17.
Le chevalier secoue la tête.
“Une ancienne porte océane demeure, derrière le fjord voisin.” déclare-t-il, avant d’ajouter, face à votre incompréhension : “Un port abandonné depuis bien longtemps. Je m’y rends parfois pour entretenir ses vaisseaux. Le travail manuel soulage mon esprit, me rappelle d’où je viens. Je noliserai un de mes navires. Maintenant, hâtons-nous !”
Ces mots prononcés, ses yeux se perdent dans le blizzard. Vous sachant bloqués par ce-dernier et surtout, frileux à la simple idée de le traverser, vous demandez des précisions. En qualité de cartographe et capitaine, vous n’êtes pas venu vous geler les miches pour repartir bredouille, sur un esquif préhistorique qui n’est pas le vôtre, avec en prime, des ordres comme adieu. (16)
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