Chapitre 4
Aussitôt, la porte de sa chambre franchie, Dahut se jeta sur les lèvres chaudes d’Albéric. Elle ne prêta pas attention au domestique qui quittait la pièce après avoir allumé le feu sacré dans l’âtre. Elle avait assez attendu.
Sa main glissa sous les culottes du druide pour saisir la longue verge vibrante. Fébrilement, elle le déshabilla. Ses jupes relevées, elle s’agrippa au brun de sorte qu’il dut la porter. Un gémissement s’échappa de ses lèvres quand leurs sexes frottèrent l’un contre l’autre. Albéric prit ce son pour un signal et d’un coup de rein s’inséra en elle. Enfin ! Ses ongles griffèrent la peau de l’homme alors qu’elle s’accrochait à lui à chaque coup de butoir. Des dents mordillaient ses seins, la faisant frémir.
— Plus vite ! ordonna-t-elle dans un souffle.
Albéric accéléra. Dahut ferma les paupières, bouleversée par le va-et-vient délicieux. Lorsque le druide répandit sa semence en elle, son corps se mit à vibrer. Albéric ricana et resta en elle. Dahut frissonna de plus belle.
— Vous ferai-je encore de l’effet, majesté ?
Sa voix était plus rauque qu’auparavant et les poils de Dahut se hérissèrent. Elle lécha ses lèvres.
— J’apprécie les longs ébats…
La bouche de l’homme s’arrondit.
— Je vois.
Il se retira d’elle et la fit glisser au sol. Dahut retint une grimace. Il allait s’arrêter là ? Elle qui estimait principalement l’endurance chez ses amants, ainsi que de bonnes mensurations. Albéric se mit à genoux et lécha la peau de ses cuisses. La princesse dissimula un sourire. Bien ! Il n’avait pas terminé. Elle glissa ses doigts dans les boucles brunes et apprécia leur douceur. Ses mains se crispèrent quand une langue téméraire effleura son clitoris. Des aiguilles de plaisir la transperçaient. Divin…
Ses jambes faiblirent. D’un geste, elle intima à son amant de se relever. Elle s’installa sur le divan près du feu et servit deux coupes d’hydromel.
Le corps nu qui la rejoignit était fuselé, tout en muscles fins, habitués à se déplacer. Bien loin des druides de son île à la panse rebondie… Elle caressa sa peau brune. Lorsque le sexe d’Albéric réagit, son bas ventre se contracta d’anticipation. Elle effleura la verge et sourit quand elle se tendit. Les yeux noirs de l’homme la regardaient avec une lueur affamée.
— Votre majesté est-elle prête à poursuivre ?
— Toujours.
Pour confirmer ses dires, elle s’assit sur lui et pressa ses cuisses, leurs deux sexes frottant l’un contre l’autre. Lentement, elle descendit sur sa virilité. L’impression d’être enfin entière la traversa. Elle intima un mouvement de va-et-vient savourant chaque sensation. Ses instincts primaires déjà comblés, elle comptait profiter.
De ses mains, Albéric lui fit signe d’aller plus vite.
— Certainement pas. C’est moi qui décide.
Et elle continua. Lorsqu’il gémit, elle se retourna, et toujours sur lui, accéléra la cadence. Les doigts du druide s’imprimaient sur ses fesses.
— Enfin… murmura-t-il.
— Tu veux plus ? proposa-t-elle en le dévisageant.
Les yeux d’Albéric s’arrondirent. Il acquiesça. Elle se releva et saisit sa main pour l’emmener devant le feu. Sur la peau de mouton au sol, elle se mit à quatre pattes et lui ordonna de s’insérer en elle. Le premier coup de hanche lui fit fermer les paupières. La longue verge pénétrant plus loin. Ses doigts se crispèrent dans la laine.
— Encore ! Plus vite ! Plus fort !
Seule une respiration saccadée lui répondit. Le rythme s’accéléra. Les bras de Dahut faiblirent et elle s’allongea presque. Plus rien ne comptait d’autre que le plaisir. Ils atteignirent l’orgasme en même temps.
— On découvre toujours les qualités d’un amant lors de la deuxième fois, annonça-t-elle dans un sourire de chatte satisfaite.
Elle posa sa tête sur son torse.
— J’espère vous avoir comblée dans ce cas, majesté.
Elle s’assoupit ainsi.
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