L'amour des étoiles
Une minute de lecture
Retracer les mêmes constellations sur nos peaux
Endormies par la tiédeur au coin d'un feu de camp ;
Longue veille mais les astres veillent sur nous, enfants
De la nuit sereine et apaisée, étoilée de mots
Qui ne sauraient se dire que sous la voûte d'Atlas,
Dans ces murmures frémissants, des herbes sous le vent
Bercées par Éole, Morphée n'est pas bien loin devant
Nous, dans cette immensité lactée qui passe, s'efface
Devant l'aurore levée, peinture pastellisée
Où tout brille de perles de rosée diamantée,
Quelques animaux des bois paraissent sous la lumière
Puis paissent si paisiblement alors que tout s'éclaire,
Jusqu'aux reflets cristallins de l'eau passant la rivière :
Le temps semble venu pour nous, campeurs, de s'en aller...
Annotations
Versions