• « Je n’ai pas su garder mon cœur,

L’ai offert à des non-méritants.

Je l’ai appauvri de tout ce qu’il possédait.

Chaque centime m’a été pris, sans que je ne pusse faire le compte.

Ô comment ai-je pu ?

Mon cœur amaigri cherche parmi ceux qu’il a nourris un: "tu es sûr que ça va ?" , "laisse-moi t’aider".

Mais tout ce qu’il obtient c’est : "j’ai besoin que tu m’écoutes" , "tu peux faire cela pour moi".

La main qui donne n’est donc pas celle qui reçoit.

Et l’oreille qui écoute n’est point celle que l’on laisse entendre.

Comment ai-je pu ?

J'ai le visage usé par le chagrin

Tous ceux qui m'ont dépouillé l'ont fait vieillir ».

Les paroles de Simcha résonnèrent en son sein alors que son souffle diminua.

Sa respiration luttait pour se faire entendre.

Ce soir-là, il s étouffa.

Seul, il suffoqua.