Une formule à portée de main
Grum ne touche à rien. La jolie jeune femme bien trop grande revient cinq minutes plus tard dans le bureau. Elle hausse un sourcil :
— Tu n’as touché à rien ? Moi qui aurais cru…
Grum secoue la tête, les mains calées entre ses jambes. Timidement, il ajoute :
— S’il vous plaît, je vous en prie, laissez-moi sauver ma femme. Elle est malade, elle a besoin de moi.
La femme soupire et se détend dans son siège. Elle semble réfléchir. Une goutte de sueur fend la joue du petit bonhomme :
— Grum, c’est ça ?
Il écarquille les yeux.
— Comment connaissez-vous mon nom ? Je ne vous l’ai pas dit !
Surprise, la jeune femme déglutit et répond, comme si de rien n’était :
— Mais non, vous ne vous en souvenez plus, vous me l’avez dit tout à l’heure. Bref, ce n’est pas le sujet et ne m’interrompez pas s’il vous plaît.
Grum se gratte la tête. Il ne comprend plus rien !
(Et vous non plus je parie).
— En tout cas, nous pouvons peut-être vous venir en aide. Si vous aviez fouillé mon bureau, vous auriez facilement mis la main là-dessus.
Elle sort de son premier tiroir un grimoire épais.
— C’est ce à quoi je pense ? demande Grum, tout excité.
Elle acquiesce et lui tend l’ouvrage.
— Vous pouvez l’utiliser, aucun problème.
Grum feuillette rapidement le grimoire jusqu’à trouver la formule qu’il recherche activement. Celle qu’il a toujours rêvé de lire. Ses mains tremblent et sa vue est brouillée par les larmes.
La jeune femme esquisse un sourire en coin.
Grum doit-il lire la formule magique ou rendre l'ouvrage à la jeune femme ?
(Fais ton choix en commentaire. Celui qui reviendra le plus en 24h déterminera la suite de cette histoire !)
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