(Sonnet) Les Lumières s'annoncent
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Prends garde à ces sculpturales griffes dorées,
Je rugis comme la lionne que je suis
Ma couronne est faite d'un ardent métal fauve
Me connais-tu vraiment, mon pelage moiré,
Les battements de ce cœur rouge rubis, sourd
Aux mélodies déshonorées, tel est l'amour
Je ne connais rien d'autre que la royauté
Souveraine mon royaume s'est peint en mauve
Il n'est plus rien qui ne te rende saine et sauve
Face au roi tout un monde coule et puis s'incline
Vêtue d'une toge carmine et de cent flammes
Un grand tableau vivant de cette digne femme
Je suis les pas du Roi au soleil qui décline
Un diadème érigé en solide alcôve.
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