Arrive le temps d'une fin, où je ne pleurerai pas la mort qui sonne à ma porte. Même si vous souhaitiez me voir tomber, jamais je ne me laisserai chuter. Reine déchue, oui, mais je ne quitte pas mon trône.

Vous ne vouyez que mes erreurs, cela vous arrange ! Pourquoi me faire réussir quand on peu m'abattre ? Vous vous transformer en obstacles, bloquez mon chemin car bon vous semble !

Homme, imprévisible, avec tes regards d'oiseaux velus et malsais. Je m'en vais te plumer ! Ferme donc ton bec ou je te coupe les ailes ! Tu ne sembles comprendre que le désespoir, je m'en vais parler ton langage !

La fin tant redoutée approche et tu es tétanisé. Pourtant, tu t'amusais de mes peines, tant qu'elles ne te sont pas atribuées. Me voilà présage de ton destin, pervertie et funeste.

Maintenant votre piédestal est réduit en cendres, votre panique devient cocasse, vous qui me regardiez de haut. Quelle sensation est-ce de se sentir à mes pieds, minables et atrophiés ?

Jetez moi en engers, les flammes me guideront, vous détruiront sans pitié, bande de fragiles. Balancez moi dans l'eau, je vous renverrai mille flots ! Abandonnez vos viles messes basses, avant que la Faucheuse vous ramasse.