais pas à ce que l’on me porte !

  • Lâche-moi, marmonné-je gênée, je peux marcher toute seule.

Ses traits se couvrent de malice, un sourire narquois prends place sur ses lèvres.

  • Désolé, mais je ne te crois pas. Reste tranquille et laisse-toi porter.

Je ronchonne légèrement en me recroquevillant dans les bras de Gangrène. Son immonde odeur est encore plus forte de près, ça n'a rien d'agréable. Tant pis, je dois prendre mon mal en patience. Heureusement que personne, à part nous trois, n’est présent dans les couloirs. Me faire porter de la sorte est ridicule, j’espère que Taxus tiendra sa langue et ne racontera pas cette anecdote aux autres voyageurs.

 Nous arrivons devant une autre double porte, donnant sur un grand jardin muni d’un plafond de verre. C’est incroyable, les végétaux poussent sans problème dans cette cage entourée par la mer, j’ai l’impression d’être entre deux mondes différents.

  • Ne la laisse pas regarder le haut. Il nous faut rentrer dans ce bâtiment, ordonne la voyageuse en pointant du doigt une grande bâtisse blanche.

Nous pénétrons dans la bâtisse avant d'emprunter un escalier situé, nous faisant accéder au premier étage. Celui-ci est composé de trois chambres, toutes portant une lettre : B, C et D. Mon partenaire entre dans la dernière pièce en compagnie de notre guide, les bras ne faiblissant pas face au poids de mon propre corps. Cette petite chambre contient deux lit accompagnés de bureaux et d’une salle de bain. Un hublot orne la pièce, dévoilant une partie du paysage sous-marin.

 Gangrène me pose sur l’un des lits, je me sens ridicule, faible et inutile. Le Désastre n’avait pas besoin d’en faire autant, j’aurais très bien pu marcher par moi-même. Mes yeux se posent furtivement sur le hublot, ma collègue le cache par un petit rideau.

  • Écoute-moi bien, Hedera. Si tu ne veux plus revivre cette expérience, je te déconseille de regarder le paysage du dehors.

Je déglutis en baissant les yeux. Je comprends parfaitement ses paroles. Taxus est une voyageuse, elle a sûrement remarqué la même chose que moi.

  • Je vais vous laisser, le dernier cours m’attends. J’en ai raté un, il ne faudrait pas que je continue mon absence. Vous pouvez rester ici sans souci, je m’arrangerai avec le propriétaire. Reposez-vous bien.

La jeune femme quitte la pièce, nous laissant seuls.

 Je m’assois sur le lit, l’esprit dérangé par la culpabilité. Mon partenaire s’installe en face de moi, son regard me fixe avec insistance.

  • Dis-moi tout. Que s’est-il passé ?

Évidemment, il fallait s’y attendre. Jusque-là, je n’ai pas pu lui donner la moindre information. Et pourtant, mon compagnon a su me raisonner, j’ai vraiment de la chance de l’avoir à mes côtés.

  • C’était une sorte de crise, j’imagine. J’entendais des voix en rapport avec mes souvenirs passés.

Gangrène hausse un sourcil.

  • Une réminiscence ? Dans un moment et un endroit pareil ? Pour quelle raison ?

Pas étonnant qu’il ne l’ait pas remarqué ; après tout, seules Taxus et moi pouvons assimiler ce paysage à mes souvenirs.

  • Cet endroit est très similaire à un lieu que tout voyageur connaît : notre base, qui est aussi notre maison. Elle se situe sous la mer, et présente globalement le même paysage à travers ses fenêtres.

Je pose furtivement les yeux sur mon partenaire. Celui-ci ne dit rien, la main droite posée sur sa bouche, le regard perdu dans le lointain. Il doit sûrement être en train d’imaginer la base.

  • Ces souvenirs sont douloureux ?
  • Non, sans pour autant être agréables.
  • Alors, pourquoi avoir hurlé ? Tu avais peur de quelque chose.

Un frisson me parcourt l’échine. Ces paroles suffisent à me geler sur place. Il est vrai que Gangrène ne sait rien de mes peurs. En revanche, je serais incapable de les expliquer. Tout ce que je veux, c’est lui être utile en tant qu'associée, je n’ai aucune envie d’être un fardeau.

  • Laisse-moi deviner, c’est à cause du Lierre grimpant ?

Je sursaute d’étonnement, mon regard apeuré ne quitte pas le Désastre. Comment a-t-il fait pour viser juste ? Aurait-il compris, durant notre premier voyage, que j’avais horreur de cette plante ? Possible, mon partenaire m’observe et me comprend dans ma gestuelle. Je suis une personne très émotive, mon corps décrit avec efficacité le moindre de mes sentiments. Par conséquent, ce n’est pas si surprenant qu’il parvienne à deviner mes craintes.

 Je hoche la tête avec tristesse, mon regard fuit vers la gauche. Je me sens misérable. Pour lui, ce comportement doit être stupide ; après tout, j’ai peur d’un végétal.

  • Nous avons tous nos phobies, tu n’as pas à en avoir honte, dit-il doucement.

Évidemment, il a encore compris mes pensées.

  • Mais... ce n’est qu’une plante, c’est bête, non ?
  • Pas aussi bête que ma peur, répond-il en ricanant. J’ai beau essayer de la soigner, je n’y arrive toujours pas.

