(Sonnet) La Bataille du Fidèle
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Les armoiries gravées en lignes d'or
Donnaient ce sentiment d'être plus fort,
Portant la noble épée évangélique
De son Bien-Aimé le Roi angélique ;
La jeune dulcinée, désormais Reine
Au cœur auguste d'une souveraine,
Se faisait la guerrière d'une cause
Qui ralliait les peuples à la Rose.
Jaillissaient quelques fleurs empoisonnées
Sans arriver à son cœur, prisonnier
Libre, comme les colombes flottantes
De cette île, distante qu'à moitié
Dans la trajectoire de ses pensées ;
Son âme était celle d'une battante.
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