18 juillet 1918
Ma tendre aimée, viens dans mes bras
Contre moi, lèvres embrassées
Mais un sifflet sonne le glas
Je me réveille dans la crasse
Et bien serré contre mon cœur
Mon ami Fusil te remplace
Hors de la tranchée, il est l’heure !
Ordonne le Commandement
En moi s’immisce la terreur
Les balles et leurs sifflements
Je cours, cours, la peur en mon âme
Les canons et leurs grondements
Balle coupant telle la lame
Mon bras gauche mais je m’acharne
Le courage en moi belle flamme
Le mauvais sort sur moi s’acharne
Un obus près de moi éclate
Lacère ma trop jeune carne
Dans le ciel bleu tel l'acrobate
Blanche lumière est en avance
Sol drapé d'un rouge écarlate
Mort pour la paix et pour la France
[Réalisé pour le Marathon poétique semaine 7 : https://www.scribay.com/defis/defi/2045611299/marathon-poetique-7---52]
Annotations
Versions