Manoir, ô mon Manoir
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Entrez par la porte, chers visiteurs du soir,
Vous qui sans peur sonnez, découvrez mon manoir :
Un soupçon de fantôme et de frêles squelettes,
De quoi vous acculer au fin fond des toilettes !
Dans des couloirs obscurs vous vous perdrez sans fin
Jusqu’à rejoindre enfin la crypte des défunts :
Un donjon sanguinaire où les démons s’amusent
De leurs chibres dardés, en quête d’une muse.
Ne criez pas messieurs, vous vouliez de l’horreur,
Vos souhaits exaucés, que vive la terreur !
Vous avez beau hurler personne ne viendra
Vous sauver, je le crains, de ce vil embarras !
Mourrez misérables et cela sans délai
Croupissez mes mignons dans mon joli palais !
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