Mes sourcils se haussent de curiosité.

  • Tu as peur de quelque chose ?
  • Je suis un vrai poltron. Par exemple, mon corps m’effraie, les malédictions aussi.

La déception prend place sur mon visage. Il est tout à fait normal d’avoir un comportement pareil face à de telles horreurs, aucune comparaison avec ma terreur pour le Lierre.

  • En revanche, j’ai une phobie que je trouve bien ridicule : j’ai peur du sang. La moindre goutte suffit à me rendre mal. Stupide, non ? Surtout pour un Désastre.
  • Mais pas du tout ! C’est normal d’avoir ses propres peurs. Après tout, le sang peut annoncer des blessures ou des maladies.

La douceur envahi ses traits, j’aime observer cette expression. Étrangement, je le trouve mignon pour un nécrosé à l’œil tombant.

  • Tu l’as compris toi-même : “c’est normal d’avoir ses propres peurs”. Il n’y a jamais d’actions sans raisons. Si tu étais vraiment apeurée, alors c’est parfaitement légitime.

L’étonnement écarquille mes paupières, je suis incapable de répondre à ses paroles. On peut dire que, pour le coup, Gangrène m’a bien eue. Utiliser mes propres mots pour affronter ma honte, c’est malin.

 Je pose une nouvelle fois les yeux sur le mon associé, sa satisfaction se traduit par un sourire. Sa main droite se pose sur ma tête, ses doigts caressent grossièrement mes cheveux.

  • Arrête d’être trop dure avec toi-même, c’était déjà le cas durant notre dernier voyage. Tu voulais à tout prix te rendre utile. Tu l’es suffisamment ne t’en fais pas. Laisse-moi également faire ma part, d’accord ? La preuve, tu t’es évanouie la dernière fois, j’imagine que ton corps doit être très fatigué.

La gêne me fait rougir. Je comprends mieux ses sentiments désormais, ça change de quand il était aussi peu bavard. Il faut dire que nous nous habituons à l'autre, chacun à son rythme.

  • Merci pour tes paroles, c’est rassurant de savoir ce que tu as sur le cœur.

La surprise s’installe sur ses traits, avalant son sourire satisfait. Sa paume droite cesse de bouger, restant inerte sur le dessus de ma tête.

  • Tu peux enlever ta main, s’il te plaît ? Je ne suis pas un chien, répliqué-je gênée.
  • Un chien ? Qu’est-ce que c’est ?
  • Laisse tomber, soufflé-je en retirant ses doigts.

Ça faisait un bout de temps que je ne m’étais pas sentie aussi honteuse. Entre le trajet dans le couloir et la caresse, ce sentiment me rappelle vaguement mon enfance. Mince ! Je devrais éviter les réminiscences ; après tout, ce sont mes souvenirs qui ont provoqué le mal de tout à l’heure. Finalement, je ne sais toujours pas si cet événement est due à la malédiction de ce monde ou non. Je pourrais interroger mon associé ; en revanche, lui aussi ignore ce qui m’est arrivé. La seule personne qui a su réagir en me coupant la vue est Taxus, elle sait forcément quelque chose.

 Cela me fait du mal de l’admettre, mais je n’ai pas le choix d’attendre. Ma collègue est partie assister à un cours, et comme l’a dit plus tôt mon partenaire : je suis fatiguée. Le mieux serait de dormir en attendant la fin des leçons.

  • Gangrène, je vais m’assoupir. Réveille-moi quand Taxus est libre s’il te plaît.
  • Entendu.

Je retire mon gilet, mes baskets et mes chaussettes avant de me glisser dans le lit. Maintenant que j’y pense, que fera le Désastre pendant mon sommeil ? Il y a une douche dans la chambre, il pourrait l’utiliser pour enlever l’odeur qui lui reste.

  • Je te conseille d’aller te laver dans cette douche, prends le shampoing solide, le savon, l’éponge et file t’asperger d’eau chaude.
  • Encore ? Tu comptes me laver à chaque voyage ou quoi ?
  • Jusqu’à ce que ton odeur soit corrigée.
  • Je ne sens pas mauvais.

Cette discussion commence à m’énerver, la fatigue et le léger mal de tête qu’il me reste me font perdre patience. Ma contrariété se faufile sur mes iris, donnant naissance à un regard noir.

  • Va te laver, épelé-je froidement.

Mon compagnon soupire, prends mes affaires et se dirige vers la salle de bain. Son corps s’arrête devant la porte, j’ai un mauvais pressentiment.

  • Comment se sert-on d’une douche ?

L’exaspération fait naître de mes lèvres un énorme soupir. J’en étais sûr !

  • En fait, oublie, reprend-il en constatant ma réaction. Je vais me débrouiller seul.

Je soupire une dernière fois en me réfugiant sous la couette. J’espère que tout ira bien pour lui.

 Au final, ce deuxième voyage est pour le moment assez particulier. Non seulement j’ai pu rencontrer une semblable, mais qui plus est, mes souvenirs concernant la base refont surface. En y réfléchissant, Gangrène est aussi ignorant à mon sujet que je le suis pour lui. Une belle paire de sots, ou du moins, en apparence. Ces secrets entre nous sont la preuve que la confiance ne règne pas dans notre duo. Cette réalité peut nous être fatale à l’avenir. Pour corriger ce problème, il faut que je me prépare à lui parler de moi.

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